L’Appartement – Chapitre 3
Histoire d’amour, écrite par DJoy, pour Florean
3. … et un peu plus.
Je te masturbe sans te ménager, tu aimes quand c’est un peu brusque, en te guidant vers mon minou déjà rempli, nos doigts et nos sexe se frottent et glissent les uns contre les autres… tu ne m’en voudras pas d’échanger tes mains contre ta verge ?
Tu m’embrasses toujours quand, enfin, tes doigts me quittent pour être remplacé très vite par…
– Mmmmm !
Tu es rentré d’un coup, aidé par la quantité aberrante de mouille que j’ai produite depuis que je me suis préparée ce matin. Je te sens tout au fond de moi, je suis enfin complète, nous ne formons plus qu’un corps, un instrument qui vibre et chante, une harmonie qui résonne dans le petit appartement, qui gémit et frissonne, qui tremble, qui se pâme. Il n’y a rien de plus simple ni de plus beau. Tu es en moi, nous sommes entiers. Je t’aime juste.
Mais tu ressors entièrement et tu te redresses, à genoux sur le lit. Tu écartes mes cuisses, je gémis, je proteste, j’en veux encore, reviens! Tu le sais, te revoilà déjà, juste à l’entrée de ma fente grasse et luisante, cette fois ci tu me pénètres doucement, je sens chaque millimètre de ton plaisir dressé parcourir mon vagin serré… C’est si bon que je ne peux me retenir plus longtemps, je donne un coup de bassin en avant et t’aspire tout au fond.
Tu redresses mes cuisses sur tes bras en souriant, et tu commences à me faire l’amour d’une façon que j’ai du mal à suivre, je me perds dans les sensations multiples, je trouve le chemin vers le septième ciel, tu imprimes des coups de reins réguliers et rythmés, parfois complètement désordonnés, parfois puissants, parfois doux, je sens ton sexe aller et venir en moi derrière le voile de ma jouissance qui n’en finit plus de grimper, de crier dans mon corps vibrant du bonheur que tu lui infliges, esclave du désir.
Malgré les tremblements incontrôlés qui me parcourent, tu continues de me pénétrer, sans faire de pause, tu me suis, tu m’observes, tu m’écoutes, ne crois pas que je sois dupe, je sais que tu fais en sorte que mon plaisir ne s’arrête pas – allant même jusqu’à m’embrasser passionnément, complètement contorsionné au-dessus de moi ! Mon doux amour !
Ton souffle se fait soudain plus dur et plus rapide, plus audible, ma petite vengeance est là, tu n’es pas de marbre, mon étalon, tu as perdu pied, aussi, tu n’as même pas essayé de me prendre là où tu aimes, tu veux venir, maintenant, n’est-ce-pas ?, J’essaie de me contrôler pour mieux te sentir me remplir, mais tes à-coups sont maintenant si forts et si rapides que je jouis à nouveau, et plus fort si c’est possible, au moment où tu viens enfin en moi.
Tes jets de sperme puissants viennent arroser le fond de ma chatte en feu, tu utilises tes dernières forces le temps que dure ton orgasme, tu le prolonges, tu me pénètres au rythme de tes spasmes, le corps tremblant, je te regarde venir, tu sais, tu restes là, à vider ton plaisir, à capter la moindre sensation de mon sexe contre le tien, tu coules en moi, c’est chaud et vivant, j’aime tant quand tu viens devant…
Enfin, tu t’écroules sur moi, sans hâte, tu soupires, mais tu es dans le contrôle, toujours, tu ne veux pas m’écraser – tu es grand, et, quoi que tu en dises, puissant.
J’aime ce moment là, quand, tous les deux repus, toi toujours en moi, nous nous embrassons une fois encore, et encore une, et encore.
– Merci.
Tu me dis toujours merci.
Je te caresse le visage, les cheveux.
– Merci à toi.
Il sourit.
– Nous en faisons des drôles de choses, tous les deux, quand même…
Je ris silencieusement.
– Je t’aime.
J’ai dit ça dans un souffle, je t’avoue mon amour, et, dans ces moments, il est aussi pur que le plus pur des ruisseaux.
Les moments que nous partageons sont si forts…
– Non c’est moi!
Tu me réponds en te retirant doucement de moi pour t’allonger à mes côtés.
Je ris en me blottissant contre toi.
Tu m’embrasses le front, tu me caresses encore.
Il fait chaud dans la pièce, mais tu tires la couette sur nous.
Je ferme les yeux.
Je sais comment tu fonctionnes.
Après une micro-sieste, tu vas te réveiller.
Me trouver contre toi.
Me caresser le dos, les fesses.
Chercher mon envie.
Et durcir à nouveau quand tu la trouveras.
J’écoute ta respiration s’allonger, devenir profonde.
Je souris.
Dors, petit amour.
Je n’en ai pas fini avec toi.