L’Appartement,  La Plume de DJoy et Florean

L’Appartement – Chapitre 2

Histoire d’amour, écrite par DJoy, pour Florean

2. … des caresses

Je pousse la porte en t’embrassant et en gémissant doucement, de plaisir, déjà, d’anticipation aussi, j’ai envie !
Tes mains me connaissent bien maintenant, six mois que nous sommes ensemble, cinq mois que tu as mis ta clé dans ma serrure pour la première fois…
… tes doigts savent parfaitement quoi faire.
Je claque la porte et m’accroupis devant toi, genoux ouverts, que tu profites quand même un peu du spectacle.
J’ai décidé de prendre les devants aujourd’hui.
Tu m’as assez dit que c’est ce que tu voulais.
Tu vas voir.
Tu m’aides à défaire ta ceinture et à baiser – oups, à baisser – ton pantalon. Je n’attends pas que tu l’aies enlevé complètement avant de prendre ta queue gonflée entre mes lèvres.
Je te gobe d’un coup au fond de ma gorge, tu te tends, tu ne savais pas que je pouvais faire ça aussi vite, n’est-ce-pas, tu me prends encore pour ta timide amante, j’ai grandi, ma faim de toi aussi.
Je souris intérieurement en entendant le soupir que je t’arrache, le gémissement murmuré que tu produis lorsque tu es vraiment soulagé, vraiment excité. Il n’y a pas que toi qui as appris à me connaître… j’ai noté des petites choses utiles aussi… la façon dont tu aimes ma langue juste là, sous ton gland. La façon dont tu aimes que je t’asperge de ma salive quand tu vas trop loin dans ma gorge… oh, et la façon dont tu aimes que je fasse le show pour toi…
Tu vas être servi.
Tu es à moi pour l’après-midi.
Je te suce à t’en faire venir si tu n’y prends pas garde, une main sous ton sexe long et dur et l’autre qui tourne tout contre mon minou excité et trempé… tu aimes que je me caresse devant toi ? Très bien, profite du spectacle, petit amour…
***Tu mets tes mains sur ma tête pour me guider dans ton plaisir. Tu n’oses pas encore m’enfoncer sur ta verge chaude, je sais que tu veux que je t’avale jusqu’aux bourses, tu es trop long, trop épais, mais…
J’essaie de te suivre, attentive aux impulsions que tu donnes et ne pas tousser ou hoqueter quand tu vas trop loin dans ma gorge.
Ne t’y méprends pas, j’aime quand tu vas aussi loin, ce n’est pas toujours agréable pour moi, mais c’est doux en même temps, je sais combien je te fais plaisir, j’imagine que l’on ne t’a encore jamais avalé avec autant d’ardeur, n’est-ce-pas ? Je suis là, maintenant. Tu auras tout ce que tu désires de moi. Je t’aime. Bien sûr, il faut que je m’exerce encore. Mais j’y arriverai.
Je lève les yeux vers toi. Tu as fermé les tiens, tes lèvres sont pincées, tu es concentré sur les sensations que je te procure, j’adore !
Tu te tends… ton sexe bat sur ma langue, tu me fais comprendre que je dois ralentir… je sais pourquoi. Tu sais…je serais prête à boire ton plaisir… mais je veux plus… toi aussi… tu fais toujours attention à ce que je sois comblée – et fatiguée – avant de venir. C’est aussi ce que j’aime en toi.
Nous arrêtons tous deux de bouger, j’ai envie de m’enfoncer d’un coup pour te sentir souffrir de mille morts… mais je t’épargne – pour l’instant… le temps que tu reprennes le contrôle… ta queue sur ma langue est bien dessinée, bombée, j’en sens les plis et les bosses… je salive… je bave… j’ai envie d’elle… ailleurs…


Tu passes ta main sous mon menton et tu me relèves doucement – c’est souvent le cas quand j’ai été trop bonne à cet exercice, ça me flatte, je souris.
Nous nous embrassons en quittant l’entrée étriquée et en nous déshabillant l’un l’autre.
Tu fais glisser mon chemisier de mes épaules – tu m’aimes nue, et épilée, pure, innocente, mais je suis tout sauf innocente, tu le sais – tu dégrafes ma jupe et fais tomber ma petite culotte le long de mes jambes… pas de string… je ne sais pas pourquoi je ne mets pas de string avec toi… tu aimerais, tu crois ?
Je termine d’enlever ton pantalon – ainsi que tes chaussettes au passage, tu refuses de me faire l’amour en chaussettes, merci ! – et je fais passer ton T-Shirt au-dessus de ta tête.
Nous sommes dans ma chambre, je n’ai plus que mes chaussures mais toi, tu es nu, et j’ai envie de toi, tu sais que j’aimes que tu me prennes tout de suite, d’un coup, que tu éteignes mon envie, mon pompier pyromane, avec ta lance-à-incendie, qui ne fait souvent qu’attiser le feu…
Mais tu es plus patient que ça, tu me le montres à chaque fois, l’expérience, sans doute, le besoin de plaire, le besoin de te montrer extraordinaire… tu y parviens… tu me fais m’asseoir sur mon lit et t’agenouilles devant moi, entre mes cuisses écartées, tu sembles prier ma fente glabre de t’excuser par avance de ce que tu vas lui faire subir…
Tu restes un moment, là, juste à me contempler, ton visage à quelques centimètres de mon envie grandissante. Je sens ton souffle sur mes lèvres qui s’ouvrent. Tes yeux sont si pleins d’amour, et de joie, que j’ai envie de t’embrasser… Mais je me retiens d’esquisser un geste, par peur de briser ce moment si doux.
Tu colles tes lèvres sur les miennes – oh oui ça me plait aussi ça ! – et tu couvres mon minou de mille baisers, tu n’oublies aucune zone sensible, tu es complet, méticuleux dans ton envie de me faire partir… d’abord les cuisses, puis l’extérieur de mon sexe complètement rasé, tu aimes ça, quand la peau est si douce qu’elle glisse sur ta langue sans aucune friction, tu vénères ma petite patate lisse, comme tu l’appelles… et enfin, tu découvres l’intérieur de mes lèvres, de haut en bas, de droite à gauche, ta langue darde et fouille, cherchant ma jouissance et la trouvant. Je gémis de plus en plus fort, de plus en plus haut, de plus en plus aigu, personne ne nous entendras, nous sommes chez moi, chez nous, seuls, libres de hurler nos plaisirs sans nous soucier d’être surpris…


Je soulève mon bassin pour aller à la rencontre de ta bouche, je te fais comprendre que j’aimerais que ta langue aille encore plus loin… Tu en profites pour passer une main sous mes fesses et une autre sur mon minou ouvert…
– Oooooh !
Je n’ai pas retenu le cri.
Tu as enfoncé ton pouce presque brutalement dans ma minette qui coule de désir et de salive, des éclairs me transpercent, ta langue est toujours sur mon clitoris, non, je n’aurais pas pu réprimer ce cri, je ne réprimerai pas les prochains… Ton doigt est en moi, bien plus loin que ce que je peux atteindre lorsque je me fais plaisir, seule, le soir, en pensant à toi.
Ce pouce, je l’aime, il tourne en moi, je le sens si bien, il est si solide, si sûr de sa capacité à me faire grimper au ciel…


Je t’aime.


Tu te redresses pour soulager ton cou, ton doigt toujours en moi… ne crois pas que je ne remarque pas ton autre main qui parcourt le sillon de mes fesses, appuyant, l’air de ne pas y toucher, sur la pastille souple, la fleur taboue que j’aime te donner chaque fois que tu la désires…
Je soupire un peu plus fort pour t’encourager, j’accentue les ondulations de mon bassin, c’est incontrôlable, tu comprendras, tu sauras que je veux bien – je veux toujours, tu sais ?
Tes doigts se font plus précis, les deux… deux pouces, n’est-ce-pas ? La main du dessous est entre mes fesses, tu pousses contre ce que tu aimes appeler « le Graal ». Je me détends et je m’ouvre, entre, si tu veux, je suis à toi, là aussi, prends, sers-toi, j’aime, je t’aime…
La main du dessus est tout entière à mon plaisir, je ne saurais même pas dire combien de doigts tu as en moi, maintenant, tu as sorti ce pouce coquin, et introduit quoi ? Un majeur et un index ? L’annulaire peut-être ? Je ris tout haut, c’est trop bon, tu ne devrais pas me gâter ainsi !
Tu pousses entre mes fesses, ton autre pouce est maintenant complètement dans mon chemin étroit, celui dont tu me dis que tous les hommes rêvent… ton rêve à toi est devenu réalité dès notre première fois… la seconde aussi…
J’aime quand tu viens là, c’est plus serré, je te sens mieux, c’est plus… fort !
Tu es entré doucement, mais très vite je te sens tout au fond de moi. Des deux côtés, tu me prépares doucement à nos plaisirs futurs…
Combien de temps s’est-il passé ?
Est-ce que tu bandes encore ?
Est-ce que tu vas tenir jusqu’à me posséder, ou est-ce que tu veux juste me finir avec les mains, pour me montrer combien tu sais y faire, combien tu es bon ?
Je me concentre sur le plaisir de tes doigts qui vont et viennent dans mon corps offert, devant, derrière, devant, derrière, jamais ils ne se mélangent, mais les sensations, elles…. waw…
Tu es penché sur moi, avec, dans tes yeux, tout l’amour que tu me portes. Cet instant n’est rien que pour moi, tu te donnes entièrement à mon plaisir, prenant le tien dans les soupirs d’extase que je pousse de plus en plus régulièrement. Les gémissements. Les cris, quand tu vas trop loin pour que je les retienne.


J’ai envie de t’embrasser… Que nos langues se mêlent et dansent notre amour si puissant à ce moment… Je me redresse et te souris, tu lis dans mes yeux mon désir et te penches vers moi, tu me donnes ta bouche, mais tu n’oublies pas le travail de tes mains… je t’en suis reconnaissante, je suis prête à tout, tu sais, pour ces heures de bonheur que nous volons aussi souvent que nous le pouvons….
Nos lèvres et nos langues se trouvent, notre baiser est chaud et complètement désordonné, terriblement érotique. Dans cette position mes mains peuvent retrouver l’objet que je convoite – tu bandes, mon amour, pardonne-moi d’en avoir douté – mes doigts enserrent très vite le gland congestionné qui ne demande plus qu’une chose… se réfugier dans ma moiteur, dans la brûlante humidité de mon envie…

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