Juste une danse,  La Plume de DJoy

Juste une danse – Deuxième Partie

et un peu plus…

Je suis réveillée par une sensation étrange, comme des yeux sur moi… Je n’ose pas les ouvrir encore, je sens le soleil brûlant sur mon corps nu. Je sais que j’ai trop bu hier, je sens mes paupières qui brûlent et j’ai mal aux cheveux… aux tempes…
Je garde les yeux encore un peu fermés, essayant de me rappeler…


Les lèvres de Mila contre les miennes.
La musique qui résonne dans mon corps au rythme de mon cœur.


Un taxi, partagé avec elle, ses mains sous ma robe, tirant sur la ficelle de mon petit string rouge.
Ma chatte, qui dégouline d’envie.
Ses doigts qui s’y glissent.
Le baiser, infini.
Ses seins dans mes mains, lourds, doux.
Le chauffeur de taxi qui nous observe dans le rétroviseur.


Un baiser, encore, partagé contre la porte de son appartement…
Si profond…
Son T-shirt passé au-dessus de sa tête avant même qu’elle n’ait trouvé ses clés.
Moi, qui lui aspire les seins, sur le palier.
La découverte de sa poitrine lourde et nue, enfin rien que pour moi…


Des pas chancelants vers le lit, dans le noir.
Sa langue sur moi, qui parcourt ma poitrine, mon ventre, qui glisse en moi,  comme un éclair, une décharge d’électricité.
Mes mains dans ses cheveux, qui la guident vers un orgasme qui me dévaste et m’émerveille.
Des caresses, des découvertes timides, une première fois partagée, des rires nerveux parfois, quand je goûte ses lèvres intimes, quand elle me tend ses fesses et que j’y plonge les doigts, la langue, quand on se frotte, chatte contre chatte, et qu’on cherche toute deux notre plaisir, dans un concert de gémissements saouls…


Mila… que j’ai secrètement désirée depuis si longtemps…


Je sens son regard sur moi.
C’est doux…
… et un peu inquiétant…
…ne venons-nous pas de gâcher une belle amitié ?
Elle bouge, approche, je l’imagine, gracieuse, je me demande si elle est toujours nue – je le suis, moi.
Tout doucement, elle effleure mon ventre, je tressaille…
Elle pose sa tête contre ma poitrine et l’embrasse sans hâte – je sens ses cheveux dans mon cou, son souffle sur mes tétons sensibles. Je n’ose pas bouger… j’ai encore envie de ses lèvres, sur moi, plus bas…


Les mains de Mila sont douces sur mon ventre, légères, à peine plus présentes qu’un brin de vent qui viendrait chatouiller mon nombril.
Ses doigts courent, joueurs, de la naissance de mes seins au creux de mon pubis, là où s’entrouvre déjà mon sexe encore endormi.
Je passe une main dans ses cheveux, les yeux toujours fermés. Elle frissonne, ne bouge plus, surprise, peut-être, que je sois éveillée.
J’ouvre les yeux. Sa peau mate brille à la lueur pâle soleil qui traverse faiblement les rideaux.
Elle a toujours eu l’air doux, mais jamais fragile.
J’admire la courbe parfaite de son dos, ses cheveux châtains épars sur ses épaules rondes, la forme érotique de ses seins. Je l’attire à moi d’une main. Elle me dévisage, l’air incertain. Sa main descend dans mes plis intimes. En pénètre l’humidité. Je souris et caresse ses lèvres pleines du bout de mes doigts. Je ne veux pas parler, juste vivre ce moment, juste étancher ma soif d’elle, mon envie.
J’ai la tête et le corps encore lourds de l’alcool avalé hier, le cœur plein de regrets de ne pas me souvenir mieux de cette nuit…
Je voudrais le lui dire, qu’elle comprenne ce que même moi je ne comprends pas.
C’était ma première fois avec une fille… cela ne ressemble à rien que je connaisse, cette envie de la voir s’ouvrir, écarter les cuisses devant moi, de la lécher, de l’entendre gémir, ses grands yeux noirs juste tournés vers moi, ses lèvres entrouvertes, je voudrais juste la faire jouir… comme lorsque mon homme me le fait… je souris… quand je vais lui raconter… il va adorer, ça c’est sûr…
– Mila…
– Chut…
Elle m’interrompt et se redresse. Elle passe à califourchon sur moi d’un mouvement gracieux, presque un entrechat, et prend mon visage entre ses mains. Je remets ses cheveux en place, derrière son oreille. J’essaie de ne pas penser à sa chatte glabre pressée sur mon ventre… mais je ne pense qu’à ça.
Elle se penche sur moi et me mordille les lèvres comme pour jouer. Je ne veux pas jouer… Je l’entoure de mes bras et, comme ça, nos bouches se mêlent, rageuses, nos langues dansent, gourmandes, comme nous avons dansé hier.
Et, comme sur la piste de danse, nous nous abandonnons, nues, sauvages…Mon bassin ondule sous le sien, le baiser ardent réveille mon corps,  mes sens, pour de bon. Je suis excitée, trempée et je ne doute plus : j’ai envie d’elle… depuis la première fois où je l’ai vue.
Mes mains descendent doucement  de ses cheveux à son dos, je m’attarde au creux de sa cambrure de reine qui attire tant les hommes, je malaxe ardemment ses fesses charnues, ce cul que j’ai toujours maté, admiré, en cachette, rêvant parfois de le dénuder, de le posséder… Mes mains le pressent et tournent autour, découvrent ses pentes escarpées, dessinent ses vallons, admirent ces globes fermes et rondelets qui m’ont toujours fascinée… Elle interrompt le baiser, se soulève, se cambre pour me montrer qu’elle aime et attrape à deux mains mes seins gonflés d’envie, elle les écrase entre ses doigts, en étire les pointes drues, les pince si fort qu’elle m’arrache un gémissement – aucun doute, elle sait que j’aime.
Son corps est superbe. Ses seins énormes flottent au-dessus de ma bouche, lourds, désirables, appétissants…  lorsque je soulève la tête, je peux deviner la naissance de ses lèvres intimes plaquées sur mon nombril, elles suintent d’un liquide doux et gras, je me souviens d’y avoir goûté cette nuit, j’en ai encore la saveur marquée sur le nez, sur les lèvres…je souris, je veux en voir davantage… je ne peux en détacher mon regard…
Je caresse les fesses une dernière fois, mes mains remontent sur les hanches, je veux la fourrer de mes doigts, connaître son envie, la toucher,  mais Mila se méprend, elle me saisit les mains urgemment et les plaque sur ses seins fermes… Je  cajole et pinçote les globes dorés de mon amie libanaise, les charmes de l’orient dans le soleil du matin me touchent et m’émeuvent.
Mes doigts pétrissent la chair parfois molle, parfois ferme, s’enfoncent dans la peau douce, tirent et étirent les tétons dressés. Mes caresses ont un effet certain sur ma belle amante. Elle a la tête rejetée en arrière, les yeux clos, la respiration haute et bruyante, elle geint et tressaille… Elle se cambre, se caresse, laisse ses doigts glisser sur sa chatte, je l’admire, elle masturbe le creux de son envie, la malaxe, la pénètre…Ses doigts sont avalés par l’antre secret à un rythme impossible. Elle gémit, puis crie, j’écarte les cuisses, mon sexe coule d’envie, je presse ses seins de toutes mes forces, en balançant le bassin comme si je lui faisais l’amour, comme si je la sautais…Elle crie encore, – j’espère que ses parents ne sont pas là, je ne me suis pas posée la question – elle tremble, ses jambes se serrent contre ma taille et elle s’écroule contre moi, la respiration courte, saccadée, sa poitrine pressée contre la mienne, je l’embrasse fougueusement, une envie sauvage au ventre.
Je passe mes mains dans son dos – je me retiens de la griffer – et la fais rouler sur le côté. Je veux la goûter. J’ai trop attendu.
Elle s’allonge et s’étend, les yeux mi-clos, au milieu du grand lit. Je l’admire encore un instant en faisant courir mes mains sur son corps magnifique. Ses seins si sensibles sont rougis par mes caresses assassines, je presse ses petits tétons entre mon pouce et mon index, je flatte, je soupèse, j’effleure, je câline, j’excite… Mon autre main glisse doucement sur son ventre nu et plonge vers les lèvres grandes ouvertes. Mes doigts s’arrêtent à l’entrée de l’interdit, effleurent une grande lèvre, l’autre… elles sont molles et brûlantes, humides de désir…
J’embrasse le ventre, le pubis, et me penche toute entière sur l’écrin délicat dont je cherche la perle, impatiente. Mon souffle chaud sur le petit bijou fait tressaillir ma Mila, qui écarte les jambes, offerte, soumise, maîtresse. Je passe un doigt qui se veut doux à l’intérieur du sillon trempé, soyeux. Je découvre le mont clitoris et la vallée profonde. Mila chuchote un petit ‘oui’ à peine audible lorsque mon index pénètre le sexe serré. Elle se masse les seins en gémissant, toute à moi.
Mon majeur s’enfonce au fond de son vagin, je le fais aller et venir sans hâte… mon but est ailleurs, mon plaisir aussi… j’approche mes lèvres de son sexe et j’embrasse légèrement la petite perle découverte, du bout de la langue.
Le clitoris se contracte, se révèle, il est doux et rosé, humecté de désir. Je retire mon doigt et plonge ma bouche dans son sexe, du menton au nez,  je lape, clitoris, vulve, périnée, j’enfonce ma langue au fond de la grotte délicieuse, moi qui n’ai sucé qu’un homme, je profite de la saveur d’une femme… je lèche les cuisses, titille le bouton boursouflé, aspire les lèvres, la cyprine, le liquide salin, je ris d’être couverte d’une mouille grasse qui n’est pas la mienne, qui. sent l’océan, les épices, l’été à la mer…
Mila bouge, elle me fait l’enjamber, je plaque ma chatte sur sa bouche tout en la suçant plus profondément… elle se tend… mes reins hurlent du soulagement de sa langue dans mes lèvres intimes, je me perds sous ses baisers tabous…
Elle ondule le bassin, en réclame plus. Je gémis. J’ai du mal à garder ma langue longtemps en elle, j’y glisse la main, juste un doigt, d’abord, pendant que je branle activement son clitoris du bout de ma langue pointue – je ne pourrais plus me passer de ce goût, de ce parfum – oh, comme mon homme va aimer que je le lui dise… – sa chatte s’ouvre et aspire mon doigt sans peine puis un deuxième,  un troisième. Je la masturbe et lui fais l’amour de ma main, elle me le fait de sa bouche…
Ma langue, mes doigts, mes doigts, ma langue, dans une frénésie désordonnée, je la lutine comme une furie…
Elle m’attrape les fesses et se perds dans mon sexe – sa langue va si loin que c’est presque aussi bon qu’un pénis – je me redresse, à l’étouffer, elle enfonce un majeur entre mes fesses et pousse sur la pastille molle, je crie et geins d’étonnement !
De deux doigts, je branle son clitoris bien gonflé maintenant et de l’autre main, j’enfonce quatre doigts dans le trou béant de son sexe trempé de mouille et de jouissance. Je frotte le clitoris et baise le vagin, Mila hurle son plaisir, me mord la chatte, le bouton, je jouis avec elle,  ses seins sont striés de marques rouges – elle les griffe et les écrase pour accentuer son plaisir.
Je m’affale alors qu’elle vient en couinant, je sens un liquide chaud et abondant inonder mes doigts, j’ai le ventre tordu de plaisir, le corps mou, endolori…
Je me redresse, la prend dans mes bras. Elle m’attire, mes mains la caressent toujours alors qu’elle happe mes lèvres dans un baiser passionné et parfumé de nos mouilles mélangées.
Nos langues se cherchent, se trouvent, elles dansent et baisent elles-mêmes dans un rythme fougueux. Je retire lentement ma main, mes doigts, mon poignet proteste, Mila aussi…
On reste ainsi un moment, silencieuses, rassasiées. Je m’allonge sur le dos, écarte à nouveau les cuisses. Elle se soulève, les yeux dans le vague, un sourire au lèvre, et descend vers mon sexe, le souffle court. Je la guide vers mon envie qui se rallume, jusqu’à ce que ses lèvres trouvent le bon chemin…

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