Miss Camping – Chapitre 8
Je pris ma trousse de toilette, mon rasoir et mon savon intime, et suivis Jean hors de la tente, nue, serviette de bain dans la main. Le soleil était haut dans le ciel, les cigales chantaient, l’air sentait bon les essences du sud, j’eus soudain l’impression de respirer enfin.
Jean, qui attirait les regards plus que moi sur le sentier qui menait aux sanitaires, semblait moins à son aise, avec son sexe à l’air et ses fesses blanches.
Arrivée à la douche sans avoir subi de sollicitations, je décidai de tester le petit contrat que je venais de passer avec lui.
– Va chercher le gros porc à la piscine, celui qui voulait me « glisser les doigts dans la moule ». Tu attendras qu’il n’y ait personne pour vous voir, tu entreras dans ma douche avec lui, et tu me regarderas me soumettre a lui. S’il me baise, tu auras ta récompense, si tu es encore capable de bander aujourd’hui.
Il eut un mouvement de recul. Me fixa un instant, implorant. Je haussai un sourcil. Il hocha la tête et sortit.
Je n’avais aucune envie de toucher au type de la piscine, l’idée me donnait envie de vomir. Mais je voulais me venger de Jean, et ne reculerais devant rien.
Je fis couler l’eau de la douche, froide sur ma peau, me savonnai le sexe, et passai le rasoir une première fois, avec méthodologie et précaution. Je commencai juste à la naissance des poils , une main sous le nombril. Ma minette était peu fournie et le rasoir ne rencontra pas de résistance. Puis la lame longea mes grandes lèvres, en remontant des fesses vers le clitoris, et s’affaira sur les bords intérieurs, le long de ma vulve. Mes doigts écartaient bien mes petites lèvres et glissaient parfois, pénétrant mon vagin irrité.
Je me rinçai. Ma chatte était toute douce, je me rappelai l’abricot délicat de Véronique et sa saveur salée, ressentant une vague de désir dans le bas-ventre. Il faudrait que je parle avec elle au plus tôt, pour comprendre cette attirance et voir si elle était partagée.
Jean chuchota à la porte.
– Coralie, ouvre, vite…
Une onde de dégout m’étreint l’estomac, mais je respirai par le nez, et entrouvris la porte. Le type aux yeux porcins entra en premier, suivi de mon mari.
– Je le crois pas ! chuchota le gros (manifestement Jean lui avait demandé de rester discret) Miss Camping s’est rasé le minou pour José !
Je me demandai si j’allais réellement vomir.
– J’ai fait ce que vous m’avez demandé.
Jean ferma les yeux, au désespoir. Le gros souffla bruyamment, mais il se rappela de chuchoter.
– Oh la jolie salope, elle est bien obéissante n’est-ce-pas ? Montre-moi ton gros cul, ma beauté.
Je collai mes seins contre le carrelage blanc de la douche, retenant ma nausée et tendit mes fesses rouges, cambrée, prête a accueillir sa bite, soumise. Il me reluqua, et se pencha pour me lécher. Sa langue était chaude et grasse, son haleine lourde. Il soufflait, devenant presque violet d’excitation.
– À genoux, maintenant, et monte tes seins bien hauts en te léchant les lèvres.
Je m’agenouillai en silence, la bonne élève obéissant au maître, et le regardai, sentant la bile monter dans ma gorge. Je me caressai les seins et jouai de ma langue sur mes lèvres, craignant qu’il ne me demande une fellation. Je titillai mes tétons et me les pinçai sans exprimer le moindre sentiment, passive.
– Aaaah que tu es gentille, petite Miss. Debout, montre-moi la moule que tu m’as préparée.
Jean me fixait des yeux. Il transpirait presque autant que le gros porc. Je le regardais sans ciller, impavide.
Je me relevai et appuyai mon dos contre le carrelage blanc. L’eau de la douche coula sur mes épaules, mes seins, mon ventre, mon sexe nu et ma fente fine, bien dessinée. Là encore, je me cambrai pour qu’il me prenne devant Jean. J’écartai les lèvres rasées de ma chatte, attendant le sexe du maître avec soumission, exposant mon clito rose à sa vue.
Les yeux porcins me reluquèrent encore, mais le type ne semblait pas vouloir me baiser tout de suite. Il prenait son temps. Il abaissa son maillot et en sortit un petit boudin rose, dépassant a peine des plis de son ventre, qu’il commença a masturber.
– C’est ca, ma belle, touche-toi. Branle-toi devant José, et jouis pour moi.
Je caressai mes seins d’une main et explorai ma minette soyeuse de l’autre, surmontant à peine mon aversion pour ce gros pervers. Mes doigts vinrent chatouiller mon clitoris, index et majeur tournoyant dessus à l’unisson. Je ne ressentais rien, comme si mon minou était soudain devenu insensible. Le gros s’astiquait joyeusement, son morceau épais disparaissant dans sa main boudinée. Son autre main approcha de ma vulve.
– Cambre-toi encore, et griffe-toi les seins pendant que je t’emmène au ciel.
Je déglutis, au supplice, mais je fis ce qu’il me demandait. Jean fulminait, poings serrés.
Je plantais mes ongles dans mes nichons avec force, espérant que la douleur me ferait moins ressentir le boudin quand il me pénétrerait, et les griffais, des mamelons jusqu’aux côtes.
Mais le gros ne me sautait toujours pas. Il écrasa mon clito entre son pouce et son index, et m’empala sur son majeur qui entra dans ma minette en me faisant un mal de chien. Il se masturbait en soufflant, enfonçant son doigt avec violence entre mes lèvres épilées. Les allers et retours se succédaient, sans douceur, durs et violents, me vrillant la chatte à chaque passage. Le gros soufflait de plus en plus fort.
– À genoux, chuchota-t-il, ouvre ta bouche et montre-moi comment tu te branles.
J’obéissai. Je me campai bien droite, sur mes genoux, cuisses écartées, une main sur ma minette. J’approchai mon autre main de sa bite, pour l’aider à se finir, mais il la repoussa, à mon grand soulagement.
– Non ma belle, je connais mieux ma queue que toi – tu ne me branleras jamais aussi bien que moi ! Ouvre grand la bouche, je vais te la remplir jusqu’à ras-bord ! Ta langue, vite !
J’approchai, langue dehors, mais bouche fermée, il colla son gland sur mon visage et vint dans un râle. Un gros bouillon de sperme jaillit sur mes lèvres, suivit d’un second, qui m’entra dans les narines. J’ouvris la bouche pour respirer, un troisième jet finit sur mon palais, baignant mes dents d’une crème gluante. Je tournai la tête, avec un haut-le-coeur. Il éjacula sur mes joues, mon nez, mes yeux, mes lèvres, ça n’en finissait pas. Des gouttes de sperme coulaient de mon visage sur mes seins, il les regardait avec lubricité. Un dernier spasme, une coulée de sperme sur sa main, qu’il essuya dans mes cheveux, sans tendresse, comme on s’essuie sur un kleenex.
– Tu n’as pas bien ouvert la bouche, méchante fille, tu en as partout sur ta frimousse. Récupère le sperme de José et avale-le jusqu’à la dernière lichette. Et n’arrête pas de te fouiller la moule, j’adore voir les putes se caresser toutes seules.
Je ne cachai plus mon dégout, mais j’obéissais, sous les yeux de Jean, qui ne bandait pas, et qui avait des envies de meurtre dans les yeux.
J’essuyai le sperme de mon front et de mes joues avec les doigts, aspirai la récolte avec les lèvres, et eus un haut-le-cœur en avalant. Son sperme avait un goût rance de poisson pas frais. J’introduisis mon majeur dans mon vagin sec, cambrée en avant, comme une pisseuse. Je récupérai la semence glauque sur mon menton et la portait a la bouche, avec un nouveau haut-le-cœur en fixant mon mari des yeux. J’avalais encore. Le gros frottait sa bite sur mon visage, raclant son sperme et l’offrant à mes lèvres. Je léchai son gland collant, espérant que ma nausée n’allait pas me voir vomir à ses pieds.
– Sur tes seins, regarde.
Je grattai les gouttes agglomérées sur mes nichons et les gobai a contre-cœur.
– Et sur le carrelage, là, dans le coin.
Quelques jets jaunis étaient collés là, mais je n’étais pas sure qu’il s’agissait de son foutre à lui – plus probablement celui d’un ado qui s’était soulagé en prenant sa douche plus tôt dans la journée. Le gros semblait penser de même, se repaissant d’avance de mon refus, espérant peut-être me frapper si je ne me soumettais pas à ses désirs. Mais je ne protestai pas, et ramassai un peu du liquide à moitié congelé et très gluant sur un carreau, puis le portai à mes lèvres. Pas le même goût. Ce sperme n’était pas le sien. Je fis une grimace en l’avalant.
– Oh la coquine, elle aime le foutre…! Il en reste, régale-toi !
Je me baissai, et léchai le mur, fesses en l’air, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de traces jaunâtres sur les carreaux blancs. Mes doigts tournoyaient dans mon vagin, bien en vue sous mon cul, plus pour faire enrager Jean que pour plaire au gros pervers. Je me remis à genoux, toujours aussi soumise.
Il me présenta encore sa queue boudinée, que je nettoyai totalement avec ma langue, retenant la bile qui menaçait de jaillir de ma gorge. Il remonta son maillot mouillé en me tapotant la tête comme à une bonne petite chienne.
– C’était parfait, tu es une belle salope bien sage, tu as bien sucé José.. Tu y reviendras, tu verras !
Il se pencha en avant, me saisit les seins et m’embrassa brutalement. Le baiser souillé dura une éternité. Il se redressa en tapotant ma joue.
– Bonne petite salope, ouaip.
Il me fit un clin d’oeil porcin et il quitta la douche avec Jean, discrètement.
Je m’appuyai contre le carrelage frais, en respirant difficilement. J’entendis Jean parler au type en chuchotant toujours:
– Si je te revois parler à ma femme ou même la regarder, je t’emmène dans un coin et je t’explose les couilles. Compris ?
Je n’entendis pas la réponse du gros porc, mais je souris intérieurement. Ça, c’était mon Jean !
Je me lavai les dents plusieurs minutes, pour éliminer les relents d’haleine et de sperme pas frais du gros José. Je me nettoyai aussi complètement, et pensai avec soulagement au massage aux huiles essentielles que j’allais me faire payer dans la soirée. En attendant, j’allais manger et passer le reste de l’après-midi à faire la sieste.
Je sortis de la douche, ma serviette autour de moi, et me rendis aux lavabos pour me maquiller un peu. Trois femmes étaient là. Elles me virent, me reconnurent et me sourirent avec bienveillance – ces sourires me firent le plus grand bien. Je commençais à me refaire une beauté quand je vis l’une des femmes se pencher vers moi en susurrant a mon oreille:
– Miss camping doit être nue en toute circonstance…
Elle me sourit gentiment et ouvrit ma serviette. Elle contempla mon minou rasé et mes seins, sans hâte, sans jugement, sans perversité. Elle était très belle, la cinquantaine, très peu ridée, très bronzée, et habillée d’un paréo magnifique, rouge-orange. Elle avait un sourire de publicité, une grande bouche aux dents très blanches. Des cheveux bruns, mi-longs. Et des yeux en amande, bruns et verts, très jolis.
Elle fit glisser la serviette à mes pieds.
Me passa la main dans les cheveux en disant:
– Alors, cette expérience de miss, c’est comment ?
Je balbutiai, ne sachant trop que répondre, les images de cravache, de pénétration anale, de sperme dans ma chatte, dans mon cul, sur mon visage, sur le carrelage, et de sexes d’hommes et d’ados me prenant dans toutes les positions assaillirent mon esprit, mais elle retira la main de mes cheveux, une goutte collante entre ses doigts. Elle la porta à sa bouche.
– Mmmh. Apparemment, ça se passe plutôt bien… Ce n’est pas avec du shampooing que tu t’es lavée les cheveux… Encore que celui-ci n’avait pas très bon goût
Les deux autres femmes présentes gloussèrent sans malice, d’un air complice.
– Je crois que toi, c’est Coralie ? Je suis Sarah. Ravie de faire ta connaissance.
Elle sourit en passant la main sur mes seins et la laissant glisser vers mon ventre, tâtant mon sexe épilé. Je me sentis rougir mais ne reculai pas, certaine qu’il ne s’agissait pas d’une avance, plutôt de curiosité.
– Tu peux aussi me regarder et me toucher, Coralie. Tu as de sacrés seins, je comprends que mon mari craque pour toi.
Son mari ?
Elle dégrafa son paréo et me montra sa poitrine, énorme et parfaite. Ses gros seins étaient bronzés, les mamelons brun foncé. Leur galbe appelait la main, la caresse, elle avait les nichons que toute nana rêve d’avoir, que tout homme rêve de peloter.
Son paréo tomba à ses pieds, elle ne portait pas de culotte, et exhiba sa chatte rasée de frais, bronzée intégralement. Une de ces femmes qui écartent leurs jambes sur la plage à la vue de tous, les hommes qui la croisaient devaient se venir dessus rien qu’à la regarder !
J’en eus le souffle coupé et, à en juger par leur silence, les deux autres femmes aussi.
– Vous êtes magnifique, Sarah.
– Merci. Mais c’est toi, la miss camping, c’est toi que nous envions toutes.
Ses paroles me laissèrent sans voix. Elle posa un baiser chaste sur mes lèvres, et réajusta son paréo, avant d’entrer dans une douche.
Je sortis des sanitaires, perplexe, et trouvai Jean, en pleine discussion avec un campeur. Ils se turent à mon approche.
– Allons manger, dis-je d’un ton léger.
Jean me pris la main, et nous revînmes à la tente, nus sous le soleil.