Alice Merveille,  La Plume de Florean

Alice Merveille – Chapitre 1

Un peu seuls

– Tu éteins la lumière ?

Alex, mon mari, est allongé, nu.

Je viens de le sucer longuement, sa respiration est hachée, saccadée,’. Quand je suce, je ne fais pas semblant, j’aime ça et je tiens à ce qu’il le sache même si je dois l’aspirer jusque dans ma gorge pour le lui crier. Je glisse son sexe dans ma chatte trempée, à califourchon sur lui. Il me pénètre durement, comme j’aime.

Je réponds d’une voix hésitante.

– N…non… Russel préfère quand je laisse allumé.

Russel grimpe sur le lit, sa queue énorme dressée.

– C’est parce que tu es bandante, Alice, c’est du gâchis d’éteindre quand on peut mater ce corps de déesse.

Il passe la main dans mes longs cheveux blonds, sur mes épaules, les fait glisser sur mes seins blancs bien pleins et se place derrière moi, prêt à me saillir. Je suis grande, mais lui aussi.

J’ai beau savoir qu’il n’est que le fruit de mon imagination, je me cambre et me détends pour qu’il me prenne plus facilement.

Alex soupire d’aise. Il ne proteste pas quand Russel place son gland sur ma pastille souple et pousse durement.

Evidemment, il ne le voit pas.

Mes chairs s’écartent, sans préparation ni gel intime. Je crie à la rudesse de la sodomie.

– Russel !

– Doucement, Russel, tu es tellement brute avec elle.

Anthony me défend toujours. Il présente sa bite presque timidement devant ma bouche. Je le suce lentement en gémissant. C’est mon doudou, mon naïf, celui qui me cajole et me câline quand ça ne va pas. Je le lui rends bien.

Alex me serre contre lui – je tords la tête pour pouvoir continuer de sucer le petit blondinet – et il chuchote à mon oreille:

– Est-ce que tu ne peux pas être juste avec moi, ce soir ?

J’en avale la queue d’Anthony de travers.

Je tousse et salive abondamment, le pénis turgescent juste au bord des lèvres.

Alex ne s’en rend pas compte. Anthony est aussi une de mes hallucinations. Apparemment, ma schizophrénie serait mêlée à une certaine forme de nymphomanie. Non que je m’en plaigne,

Russel s’enfonce de toute sa longueur dans mon cul en protestant tout haut:

– Toute seul avec lui ? Ah non, il ne peut pas nous faire ça !

Anthony recule déjà. J’ai le goût prononcé de son gland sur la langue. J’en veux encore !

– C’est son mari, Russel.

Le sodomite bodybuildé ne s’avoue pas vaincu. Il me pilonne plus fort, me déchire littéralement l’anus. Je couine.

– Russ… Russel n’est pas d’accord…

Alex hoche la tête.

– Dis-lui de revenir plus tard.

Russel m’encule avec rudesse. Il veut venir avant que je ne l’oblige à partir.

Samantha entre dans la chambre. elle est magnifique dans sa robe en strass rouge ouverte sur ses cuisses. Elle ressemble à une star américaine des années 50, une belle rousse aux seins lourds, taille fine, hanches larges, cul rond et cambré. Elle plairait à Alex, si elle était réelle.

– Je m’occuperai d’eux en attendant que ton mari dorme. Venez les garçons.

Russel accélère encore le rythme, je ne peux plus parler tant les sensations de la double-pénétration sont riches.

Alex m’embrasse en m’observant.

– Alors ?

Russel me griffe les hanches, au bord de la jouissance.

Je gémis.

– Russ… Russel aime trop me prendre… derrière… oooh…

– Si ce n’est que ça…

Il sort de ma chatte, me retourne sur lui et me prend le cul, allongée, jambes écartées. Sa queue est plus épaisse que celle de Russel, elle passe mais ouvre davantage les chairs délicates.

Je crie.

Russel aussi, forcé de se retirer. Il déteste qu’on lui rappelle qu’il est une hallucination.

– Nooon ! Le salopard !

Samantha le prend par la main.

– Viens, Russel, tu te finiras entre mes seins.

Russel retire sa main.

– C’est elle que je baise, ce soir. Elle a envie de moi !

J’aperçois Rudy qui nous mate tous les cinq. Je l’ai imaginé lors d’un fantasme voyeur, il y a deux ans. Il ne fait que mater. Il est jeune et musculeux et j’aime le voir se masturber en cachette en m’admirant, le jour comme la nuit. Rudy n’a pas besoin de grand chose pour bander, il suffit que je porte un décolleté un peu plongeant ou une jupe courte ras-la-chatte et il part au quart de tour.

Il se glisse dans la pièce alors qu’Anthony et Samantha en sortent, main dans la main. Ils s’embrassent déjà à pleine bouche.

Russel croise les bras et s’appuie contre le mur. Bite dressée.

– Je reste ici au cas où. Cette demi-portion…

J’écarquille les yeux et porte un doigt à mes lèvres pour lui dire de se faire discret. Il finit en grommelant des mots incompréhensibles.

Non qu’Alex puisse l’entendre, de toute façon.

J’expose mon vagin glabre sans complexe aux regards de mes deux fantasmes et me pince les tétons tandis que la queue va et vient en moi. Autant que Russel profite du spectacle. Rudy approche timidement, une main dans son pantalon, un appareil numérique dans l’autre. J’espère qu’il a coupé le flash.

– Il a droit de mater, celui-là ?

Je ne réponds pas à Russel. Rudy commence à me mitrailler de clichés – sans flash – je prends des poses, j’écarte les lèvres de ma chatte pour lui montrer comme je mouille, je gonfle mes seins blancs, je tire langue vers la belle queue rosée qu’il a sortie de son jean… Je donne de grands coups de reins très lents pour qu’il capture la bite enflée qui me remplit si complètement, derrière…

Alex apprécie, il souffle et geint, tout à son plaisir, les deux mains sur mes hanches encore sensibles après que Russel m’ait griffée si fort. Ce dernier se masturbe en maugréant dans sa barbe.

Je remue les lèvres silencieusement pour que lui seul puisse me comprendre:

– Viens.

Il hésite.

– Devant ?

Je réponds en gémissant.

– Oui… oh… oui…

Alex sourit dans mon cou, il me presse les seins, le ventre, le clitoris… Je remonte les genoux et fais signe à Russel d’approcher.

Il gonfle les muscles et se faufile entre mes cuisses. Il humidifie sa longue queue sur mes petites lèvres et la plante d’un coup, quand l’angle est bon.

Je crie encore.

– Ah ! Oui !

La sensation des deux sexes qui se gênent et s’entrechoquent en moi me fait partir. Je me pâme en voulant que ça dure, encore et encore.

– Tu l’aimes, ma queue, hein !

Russel est si prétentieux.

Je m’accroche aux draps.

– Ooooh… Oui…

Alex pense que mon extase n’est dûe qu’à ses attentions, il me retourne soudain, à quatre pattes et me prend comme un chien saillit sa chienne. Russel a suivi, cette fois, il ne s’est pas laissé surprendre, il est sous moi, profondément enfoncé dans mon vagin qui coule autour de lui en une fontaine de plaisir infini.

Alex m’agrippe les fesses en me lutinant durement, les deux queues glissent en harmonie, je crie mon bonheur aux deux hommes qui me baisent, je m’ouvre à leurs ardeurs, leurs mains mêlées me pressent les hanches et les seins, m’écartèlent le cul et le sexe, j’embrasse Russel sur la bouche, je me laisse porter par les assauts divins et je jouis enfin, surprise par l’intensité de l’orgasme qui monte de mes reins.

– Oushhhh…

Alex se tend soudain, Russel l’imite, ils viennent en moi en même temps, m’emplissent de leur semence, un coup devant, un coup derrière, spasme après spasme, les queues gonflent et se déversent, battent, vont, viennent, coulent.

Je lève la tête vers Rudy, qui se branle si vite qu’il vient à son tour et m’asperge le visage de sperme laiteux qui dégouline jusque sur le lit.

Russel me prend la bouche sans se soucier des striures glaireuses sur mes lèvres.

– Tu es vraiment bonne.

Alex s’affale sur moi, le pénis consumé, calé au fond de mon cul.

Il m’embrasse le dos, essoufflé, en sueur. Je reprends mon souffle, le corps meurtri, des étoiles dans les yeux, les membres cotonneux.

– Tu vois… que c’est bien aussi… quand on est que… tous les deux.

Je hoche la tête en souriant, le goût du sperme de Rudy sur les lèvres, bercée par le bruit de son appareil photo qui nous mitraille toujours, Russel dans mes bras qui bande déjà à nouveau dans ma chatte grasse.

Alex n’est pas obligé de savoir à chaque fois, après tout.


– Il dort ?

Je souris dans le noir. C’est la voix profonde de Papillon. Il ne vient que la nuit, lorsque je ne peux pas le voir.  Il est grand, musculeux, fin. J’aime la façon dont sa langue flatte mes parties intimes… devant ou derrière…

– Mmm mmm.

– Prête à remettre ça ?

J’écarte les cuisses en veillant à ne pas toucher Alex qui respire paisiblement à côté de moi.

Je chuchote, coquine.

– Toujours. Déjà je sens son souffle sur ma chatte, sous le drap.

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