365,  La Plume de Florean

365 – Chapitre 07

7 janvier – Repos de guerrière

Repos aujourd’hui.
J’ai un mec d’avance.
Je ne sais pas si ce petit coup d’adrénaline, d’excitation, de peur… si ça me manque ou pas.
Je suis dans mon lit.
Je me touche.
Si, ça me manque.
Mais j’ai besoin d’une pause.



8 janvier – Sauna

Je suis nue comme un ver, le corps en sueur, dans la chaleur étouffante du petit sauna.
Le père d’Elsa me regarde, l’air songeur, son sexe est caché par la serviette blanche. Je lutte intérieurement pour ne pas me cacher derrière la mienne. Je suis sûre qu’il bande.
Il fixe mes seins pointus, plus que ma petite culotte trempée de sueur.
J’écarte légèrement les cuisses sans le quitter des yeux.
– Venez.

***

  C’était tout bête.
Elsa nous rebat sans cesse les oreilles du sauna pour quatre personnes installé chez elle – sa famille est originaire de Suède.
Elle secoue habituellement sa tête blonde, nous fait observer la qualité laiteuse de sa peau, combien cette manière de transpirer une fois par jour est bon pour la santé, et nous dit qu’on peut venir y passer une heure quand on veut.
Ce matin, elle avait un rendu à 11h. Je me suis pointée chez elle deux heures avant, pour l’aider, et, quand j’ai vu que son père était là… j’ai eu l’idée.
– Je pourrais aller dans ton sauna, quand on aura fini ?
Son visage s’est éclairé.
– Bien sûr, tu n’auras qu’à rester jusqu’à ce que je revienne !
J’avais le coeur qui battait à tout rompre. Son père m’a connue collégienne. Est-ce qu’il me repousserait ?

***

  Il hésite.
Je me lève et l’attire à moi – je suis assise sur le banc de bois, rendu brûlant par la vapeur étouffante, il est debout, mi-nu.
Je tire lentement la serviette.
Il ne porte rien dessous.
Et il bande.

***

  Le reste a été un jeu d’enfant.
Une fois Elsa partie, je me suis déshabillée dans la chambre, je me suis enroulée dans une serviette, et je suis descendue demander à son père, un peu abasourdi et intimidé, de me montrer comment il faisait fonctionner le sauna.
L’air timide.
Une ingénue.
Je lui ai demandé de venir avec moi, s’il voulait, que ça ne me dérangeait pas. Il s’est déshabillé sans me quitter des yeux.
Grand, blond, bien fait, yeux bleus.
Deux fois mon âge au moins.
A peine entrée dans le sauna, j’ai laissé tomber la serviette. Il n’a pas protesté un seul instant.
Je me demande s’il regrette que j’aie gardé la culotte. Certainement.

***

  Je lape lentement le gland gonflé, la queue à la main. Il me regarde en silence, un sourire angélique aux lèvres.
Je lui ai dit:
– Juste avec la bouche.
Il a hoché la tête en silence et m’a laissé toucher son sexe.
J’écarte les mâchoires et je le happe, avec douceur mais détermination, la queue est solide, veineuse et humide, couverte de sueur,  elle glisse dans ma bouche, puis dans ma gorge, je la mène aussi loin que possible avant de remonter en la gardant contre ma langue tout du long.
J’aime.
Ça fait moins de dix jours que je satisfais des garçons – des hommes – mais je sais que je progresse. Je souris intérieurement avant de l’avaler de nouveau, loin dans ma gorge, puis juste du bout des lèvres, je suçote le gland, l’aspire comme pour lui faire un suçon, je joue avec, le titille et le caresse, je le masturbe longuement puis je le gobe encore, très loin, sans prendre garde aux flots de salive qui dégoulinent sur mon menton chaque fois que je reprends mon souffle.
 Je me caresse la chatte sans y penser vraiment.
J’ai de plus en plus envie de céder, d’y fourrer un sexe dur et doux, de me laisser aller sous les assauts excités d’un homme, pour voir, pour progresser, pour ressentir plus intensément le plaisir que j’ai à chaque fois que j’en fais jouir un sur ma langue, sous mes doigts…
Il gémit, j’ai accéléré, je bave abondamment, la salive me coule du menton, il me regarde et semble adorer, je laisse les flots d’écume transparente dégouliner sur mes seins nus.
Il ne me touche pas, il me laisse faire, je le mordille et m’enfonce encore, dans un gargouillement étouffé, ma main tourne sur ma chatte trempée, affamée, sous la culotte claire, il attrape soudain sa queue et la branle fermement en appuyant son gland ovale contre ma langue. Je ne bouge plus, il se contracte en meuglant et je souris en recueillant le sperme directement dans ma gorge, je le bois à la source, chaque lampée est une délivrance, ma revanche a le goût d’homme et j’aime cette saveur riche et jouissive…
Un dernier spasme dépose une goutte sur mes lèvres, il s’écarte, se penche, m’embrasse, hésitant.
Je ne le repousse pas.
Il sourit.
Je m’installe plus confortablement sur le banc de bois, tremblante malgré la chaleur étouffante.
J’ouvre les cuisses devant lui.
– Juste la bouche. Dix minutes.
Il tire ma culotte sans me l’enlever et fourre sa langue dans les plis de ma chatte rasée.
Je gémis lorsqu’il enfonce son nez dans la mouille abondante.
J’ai besoin d’aller plus loin.
C’est un début.

Leave a Reply