Les explorations d’un couple ordinaire – Partie II
‘’Ma chère petite soumise, je suis on ne peut plus fier de toi, tu as su aller au-delà de tes appréhensions pour dépasser tes limites. Je crois de que de nouveaux horizons s’ouvrent à nous.
Mais n’oublie pas ton petit compte rendu’’.
RRRRRh, il m’énerve avec ça. Je ne suis pas encore redescendue de que j’ai fait avec lui qu’il me rappelle déjà à mes devoirs…
Je sais bien que c’est pour pouvoir avancer au mieux dans cette nouvelle relation (couple normal, libertin et maintenant dominant / soumise), pour comprendre mes envies, mon plaisir, mes peurs, mes douleurs mais il sait combien j’ai du mal à coucher des mots sur ce que je ressens.
Mais allons-y cela me fera revivre ces minutes de peur / plaisir.
‘’Clac, clac, clac’’ en entendant cette sonnerie sur mon téléphone qui me fait tellement honte quand je suis avec d’autres : il s’agit d’un enregistrement du bruit de la cravache sur mes fesses, je sais que j’ai un message de mon maître.
Presque toujours se sont même des ordres. Mon cœur se met donc à battre à un rythme plus soutenu.
‘’rdv à 18h dans ce chemin (voir la photo Google maps jointe), tu gareras ta voiture dans cette entrée de pré. Tu devras m’attendre les mains sur le capot, ta jupe relevée sur ton cul, sans dessous, et tu mettras un foulard sur tes yeux. Une fois que j’aurais jouis, tu compteras jusqu’à 200 avant de l’enlever.’’
Il est fou, me donner rendez-vous là-bas alors que n’importe qui pourrait me voir. Il sait que j’ai peur de me montrer, que l’exhibitionnisme ne me dit rien. Mais il faut savoir dépasser ses limites comme il dit et nous avons ce mot de sécurité si vraiment je ne suis pas bien.
J’ai quand même mis quatre heures avant de me décider et de lui envoyer cette réponse où je me soumets à ses ordres. Mais j’ai confiance en lui, il me fait découvrir un monde inconnu fait de plaisirs que je ne soupçonnait pas. De frustration certes, de douleurs aussi mais à la fin quel feu d’artifice, quelle révélation sur moi, je ne me reconnais plus.
Cette après-midi la concentration a été loin d’être optimale. Que va-t-il me faire ? Va-t-il me prendre ou juste me frustrer en ne jouissant sur moi après s’être masturber ? Quelqu’un va-t-il nous voir ?
Toute ces questions tournent dans ma tête.
17h00 je sors du boulot en avance pour passer chez moi, me rafraîchir et aussi pour ne pas être en retard car ce sont deux choses que mon maître ne supporte pas : que je sois en retard et pas ‘’fraîche’’ même après une journée de travail. J’ai déjà été puni pour ces choses et mes fesses s’en souviennent. Mais pourquoi y repenser fait-il naître des papillons en moi ? Pourquoi ces souvenirs de coups de cravache font-ils naître du désir ? Suis-je folle ? Mais j’aime cela j’ai même désobéis pour être punie.
Voilà pourquoi il est si surpris de constater à quel point je suis humide à nos rendez-vous et aujourd’hui ces fichus bouchons pour traverser le pont me laisse du temps pour me rappeler nos aventures. Que ces mois sont intenses et bons.
Enfin j’arrive dans ce chemin, je roule doucement pour bien m’assurer que nous sommes seuls. Je trouve le lieu du rendez-vous. Ouf, cinq minutes d’avance. Mon cœur cogne dans ma poitrine. Où est-il ? J’attends le dernier moment pour me jeter dans la fosse aux lions. Je mets ce foulard qui m’isole du monde et prends ensuite la position demandée. Que va-t-il se passer maintenant ? Mon cœur bat si fort que le sens dans mes joues. Que fait-il ? Il ne se passe rien, juste le doux bruit des oiseaux, d’un tracteur dans une prairie. Combien de temps va-t-il me laisser ainsi, je perds la notion des minutes je commence presque à paniquer.
Sur cette impression une main se pose sur mon dos. Je crois que je n’ai jamais autant sursauté de ma vie. Cette main est rassurante, douce et chaude. Mon souffle s’apaise. Une autre main se pose sur mes fesses toute aussi caressante.
Mais ‘’et si ce n’était pas lui’’ ? Je me tends de panique. Comment savoir ? Le mot ‘’panda’’ est presque sur mes lèvres quand une main par directement sur le centre de mon plaisir. Comment ai-je pu douter ? Cette façon de me caresser, c’est forcément lui. Lui seul me connaît aussi bien. Lui seul que la meilleure façon de me détendre est un orgasme. Et il ne se fait pas attendre, je me mords les lèvres pour ne pas crier ce plaisir présent depuis des heures dans mon ventre.
Mais, il ne me laisse pas le temps de récupérer que ses doigts sont en moi et bougent énergiquement.
Je sais ce qu’il cherche, on en a parlé. Lui veut me convaincre que toutes les femmes peuvent être fontaine. Mais je sais que le lieu n’y est pas propice, je ne suis pas détendu à 100% mais, en tout cas suffisamment pour qu’un deuxième orgasme me foudroie. Cette fois-ci je n’ai pas pu retenir ce râle de plaisir. Ses doigts sont vraiment magiques.
Nous n’avons échangé aucun mot et je sais que c’est lui qui dira les premiers s’il le souhaite, je n’ai pas le droit de prendre la parole. Ses mains se sont éloignées de moi. Que fait-il ? Une sensation de froid métallique entre mes fesses, mon maître a donc apporter mon bijou de fessier comme il dit.
J’ai toujours aimé la sodomie, dès mon deuxième rendez-vous avec celui qui aujourd’hui est mon maître (nous avions déjà passé une nuit torride lors de notre première rencontre), je lui ai avoué adorer cela. Je ne peux pas m’en passer, même lors de mes séances solos.
La suite est beaucoup plus floue pour moi, j’ai été prise dans un tourbillon de plaisir. J’ai été prise tout court aussi… J’ai eu beaucoup de mal à garder la position demandée sous l’effet de ses puissants coups de hanche et de la jouissance permanente dans laquelle j’étais. L’état de mes fesses prouve aussi que ses mains s’y sont appliquées pour autre chose que des caresses. Qu’ai-je fait ? Parler ? Me toucher ? Bouger ? Mais j’aime ses fessées.
Je me suis ensuite retrouvée à genoux devant lui pour recevoir son offrande. C’est encore quelque chose que je lui ai avoué dès notre premier soir où je l’ai bu sur son canapé. Oui, j’aime le sperme. En moi, sur moi, le boire, le recevoir….
Aujourd’hui, il a décidé de venir sur ma figure ce liquide chaud est visqueux coule sur moi une partie va dans ma bouche. C’est dans ces moments là que je me sens la plus soumise. Je lui appartiens totalement, il peut faire de moi ce qu’il veut et j’aime cela.
Déjà, il s’en va. Il ne reste plus qu’à compter pour constater qu’il a disparu.
Je regagne donc ma voiture et m’essuie sommairement. Il ne faudrait pas que les gendarmes me contrôlent comme ceci. Quoique son esprit tordu est bien capable de me sortir un truc comme cela.
Je rentre donc à la maison où nous allons nous retrouver amoureusement, nous ne parlerons pas de ce qu’il s’est passé mais je sais déjà que cette aventure nous a ouvert l’appétit et que la soirée sera chaude… Déjà que ces mots ont réveillé mon envie de lui.
J’ai vraiment l’impression de virer nymphomane, mais je m’en fous avec lui je peux être moi comme jamais.
Merci mon maître, merci à vous.
Vous êtes ce qu’il m’est arrivé de mieux.