Entre Amis,  La Plume de Florean,  Petits Flirts entre Amis II

Autour de Petits Flirts entre Amis – Chapitre 02

Laurent


– Oh, Laurent, tu es déjà là ? C’était bien ?
Sylvie est en jean noir et haut rose très serré, suffisamment transparent pour que je voie le motif de son soutien-gorge et la couleur foncée de ses mamelons au travers. Il n’est pas encore dix heures du matin, mais elle est déjà pimpante mais extraordinairement naturelle.
C’est ce qui m’a plu chez elle, sa grâce infinie, la séduction timide et calme qui émane de la manière dont elle se tient, la manière dont elle bouge, dont elle sourit, dont elle me regarde. J’ai de la chance de l’avoir pour compagne. Elle me laisse prendre du bon temps avec ses amies, mais c’est elle que j’aime.
– Oui. Désolé de ne rentrer que maintenant. Yen nous a peu laissé de repos… tu sais comment elle est…
Je peux voir dans ses yeux la pointe d’envie.
Jamais de jalousie, avec Sylvie, juste un regret de ne pas partager ces moments. Elle a envie de batifoler avec Suley, Alain et Stephen pendant que je la regarde et je la soupçonne de rêver de se retrouver avec Christine-Yen seule-à-seule.
– Oh. Tu veux me raconter ?
Le ton est léger, mais je sais qu’elle ne veut pas savoir. Je la prends dans mes bras.
– Non.
 Elle a maigri, ces dernières semaines, elle est fine, svelte – elle se trouve trop maigre – mais elle garde son cul rondelet que j’aime caresser.
– Oh, je vois, tu te fais cachotier…
Je souris en coin. Dommage que je sois si crevé, elle est magnifique, ce matin. Elle m’embrasse. Je lui rends le baiser.
– Et toi, tu veux me raconter ?
Elle rit, soudain timide.
– Tu es bien curieux…
Je glisse mes mains sur ses petits seins. Elle penche la tête de côté, flattée. Mes mains parcourent ses hanches menues, son cul, doux et ferme sous son jean noir.
– Je suis toujours curieux de ce que vous faites entre filles.
Elle sourit, énigmatique.
– Je te montrerai, un jour.
L’idée me plaît.
– Vrai ?
Sa main glisse sur mon pantalon, elle ouvre les boutons d’un geste leste.
– Mmm mmm. Je suis sûre qu’il en reste un peu.
Elle saisit mon sexe fermement et trouve une érection légère. Je ne vais jamais pouvoir…
– Qu’il reste quoi ?
Elle rit silencieusement et me mordille l’oreille.
– Devine…
Elle m’embrasse le cou, lascive. Je suis si fatigué ! Après Yen, je ne sais pas si je pourrai encore fournir pour Sylvie. Je ne me vois pas le lui dire, pourtant.
– Qui sait… si tu es très gentille avec moi…
Elle se penche et me prend entre ses lèvres. Elle m’avale complètement. Je n’ai jamais compris comment elle y parvient, elle a une petite bouche en cœur mais elle a une façon d’écarter les mâchoires, d’ouvrir sa gorge, qui font qu’elle peut m’engloutir sans même y penser.
Elle remonte, me lèche lentement le pruneau et s’agenouille en me masturbant patiemment. Je bande mou. Elle glousse gentiment.
– Hi hi. Je vois qu’il faut que je t’aide un peu… voyons… Est-ce que tu veux vraiment savoir ce que nous avons fait entre copines hier soir ?
L’idée me réveille. Mon ventre s’échauffe. Elle me lape doucement sous le gland, coquine.
– Ah ça, ouais… !
Elle me sent durcir entre ses doigts au vernis rose.
– Oh… Monsieur est vraiment, vraiment curieux ce matin… et bien… il y a eu beaucoup de baisers… Olivia embrasse si bien…. et un long bain très chaud… dans tous les sens du terme. Tu connais la baignoire d’angle dont Souley est si fier… je comprends mieux son utilité maintenant.
Je respire plus vite. Cette fois, je  bande pour de bon. Elle me gobe encore, mais je veux en savoir plus. Je la laisse faire un moment avant de demander :
– Et… ?
Elle sourit, la queue dans la bouche, les yeux plissés. Elle se libère sans se presser, joueuse. Elle avale la salive qui perle de ses lèvres luisantes.
– Elles m’ont épilée durant le bain – j’étais la seule à ne pas être préparée ainsi. Je me suis assise sur le rebord, les cuisses écartées, j’ai eu autant droit au rasoir qu’à leurs langues… et crois moi, Suraya sait y faire.
Elle gémit sur la fin de sa phrase, les lèvres à quelques millimètres de ma queue dressée, j’ai mal dans les bourses, dans le ventre, je sens que je ne vais pas tarder à venir. Elle me masturbe plus profondément, plus rapidement, maintenant.
– Continue !
Je parle autant de son récit que de sa caresse. Elle comprend.
– Je te montrerai la suite… j’inviterai Yen ici. Je la déshabillerai devant toi. Je la sucerai pour toi… je lui ferai… tout…sous tes yeux… et tu regarderas en te caressant, sans savoir à quel moment on t’invitera à nous rejoindre, ni même si on le fera… Ou peut-être que ce sera Suraya et ses seins de poupée siliconée… elle fait quelque-chose avec sa langue, une manière de… tortiller le clito… c’est divin, subtil, je pars tout-de-suite… même avant l’espèce de prise avec ses doigts en crochets qu’elle introduit dans le vagin une fois que sa partenaire est bien mouillée…mmm…
Elle se caresse par-dessus son jean noir, tout en m’astiquant de plus en plus vite, c’en est trop, j’explose, un sperme liquide qui me vrille le ventre jaillit sur sa joue, elle sursaute et tend la langue pour y recueillir mon plaisir clairet mais intense, elle me regarde en m’essorant lentement, elle attend le dernier spasme, le tremblement détendu qui marquera la fin de ma jouissance, elle boit les gouttelettes les unes après les autres en petits lapements gourmands. Enfin, je vacille de fatigue, elle se relève et m’embrasse avant de s’essuyer la commissure des lèvres avec l’index et de le porter à sa bouche d’un air d’ange.
– Merci ma belle…
Elle sourit.
– Je savais qu’il en restait un peu pour moi… va te reposer. Ce soir, je t’attendrai dans le lit… toute nue… je t’attendrai… pour te montrer comme je suis bien épilée… j’espère que tu feras preuve d’imagination…
Je souris, les jambes flageolantes, le ventre vidé.
– J’essayerai…
Elle m’embrasse.
– Alors reprends des forces, parce que je ne te lâcherai pas avant d’avoir eu mon compte…
Je me dirige vers la chambre en baillant.
Je sais qu’elle est sérieuse. Je ne veux pas la décevoir. Je ne sais absolument pas comment je vais avoir l’énergie pour, mais je la trouverai.

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