Alysha,  La Plume de Florean,  Le Contrat

Le Contrat d’Alysha – Chapitre 11

J’étais devant l’ordinateur, sur la boîte mail d’Alysha.
Partiellement soulagé, partiellement atterré. Comme depuis le début de cette drôle de relation à trois, dont Alysha n’était pas consciente, je ne savais que penser.
Le premier mail avait été envoyé par Alysha, le soir précédent. J’étais rentré une bonne heure après les ébats dont j’avais été témoin, Manu et Alysha discutaient autour d’un verre, j’avais fait comme si de rien n’était, leur comportement avait été irréprochable. Nous avions plaisanté et ri, et, en partant, Manu m’avait indiqué qu’il me rappellerait le lendemain. Je ne savais toujours pas ce qu’il allait me dire. Alysha avait parue tout-à-fait détendue lorsque nous avions fait l’amour, juste après le départ de mon ami, dans le vestibule, à même le sol. J’avais léché ses seins aux traces sèches lorsqu’elle m’y avait invité, coquine, garce. Elle y avait pris un plaisir pervers. Moi aussi. Je lui avais dit tout mon amour. Elle aussi.
Le mail ne faisait pas sens.

« Monsieur,
Je me vois au regret de dénoncer notre contrat, pour raisons personnelles.
Je vous rendrai l’argent de celui-ci selon les modalités qui vous conviennent.
Bien cordialement,
Alysha Rocher. »

Bléry avait répondu une heure plus tard.

« Mademoiselle,
Je n’accepterai une rupture de notre contrat que si les raisons en sont circonstanciées. Je vous attends jeudi pour notre séance hebdomadaire.
Bien à vous,
Victor Bléry. »

Alysha n’avait répondu que le lendemain matin. Ce matin donc.

« Monsieur,
La « clause particulière » n’est pas compatible avec ma vie de couple. Merci de votre compréhension.
Bien cordialement,
Alysha. »

La réponse de Bléry n’avait pas traîné, à peine dix minutes plus tard.

« Mademoiselle,
Notre contrat tient toujours. Conformément à notre avenant secret, je suis seul à même de décider si mon plaisir est satisfait ou non. Veuillez vous présenter ce jeudi, à 21 heures, afin que nous procédions à votre première punition, qui sera une autre expression de mon plaisir. Celle-ci réparera le préjudice subi. Je suis de mauvaise humeur pour la journée, par votre seule faute.
Lavez-vous bien les dents.
Victor. »

Alysha n’avait pas encore répondu. Je fermai les yeux en hochant la tête piteusement. Je bandais, de manière incontrôlée, irrépressible, je me retenais à peine de sortir ma bite et de m’astiquer devant le dernier mail.
« Lavez-vous bien les dents » ?
Quelle phrase méprisable, indigne, comment pouvait-il s’adresser à ma compagne à moi de cette manière ?
Et pourtant… ces mots avaient déclenché mon érection.
Je revis Alysha sucer son énorme queue pour la première fois, écartant la mâchoire à se la faire péter, et essayant de la glisser entièrement dans sa gorge, radieuse, heureuse, affamée.
Belle.
Je la revis, se faire sodomiser par Bléry, pour la « signature » du contrat, dans le sperme et la douleur, comme elle hurlait de plaisir, elle qui s’enfonçait toute seule sur le pieu dressé, sans qu’il ne bouge d’un iota…
J’avais signé avec elle, pour ces 100 000 euros. Je l’avais laissée se prostituer pour moi. Il la traitait de pute, mais j’étais celui qui l’avait laissée partir sur cette voie. J’étais son mac, son proxénète, aussi coupable qu’elle, certainement.
Le téléphone sonna.
Ma secrétaire.
– Monsieur Fresnel, mademoiselle Rocher est ici.
Alysha ? Ici ?
– Faites-la entrer.
Je fermai le navigateur internet, et attrapai les dossiers devant moi, histoire de lui faire croire que je bossais.
Je cachai mon érection en me rapprochant du bureau.
Pourquoi venait-elle ? J’inspirai lentement. Calme.
Alysha entra. Elle avait tiré ses cheveux en une queue de cheval serrée à l’arrière de son crâne, qui lui donnait un air dur, sévère. Elle portait un tailleur rouge étriqué qui dessinait sa silhouette magnifique et la rendait désirable. Le chemisier pigeonnant ne faisait rien pour arranger les choses. Mes yeux se fixèrent sur la falaise immense qui s’ouvrait entre ses gros seins, et j’eus du mal à les en détacher. J’y parvins, pourtant.
–  Chérie ? Un problème ?
Ma voix était sincère. Je n’en fus pas peu fier.
Elle me regarda longuement. Ses yeux clairs me transpercèrent le coeur.
– Viens à la maison avec moi. Je dois te parler.
Elle vint tout contre mon bureau, et se pencha. La falaise entre ses seins dégringola vers moi, m’appela, deux pastèques couleur de sable qui me tendaient les lobes. Je résistai. A peine.  Queue dressée dans mon slip.Si elle y mettait la main, j’étais foutu.
– Me parler ? On ne peut pas le faire ici, chérie ? J’ai beaucoup de travail, et le juge…
Elle m’interrompit.
– S’il-te-plaît.
 C’était le moment de sauter le pas. Si j’acceptais de la suivre, elle m’avouerait tout, je le savais. Je déglutis. J’avais vu qu’elle tenait à moi, à notre couple, hier lorsqu’elle avait baisé Manu, et ce matin, dans ses mails. Il fallait bien que je lui donne quitus de sa sincérité. 
Est-ce que je voulais qu’elle me le dise ?
Est-ce que je voulais qu’elle continue de satisfaire Bléry, pour son fric et pour ses fantasmes.
Et que je reste le voyeur invisible de ses orgies ?
Elle contourna le bureau. Me prit la main.
Elle se pencha vers moi et m’embrassa sur les lèvres.
Elle me mit la main sur les lèvres, puis se serra contre moi, me parla à l’oreille, ses deux bras autour de mon cou.
– Notre couple est plus important que tout. (baiser léger) Sans toi, je n’ai pas de vie, pas d’inspiration. (baiser) S’il-te-plaît. (baiser) Viens à la maison. (baiser)
J’acquiesçai silencieusement. Elle m’embrassa en me tenant les deux joues entre ses mains. Je me demandai comment était mon haleine. Sa langue fouilla ma bouche, ses lèvres avaient un goût de gloss.
– Viens.
– Ok.
Fin des faux semblants. J’avais une boule dans la gorge. Pourtant, je ne souhaitais certainement pas que cette situation perdure ?
Non ?
Elle me prit par la main.
Nous sortîmes du bureau.
Elle me mena vers l’ascenseur – il n’y a qu’un étage entre mon bureau et le rez-de chaussée, je prenais l’escalier, habituellement – et l’appela. Il arriva immédiatement, elle m’y attira par la main. Les portes se refermèrent, l’ascenseur commença sa descente. Elle appuya sur le bouton d’arrêt. La cabine se bloqua entre les deux étages.
– Qu’est-ce que tu fais ?
Elle m’embrassa passionnément sur la bouche.
– Prends-moi.
– Ici ? Tu es folle !
Elle se fit mutine.
– Je serai silencieuse, promis.
Elle écartait déjà le col pigeonnant de son chemisier, ses nichons jaillirent, hypnotiques. Elle les colla à moi, glissa le long de mon corps, s’agenouilla, fit sauter ma braguette d’un index habile, tira mon boxer vers le bas et se saisit de ma queue dressée, qu’elle plaça entre ses seins nus.
Je ne savais pas comment réagir. Ne voulait-elle pas tout m’avouer, finalement ?
Il y avait quelque chose de pictural dans ce tableau, le gland gonflé, qui sortait, tel un pistil, des deux lobes couleur de sable nimbés des pétales du chemisier blanc et de la veste de tailleur rouge, prêt à être butiné.
Elle massa mon sexe avec ardeur entre ses seins doux, dans un mouvement très érotique de va-et-vient, ma pine disparaissait et réapparaissait entre les gros melons généreux qu’elle aplatissait avec ses deux mains, ne laissant que les tétons dressés dépasser de ses doigts. Je pensai à Manu, branlant frénétiquement son sexe tordu au-dessus de ces monts dorés. Mon excitation redoubla d’intensité.
Quand sa langue entra dans la danse lascive, je me détendis, et appréciai la fellation enrichie des caresses mammaires.
Je me noyai rapidement dans une tornade de sensations incohérentes, mélangées, la texture douce des seins, la salive, les dents, la langue serpentine et agile sur ma queue…
Elle sentit que l’excitation menaçait de me submerger les sens, et qu’elle risquait de me faire éjaculer dans sa bouche avant que nous ayons pu faire l’amour dans l’espace exigu de cette cabine d’ascenseur. Elle écarta ses nichons rougis par le frottement, et me suça plus lentement, en faisant glisser ma queue sur sa langue du gland jusqu’aux couilles, qu’elle aspira longuement. Délicieux, mais moins dangereux.
Elle se releva en frottant à nouveau ses seins massifs sur toute la longueur de mon corps, du pubis à la poitrine, et m’embrassa vigoureusement, avant de se retourner, et de relever sa jupe droite trop serrée. Je contemplai son cul comprimé par le tissu rouge, qui apparaissait peu à peu, et frottai mon sexe tendu contre la petite culotte noire.
Elle se pencha un peu en avant, la cabine ne laissant pas beaucoup de place pour ce genre de gymnastique, et fit glisser sa culotte le long de ses cuisses. Elle me tendit alors ses fesses, les deux mains sur chacun des lobes rebondis, pour me donner accès à ses régions intimes.
– Prends-moi.
Je souris intérieurement en me baissant un peu pour l’honorer.
Ma queue se fraya un chemin le long de sa chatte, en testa l’humidité – abondante – et, en deux coups de reins, je pénétrai rudement dans le vagin glabre, en écrasant  littéralement Alysha contre la paroi de l’ascenseur.
– Ouh ! Mon amour !
Mon coeur se tordit de jalousie et d’indignation à ces mots – comment osait-elle encore m’appeler « mon amour » après s’être donnée aussi scandaleusement à tant d’hommes ? Je donnai des coups de pine endiablés, cherchant à me venger par le plaisir égoïste, encouragé par ses gémissements discrets, et espérant, inconsciemment, lui faire oublier les sensations que Bléry et Manu avaient pu lui faire ressentir.
– Plus fort ! Plus fort ! Aah !
Ses mains quittèrent son cul et passèrent devant, ses doigts vinrent me saisir la verge, et la guider le rythme, elle me branlait en haletant, féroce, sauvage, indomptable.
– Ah ! Encore ! Ah ! Plus fort plus fort !
Je compris, dans ce petit ascenseur étroit, que je ne pourrais jamais plus assouvir complètement le besoin de sexe d’Alysha – et que je devais accepter ce fait si je voulais la garder.
Je ne pouvais être tous les hommes pour elle.
Est-ce qu’elle le savait aussi ?
Est-ce qu’elle me trompait depuis le début de notre relation ?
Il faudrait que je sache, mais plus tard, pas maintenant.
Je me collai à son cul et la serrai fort dans mes bras, croisant mes mains sur ses nichons formidables, heureux de sentir leur douceur au creux de mes paumes, tâtant leur fermeté, leur galbe, leur souplesse. Ses mamelons réagirent à la caresse, ses tétons se dressèrent, leur contact m’électrisa, elle poussa sur son cul et me massa la queue avec sa chatte, en la contractant et la relâchant plusieurs fois, ondulant légèrement le bassin pour accompagner cette ronde coquine.
– Mmmmh..,
Ma respiration devint entrecoupée, j’allais venir, Alysha le sentit, se releva d’un coup pour m’expulser d’elle et se retourna, à genoux, en attrapant ma bite au passage. Elle me branla frénétiquement entre ses seins, jusqu’à ce que j’explose dans ce creux divin, aspergeant de sperme clair le cou et le menton d’une Alysha souriante et magnifique – plus radieuse encore que lorsque Manu l’avait aspergée la veille. Elle me termina à la bouche, j’admirai son côté mangeuse d’hommes sexy, culotte au sol, jambes écartées, jupe relevée jusqu’à la taille, seins nus soutenus par les bords de son chemisier blanc, sur lesquels des perles de jute coulaient, lèvres fermées sur ma queue tendue.
Elle me lécha jusqu’à ce que mon érection dégonfle, replaça mon sexe dans mon boxer, zippa la fermeture éclair de mon pantalon et se releva, en ramassant sa culotte au passage. Elle essuya lentement le sperme sur son menton avec ce chiffon improvisé, réajusta son soutif sans se nettoyer, comme la veille, là encore,  et plaça la culotte souillée entre ses nichons avant de boutonner complètement le chemisier.
Elle tira sur sa jupe pour la replacer correctement sur ses fesses nues, puis m’enlaça tendrement avant de m’embrasser.
– Je t’aime, Denis.
Je hochai la tête.
– Je t’aime aussi.
– Je t’invite à manger, et je te laisse à ton travail. Je ne veux pas être une égoïste.
Mon coeur tressauta.
– Tu ne voulais pas discuter à la maison ?
Elle haussa les épaules et me caressa la bite à travers mon pantalon.
– Ce n’est plus si pressé.
Une certaine euphorie m’emplit les sens, mêlée de déception. Je n’aurais pas à faire face tout de suite à la vérité. Cela me soulageait.
Etais-je heureux qu’elle ne veuille pas renoncer à Bléry et à ses perversions ?
Non. Oui.
C’était compliqué.
Elle débloqua le bouton d’arrêt de l’ascenseur et nous continuâmes notre descente.
Je savais qu’elle devait continuer à me tromper pour que notre couple tienne le coup.
Mais allait-elle le faire ? Et comment le savoir, si elle renonçait à Bléry et commençait à papillonner à droite à gauche sans que je le sache ?
Aucune des solutions ne me convenait.
Comment sortir entier de cette situation délicieusement infernale ?

****

Manu était assis en face de moi, dans mon bureau. Il touillait son café, mal-à-l’aise.
– Et tu me dis ça de but en blanc ?
Ma voix manquait de tonus. Il venait de tout m’avouer. C’était mon ami.
– Je suis désolé. Je ne lui ai pas résisté. J’aurais dû. Elle m’a montré ses seins, je n’ai rien pu faire. Je suis pleinement fautif, Denis, je ne cherche aucune excuse. Si tu veux me casser la gueule, je te laisse faire, je le mérite.
Je soupirai.
– Merci de me l’avoir dit.
– S’il y a quelque chose que je peux faire…
Je reniflai d’un air faussement joyeux.
– Evite de baiser ma femme, à l’avenir.
Il esquissa un sourire gêné.
– Pour qu’on soit quitte, je peux demander à Elsa de partager une soirée avec toi.
Sa femme était mignonne, petite, brune, explosive. L’idée me fit sourire.
– Merci, mais non.
– J’insiste, mon ami. Je veux réparer les choses.
Je le raccompagnai à la porte, cachant mal ma tristesse soudaine.
– On verra. Parle-lui en, déjà, et si elle accepte, dis-le moi.
Il parut soulagé.
– On fait comme ça.

****

La petite Bléry se tend sur ma queue, elle tremble dans sa jouissance.
Elle est plus détendue maintenant, et a même accepté de m’embrasser sur les lèvres.
Un dernier tressautement, elle serre les cuisses, m’enserre le sexe dans sa chatte étroite.
Elle ne perd pas de temps, sa bouche avale bientôt ma bite, je sens ses dents, j’explose rapidement, son petit corps fin m’excite, elle accepte le sperme sans protester, le laisse déborder de ses lèvres, et l’avale en grimaçant.
C’était mieux, cette fois.
Elle apprend.

***

– Denis Fresnel, j’écoute ?
– Allô ? L’avocat ? Qu’est-ce que vous faites, ce soir ?
Bléry.
– Je n’ai rien de prévu.
– Venez donc à mon bureau, disons… 20h15, si ça vous va. Votre cliente va vivre une expérience intéressante, je suis sûr que vous aimerez.
Je me redressai dans mon fauteuil.
– Je ne comprends pas… n’a-t-elle pas dénoncé votre contrat ?
Presque une semaine s’était écoulée depuis le presque aveu d’Alysha, et aucun autre mail n’avait été échangé entre eux, j’avais vérifié !  Qu’était-ce à dire ?
– Ah, vous êtes au courant de son petit coup de grisou ? Non, mon vieux, elle est revenue vers moi dès que j’ai haussé le ton – faut du cran à une femme pour se passer de ma queue, vous savez !
Il éclata de rire. Mon coeur tomba dans mon estomac.
– Je vois.
Ma voix tremblait.
– Alors c’est d’accord ? 20h15 ce soir à mon bureau ?
Je déglutis silencieusement. Ma décision s’imposa d’elle-même.
– Je serai là.
– Je vous attends, à ce soir.
Je raccrochai.
Une semaine à peine ! J’avais réussi à croire qu’elle avait renoncé, elle avait été… si proche de moi, si affectueuse, si pleine d’enthousiasme au lit, et dans nos conversations, tout avait été si parfait… Je pensais que Bléry, c’était du passé, un manquement dans nos vies à tous les deux, une faute … J’avais supposé qu’elle avait vraiment fait une croix sur ce contrat stupide. Tout recommençait  donc ? J’avais du mal à le croire.
Non. Impossible. Bléry en serait pour ses frais, il ne verrait pas Alysha ce soir. Et je serais là pour constater sa déconfiture.

****

Je poussai la porte du bureau de Bléry à 20h15 précises. Elle m’avait appelé, un peu après le premier coup de fil du matin, et m’avait expliqué qu’elle avait une réunion de travail exceptionnelle ce soir. Que je n’avais pas à m’inquiéter. Qu’il y aurait un dîner, peut-être, mais qu’elle ne rentrerait pas tard.
Ses premiers mensonges. J’avais eu le coeur serré, en raccrochant, et m’était promis d’en finir avec cette aventure malsaine. D’une manière ou d’une autre.
Mais j’étais là, et un Bléry hilare m’accueillit.
– Ah, l’avocat, prêt à vous rincer l’oeil ?
– Bonsoir.
– Asseyez-vous, asseyez-vous. Tenez, enfilez ça.
Il me tendit une veste bleu foncé et une casquette de chauffeur.
– Vous conduirez ma Mercedès, ce soir, vous ferez office de chauffeur. Vous avez déjà conduit une automatique ?
J’acquiesçai, en fronçant les sourcils, soudain inquiet.
– Mademoiselle Rocher va me reconnaître…
– Il y a une vitre de séparation à l’intérieur de la voiture – elle vous permettra de voir sans être trop visible.
– Très bien.
J’enfilai le vêtement.
– Et où dois-je vous conduire ?
– Dans une petite ruelle, une contre-allée près du Boulevard Suchet*, non loin d’ici. Vous n’aurez qu’à suivre les instructions du GPS.
Je hochai la tête.
– Que devrais-je faire lorsque vous serez au restaurant ?
Il rit à gorge déployée.
– Allons, mon vieux, rassurez-vous, votre cliente sera la seule à manger et à avaler quoi que ce soit… c’est une surprise !
Il se leva et me fit signe de le suivre.
– Venez.
Nous descendîmes au sous-sol, où trônait, parmi les voitures des employés de Bléry, une superbe Mercedès rutilante.
– Voici les clés, installez-vous, nous serons là d’ici trente minutes.
Je hochai la tête et m’installai au volant.

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