L'Emoi d'Ana,  La Plume de Florean

L’Emoi d’Ana – Chapitre 03

J’avais traîné ce matin pour m’habiller – il faisait à nouveau frais le matin, après le redoux du Printemps naissant, je voulais être sexy mais pas congelée…
J’avais opté pour une longue jupe noire et ample, un haut noir moulant et une veste claire en daim, qui m’arrivait aux fesses à peu près. Sous la jupe, un string, plus pour me sentir féminine que pour l’allumer vraiment et mes cuissardes noires qui montaient jusqu’au-dessus des genoux.
Maquillage léger, un fond de teint pâle pour cacher les imperfections de ma peau et lisser mon nez – que je trouve trop… patate, un rouge à lèvres rose tendre, de l’ambre sur mes paupières, et une goutte de parfum doré au creux de mon cou.
Je m’apprête à partir quand mon portable sonne brièvement.
Un sms.
De lui.
« Pas possible ce matin. Cet après’m, chez toi. Quelle heure ? »
Chez moi ?
Mes parents et mon frangin travaillent, mais c’est risqué. Et je manque deux cours ?
Je ne réfléchis pas. Mon coeur bat à tout rompre.
« 14h ? »
J’envoie le sms.
Je garde le portable en mains.
Sonnerie brève.
« OK »
Je monte dans ma chambre, excitée à l’idée de le laisser me prendre ici, sur mon lit une place, dans mon univers à moi.
Je me mets en petite tenue et commence le ménage en souriant, à peine déçue de m’être faite jolie pour rien.
***
Il cogne à la porte à 14h précises. Je lui ouvre en souriant.
Il chuchote:
– Salut Belle…! (il regarde autour de lui, l’air interrogateur) Tes parents ?
Puis il voit que je suis en culotte et en juste-au-corps en coton, sans rien dessous. Les pointes de mes petits gros seins – ronds et fermes, bien remplis, mais pas énormes – dardent sous le tissu. Il les fixe en souriant, l’air appréciateur. Son regard a cet effet immédiat sur moi: je me sens désirée, attirante, féminine. Une petite fille qui a grandi sous ce regard de convoitise. Belle. Baiseuse. Jouisseuse.
Je referme la porte derrière lui et l’attire à moi, sa bouche se colle à la mienne, nos langues se trouvent, il me prend les fesses, me soulève, me plaque contre le mur. J’enroule mes jambes autour de ses hanches, son pantalon frotte contre ma culotte, je me perds dans le baiser, je sens que je mouille, je le serre plus fort, pour mieux le sentir contre moi. La bosse de son sexe écarte mes chairs sous le coton délicat.
Je gémis.
– …pas…ici…
Il halète, ses mains sont sous le juste-au-corps, elles me pressent les seins.
– Où ?
Je déroule mes jambes à regrets, la culotte me rentre dans la chatte d’un côté, trempée. Il me relâche, mes deux pieds couverts de soquettes blanches touchent le sol, je lui prends la main et le mène vers l’escalier.
– Viens.
Il monte derrière moi. Sa paume caresse mes fesses, ses doigts passent sous ma culotte, qu’il remonte façon string. Il mate les lobes modestes, blanc mat, de mon cul. Je suis fière, il me désire. Son majeur court le long de ma raie, l’explore, de haut en bas, de bas en haut, je me cambre en marchant, le doigt touche légèrement mon petit trou, le palpe un court instant et se retire. Je ris en entrant dans ma chambre, j’entame deux pas de danse, me retourne et me colle à lui, dans un baiser passionné. Ses mains soulèvent mon haut, malaxent mes nichons, en testent la douceur et la fermeté.
Nous reculons vers mon petit lit. Mes mollets butent sur le matelas, je m’assieds, il reste debout devant moi.
Déboutonne son jean.
Sors sa queue en érection de son boxer noir.
Il la tient à une main, cambré vers l’avant, j’approche mon visage en souriant secrètement.
Il me caresse la visage avec son gland violacé, énorme sur mon nez, sur mes yeux, sur mon front.
Il frissonne de plaisir.
Sa queue passe sur ma joue droite, sur mes lèvres.
Je sors un petit bout de langue, je le goûte, sa bite sent le savon, le propre, je m’aperçois que je préfère quand il a transpiré, quand elle a un goût plus prononcé, comme la première fois que je l’ai sucé, cette pipe volée au théâtre, à la hâte. Je chuchote:
– Ne la lave pas avant de venir ici, la prochaine fois.
Il hoche la tête.
Fait courir son sexe sur mes lèvres, je le couvre de baisers. Il insiste, plante sa queue sous mon nez, toute droite, érigée, gonflée. J’ouvre les lèvres, ma langue sort complètement, il s’enfonce entre mes dents, je le laisse entrer, profondément,  il descend sur ma langue, lentement, suivant son chemin dans ma trachée, mes mains agrippent ses fesses, le forcent à continuer à m’étouffer, je ne respire plus, je suis envahie par son sexe, emplie, remplie.
Je me détends, ouvre ma gorge, son gland passe ma luette, je sens ses couilles buter sur mes lèvres, ses poils pubiens chatouiller mon nez. Il souffle de plaisir, je compte jusqu’à dix, lentement, je le garde ainsi, planté dans ma bouche jusqu’à la garde. Il se retire, sans hâte, remonte le tunnel profond gorgé de salive épaisse. Je hoquète un peu. Croque son gland au passage. Il aime.
Je ne le laisse pas sortir totalement, je baisse son pantalon, son boxer, et, touchant la douce texture de ses petites fesses fermes, je lui administre le même traitement, je le suce patiemment, entièrement, toute tournée vers son plaisir à lui.
Sa queue réagit, cela m’amuse, je souris, coquine, quand je la sens battre sur ma langue et qu’il glisse les mains sur ma tête pour m’arrêter dans mon mouvement lascif de remontée des profondeurs de ma gorge, quand je la sens gonfler au fur et à mesure des passages répétés entre mes lèvres, entre mes dents, quand je la sens durcir tout à coup dans ma trachée et que je suis obligée de la libérer pour ne pas étouffer.
J’entends du bruit en bas, dans la maison.
Je le sors rapidement de ma bouche, en alerte.
– Chut !
Il se tend, à l’écoute.
De longues secondes passent.
Je tiens sa queue, tendue, dans ma main. Je chuchote.
– Fausse alerte…
Je ris discrètement.
Je le branle entre mes petits doigts vernis de rouge. Il murmure:
– Entre tes seins.
Je soulève mon haut blanc moulant au-dessus de mes petits gros nichons, mes petits mamelons pointent vers le ciel, je m’agenouille sur mon lit une place aux draps violets, et saisis son sexe au creux de mes seins, en les pressant avec mes mains. Le mouvement de va-et-vient est maladroit, je ne sais pas si je m’y prends bien. Je baisse la tête, sa bite est assez longue pour que je la lèche pendant que je le masturbe, il semble apprécier l’attention, la caresse. Au bout de quelques minutes, il me pousse gentiment en arrière, je m’allonge, il passe au-dessus de moi et, bras tendus sur le lit, comme s’il faisait des pompes, il m’enfonce sa queue dans la bouche, en donnant des coups de reins lents. Son pantalon a disparu, son boxer aussi, et, miraculeusement, ses chaussettes.
Je lui donne ma langue, le laisse me baiser la bouche, le suce, allongée, passive, joyeuse.
– C’est ça, touche-toi, j’aime.
Je souris. Je ne me suis pas aperçue que j’avais une main dans la culotte et que je me triturais le bourgeon, excitée, et que mon autre main passait sur mes seins aux pointes dressées .
Je l’accueille plus profond en moi, ouvrant à nouveau ma gorge à son excitation, il ralentit le rythme déjà peu rapide, je ferme les yeux, toute à cette queue dans ma bouche, et à ces mains qui accentuent leurs caresses. Je me laisse emporter, et c’est presque à regrets que je le sens se retirer, et s’allonger à mes côtés, sur le lit minuscule, dans un équilibre précaire.
Il m’embrasse les oreilles. Je n’ouvre pas les yeux, mes deux mains sont dans ma culotte, les doigts de l’une sur mon bourgeon, les doigts de l’autre dans mon vagin. Il chuchote:
– Continue, je te regarde.
Il m’embrasse les tétons, lèche les lobes de mes nichons, je me fais un plaisir solitaire, sous ses yeux voyeurs. Je suis belle, si belle sous son regard. Ma main soulève ma petite culotte blanche, je me demande s’il essaye de voir ma chatte sous ma paume ou s’il se contente de me regarder me tendre comme un arc à mesure que mes doigts s’enfoncent plus profondément entre ses plis.
Son visage glisse sur mon épaule, sa bouche s’arrête sur mes tétons, qu’il mordille au travers du tissu blanc de mon haut, il l’humecte, l’inonde de salive chaude, je me mords les lèvres. Il passe sur mes deux seins, tour à tour, s’affaire à tracer le contour de mes mamelons, à faire dresser les deux petites pointes drues et sensibles. Sa main plonge dans ma culotte, je m’ouvre comme une fleur, ses doigts se gorgent de l’humidité de mon vagin avant de le pénétrer. Des étoiles explosent dans ma tête, j’écrase mon petit bourgeon, ses doigts glissent en moi, explorent mon intimité, se perdent en sensations exubérantes, intenses, je me noie de plaisir, l’orgasme m’étreint, j’ai des fourmis dans tout le corps, un engourdissement total, sauvage, animal.
– Mmmmh Ouiiiiii ouiiiiii !
Ma voix est étranglée mais puissante, j’oublie que je suis dans ma petite chambre et que mes parents ou mon frère peuvent rentrer d’un instant à l’autre. Il plaque sa bouche sur la mienne, mon râle est étouffé, sa langue est fraîche, mes lèvres ne répondent pas tout à fait à sa caresse, je suis engourdie, détendue, rassasiée.
Il le sent.
En profite.
Il se redresse, me retourne comme une crêpe, je n’ai pas la force de bouger, je me perds dans cette torpeur, je me laisse posséder, comme dans un rêve intense.
Il me tire délicatement par les jambes, jusqu’à ce que mes genoux soient au sol, sur un coussin. Je suis allongée sur le lit, fesses en l’air, en équerre, comme une petite chienne prête à se faire saillir par son mâle. J’enfonce ma tête sous la couette, je suis dans le noir, il fait bon, je ne suis que sensations. Ma culotte glisse le long de mes jambes, jusqu’à mes genoux. Il doit avoir une vue phénoménale sur mon cul, je me sens nue, plus nue que jamais. Il me caresse les fesses, longuement, des deux mains, ses pouces glissent dans ma raie, s’arrêtent sur mon petit trou, plongent dans mon vagin, remontent, humides, sur le bas de mon dos, entament leur lente descente. Chaque passage voit la pression sur mon anus s’accentuer, je ne sais pas jusqu’où il compte aller, je suis détendue, confiante, il ne me fera pas mal, je le sais, et puis si c’est ce qui lui plaît… Je souris sous ma couette, j’ondule le cul pour lui montrer que j’apprécie ses attentions.
Il colle sa bite le long de ma raie et frotte son gland sur toute sa longueur. Je me tends chaque fois qu’il se retrouve au bord de ma vulve, qui s’ouvre comme une fleur et se referme dès qu’il remonte flatter ma petite pastille souple.
Est-ce que je le laisserai me sodomiser ?
Je l’ignore.
Mais je veux lui faire plaisir, même si je ne suis pas sûre d’en prendre.
Je me lance. Je m’oublie, moi, la petite étudiante, la petite fille qu’il a vu grandir. Je ne suis plus qu’une amante. Totale. Effrontée.
Je ris sous la couette.
Je tends les mains en arrière, j’attrape sa bite du bout des doigts et la présente, en fermant les yeux, devant mon petit trou.
Je pousse un peu. Son sexe pénètre mon intimité, lentement. Je pousse encore. Quelque chose lâche, et je le sens en moi, complètement. Juste son gland, probablement, mais c’est si gros, si plein, si présent…
Il s’arrête. Sa queue bat en moi, quelques soubresauts qu’il a du mal à contrôler. Il peut bien venir en moi, ça ne me gêne pas. Je pousse encore. Je le sens se tendre. Je souris, je l’imagine, au-dessus de moi, les mains sur mes fesses, la queue bien droite les écartant nettement, en train de prier pour ne pas venir déjà, ne pas oser regarder la courbure de ma croupe, ces deux hémisphères transpercés de son dard imposant.
Il souffle, je l’entends à travers la couette. Se détend. La queue reprend son chemin dans le conduit étroit de ma cheminée intime, il m’astique, me ramone, avec douceur, ça n’est pas à proprement parler agréable, mais ce n’est pas douloureux.
Je me surprends à gémir sous ses coups de boutoir, sous ses coups de reins de plus en plus rapides, de plus en plus appuyés.
– Touche-toi, touche-toi, touche-toi, ça me fait bander.
Il arrache la couette, l’air ambiant est frais, je suis chaude et rouge d’excitation, il s’allonge sur moi, totalement, épouse la forme de mon corps, je sens ses couilles buter sur le bas de mon cul, je suis remplie par sa bite. Il passe les bras sous moi et m’étreint les seins, fermement, passionnément.
Je glisse ma main sous ma chatte et me pince fortement le clitoris, l’étire, le malmène, le câline. La sensation de plaisir est immédiate,  elle se mêle à celles qui viennent de mes entrailles, du frottement de sa queue sur mon petit trou distendu, des étoiles éclatent dans ma tête, un fourmillement merveilleux m’emplit le corps. Je gémis, je crie, j’ai oublié que j’étais chez moi, sur mon petit lit, je suis une vierge dépucelée, une jeune fille coincée qui découvre le sexe, le vrai.
– Aaah Oui oui oui Ahhh mmmh aaahhh !
J’attrape ses couilles sous moi et me les frotte contre le vagin, je les tire, les presse, les caresse. Il se redresse, me prend par les hanches et me pilonne de sa queue en ahanant discrètement. Les coups de reins se multiplient, il accélère leur rythme, m’étreint plus fortement encore et s’arrête soudain, au plus profond de moi.
– Oh putaiiiiiiiiiiiin….oushhhhhhh…..aaaaaahhhhh……. oiiiiiiii,
Je me masturbe toujours en sentant l’éjaculation féroce qu’il déverse en moi. Des éclairs m’envahissent le ventre, une sensation de chaleur qui s’accroît sous les battements de sa queue qui se vide en jets brûlants tout au fond de mon cul.
Je suis heureuse, j’ai envie de le serrer dans mes bras, de l’embrasser, mais je suis là, affalée sur mes draps violets, bavant à moitié, soumise,  deux doigts s’activant toujours dans mon vagin, et cette bite, qui n’en finit pas de couler dans mes tréfonds.
Il s’affale sur moi, m’embrasse le cou en me remerciant, je souris, sa queue est toujours en moi, poisseuse, chaude, repue.
Je tourne le visage, il m’embrasse les lèvres, je continue de me titiller le bouton doucement. Il me chuchote à l’oreille:
– On a fait un peu de bruit, non ?
Je souris.
– Oui.
Il m’embrasse encore.
– Je t’ai fait mal ?
Je secoue la tête.
– Mmm mmm.
Il sort de mon cul, lentement. Des gouttes de spermes coulent le long de mes fesses, sur mes jambes. C’est froid. il remonte ma culotte le long de mes cuisses, et me la remet.
Je me retourne. J’ai les fesses douloureuses dans la région de mon petit trou.
– Ouch…
Je ris.
– Quoi ?
– J’ai mal au cul.
Il sourit, l’air gêné.
J’écarte les jambes pour qu’il s’y glisse. Ma petite culotte en coton est tachée de jute.
Une porte claque, en bas. Dans la maison.
– Ana ?
Je sursaute, lui aussi. J’enlève ma culotte, en attrape une propre, et l’implore:
– Vite, habille toi. Va dire bonjour, n’importe quoi.
Il remet son pantalon à la hâte, ajuste sa chemise, et sort de la pièce. Il a emporté ma culotte sale !
Je me rhabille rapidement, chemisier, culotte, jupe, je me recoiffe, et essaye de me calmer.
Je l’entends discuter avec quelqu’un dans la maison, rire.
Je passe mes soquettes et descends à mon tour.
C’est mon frangin, qui est là, devant l’ordi, à discuter avec lui. Ils sont déjà plongés dans les problèmes informatiques de ce vieux PC, comme toujours quand ils se voient, et ce, depuis que mon frère est ado.
Je respire.
Des gouttelettes coulent encore de mon petit trou.
Je souris et me mêle à la conversation.
On a eu chaud.

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