Entre Amis,  La Plume de Florean,  Petits Flirts entre Amis II

Autour de Petits Flirts entre Amis – Chapitre 07

 

Yen (suite)

Nous avons plongé la pièce dans le noir. Un retour aux sources plaisant. Aucune de nous ne saura qui est son partenaire. Chaque fois que la musique cesse, nous changerons de cavalier. Ou plutôt nos cavaliers changeront de montures…
Je glousse tout haut.
« Cavalier » est bien le mot… Les hommes vont certainement nous chevaucher…
Je suis allongée sur le sol recouvert de grands plaids tous doux, les jambes écartées, la tête contre celles des autre filles, couchées à ma droite, à ma gauche et au-dessus de moi sur le sol. Nous formons ainsi une roue de l’amour.
Ce n’est pas un jeu à proprement parler, plus un partage total de sensations, les hommes vont nous lutiner une-à-une, chacune notre tour, à nous de profiter et de guider le plaisir dispensé.
La voix de Sylvie chuchote à mon oreille:
– Embrasse-moi.
Je me tords le cou du côté droit et nous partageons un baiser langoureux.
La langue sur mon string crème me fait sursauter, je serre les cuisses autour de la tête de mon premier amant, j’ai si envie que je déborde… il rit en silence, je sens sa tête tressauter, je me demande de quel garçon il s’agit, je suis heureuse de ne pas le savoir, je trouve ça excitant.
La musique est agréable, elle glisse sur moi et me détend davantage encore.
La langue est curieuse, elle se faufile sous le string que mon coquin a écarté avec les dents, et se régale de la peau nue et ferme de ma moussette un long moment avant de chercher d’en faire le tour plus… profondément.
Il remonte sur mon nombril. Sylvie gémit à côté de moi. Je ferme les yeux quand la bouche avide trouve mes seins et se faufile sous mon soutif.
Il doit savoir qui je suis maintenant. Je l’enserre de mes cuisses en remuant le bassin, dans l’espoir qu’il me prenne plus vite.
Il se tient sur ses deux bras et frotte sa queue contre ma moussette impatiente. J’écarte mieux le string et le laisse me pénétrer lentement.
Elle est énorme. Le râle qu’il émet le révèle à moi. Souleymane. Il me prend jusqu’à la garde. Je caresse son torse musclé du bout des doigts. Je soulève ma tête et lui lèche la bouche jusqu’à ce qu’il me donne sa langue. Il me baise plus vite. Je l’accompagne. Toujours cette force brute, mais après un moment plus tendre. Souley a appris à combler une femme différemment durant ces soirées. Sa queue me vrille, me remplit, je gémis, mais mes couinements aigus sont presque inaudibles, noyés dans la musique et les cris de chiennes de mes amies moins discrètes. C’est bon, ces moments. Je me serre plus fort contre Souley. Qu’il me prenne. Je me donnerai entièrement à lui jusqu’au prochain de mes amants.
La musique choisie par Olivia est languissante, elle accompagne admirablement nos ébats… mais comme toujours, elle s’arrête trop tôt. Des grognements et des protestations s’élèvent, les filles en veulent encore. Je suis trop occupée à embrasser Souleymane pour protester.
Il me presse les seins gentiment en soulevant mon soutif avant de briser l’étreinte et de me laisser parterre, les cuisses écartées, l’envie au ventre.
Le garçon suivant approche à tâtons dans le noir. Il trouve ma jambe et la caresse du mollet jusqu’à…
– Mmm…
…ma chatte trempée qui s’ouvre au passage de ses doigts doux. Je souris en remuant le bassin pour les accueillir mieux, plus loin, la musique a repris, les gémissements aussi.
J’aime ne pas savoir duquel de nos maris il s’agit, c’est plus fort, comme ça, ça a le goût de l’interdit… est-ce Alain ? Est-ce un autre ? Je frissonne.
Il presse mon petit bourgeon boursouflé, le cajole, mais je sens que ce n’est pas ce qui l’intéresse.
Il enduit son majeur de mes envies et humecte mon périnée, puis plus bas, là où les désirs des hommes se font tabous…
…j’écarte les fesses et aspire son doigt, pour lui montrer que je veux aussi, toujours, sa main se fait pressante et douce, il assouplit le passage, en cajolant toujours ma chatte orpheline avec le pouce. J’attends l’estocade, impatiente de savoir si je reconnaitrai l’impétrant lorsqu’il me prendra enfin.
Il se glisse entre mes cuisses, ôte son doigt coquin. Je me force à ne pas prendre sa queue dans mes mains, à ne pas le toucher, je veux la surprise, j’ai si hâte maintenant que je fais à peine attention à Sylvie qui geint et couine, la respiration haute. Je m’ouvre quand la bite glisse entre mes fesses, par devant. Je me soulève légèrement pour l’aider… Il me pénètre lentement, je me détends en sentant le gland gonflé entrer tout entier, c’est doux, c’est gros, ça me comble.
– Mmm.
Il me lutine sans hâte, les deux bras plantés de chaque côté de ma taille, je me laisse porter, complètement détendue, sa queue plongée dans mes chairs tendres, son pubis écrasant agréablement ma chatte à chaque coup de ses reins. Je craque et l’enserre de mes bras, il m’embrasse, sauvage, je m’ouvre encore, remonte les cuisses pour mieux le sentir, le parfum est celui d’Alain, mon coeur explose de le satisfaire ainsi et du plaisir qu’il me donne en acceptant, lui aussi, que je puisse faire l’amour à ces autres hommes, mes amis.
La musique cesse.
– Reste.
J’ai chuchoté à son oreille. Il m’embrasse en souriant.
– D’autres culs m’attendent…
Je me colle à lui, mais il s’en va déjà.
J’ai les fesses poisseuses et sensibles. Est-ce qu’il va toutes les prendre ainsi ? J’ai un pincement très fugace au coeur, qui disparaît immédiatement.
Ou presque.
Une main me tâte le sein, puis le presse fortement. Je me pâme, impatiente, et accueille en frissonnant la queue qui me touche le visage, qui cherche ma bouche, Laurent, certainement. Je l’avale sans attendre, j’ouvre ma gorge au vit modeste, qui s’y glisse délicieusement. Il se retire par à-coups et me laisse le happer, me régaler de sa lourdeur, de sa vigueur.
Une fille à ma gauche gémit bruyamment, je pense à Alain, je me demande si c’est la sodomie qui la fait jouir ainsi…
Je laisse la queue sortir de ma bouche et chuchote urgemment:
– Baise-moi.
Je me soulève et me place à quatre pattes devant lui. Il me caresse les hanches et les seins avant de me prendre durement. Je ris et geins à mon tour. C’est bon.
Je suis devenue si impudique, ces derniers mois… Je regarde davantage les hommes dans la rue… Je fantasme… M’imagine me donner non plus à mes amis, mais à des inconnus…
Je pars, la jouissance me prend les reins, le ventre, mes cuisses deviennent raides, ma chatte se contracte, déverse ma joie autour de la bite si douce, je voudrais qu’il vienne, qu’il me remplisse, qu’il m’engrosse…
…mais la musique cesse déjà, et mon coeur fait un bond, il ne reste que Stephen… j’espère…
Laurent me serre un instant dans ses bras avant de disparaître dans l’obscurité et les gémissements satisfaits. Je m’allonge et me retourne sur le dos. Les grandes mains me cherchent à tâtons, trouvent mes seins, les câlinent, en étirent les pointes, les font durcir. Le plaisir me prend les reins, urgent, Stephen sait ce que j’aime. Il se place lentement entre mes cuisses, je saisis sa queue et la plante en moi sans attendre, je mouille, son chibre taille XL n’a pas de mal à trouver son chemin. Je l’attire à moi, il sourit dans notre baiser, c’est toujours si fort avec lui, il faut que je remercie Olivia de n’être pas jalouse, d’avoir, grâce à elle, trouvé mon deuxième amour.
Il me pistonne avec soin, il veut que je le sente du gland aux couilles, la danse est rapide mais régulière, bien huilée, mes lèvres se contractent autour du membre dru, mon corps vibre sous les coups de bassin gourmands, aimants, il m’a toute à lui le temps que la musique dure, il fait bon usage des minutes comptées. Notre baiser est urgent, presque désespéré de savoir que cela va cesser et que trois autres hommes me prendront ainsi (ou par derrière) avant qu’il ne revienne dans mes bras, dans ma bouche, dans ma chatte, avant que nos corps s’unissent à nouveau.
Sylvie et Olivia râlent et feulent à côté de moi. Suraya geint des « encore-encore-encore-vas-y » ininterrompus – si je ne me trompe pas c’est Alain qui doit être avec elle, en elle, et qui la sodomise certainement – alors je me lâche…
Je serre Stephen contre moi, j’enroule mes cuisses autour de son bassin, je donne des grands coups de bassin pour qu’il me prenne plus loin et je lui chuchote à l’oreille les trois mots qui me brûlent les lèvres et le coeur. Je ris quand il m’embrasse. Je crie quand il me dit que lui aussi m’aime. Sa queue me remplit.
Et je jouis enfin.
 

***

C’est mon tour, ce soir, de recevoir les semences des garçons.
Je suis totalement nue, à califourchon sur une chaise, la croupe offerte, prête pour la saillie devant mes amies.
Olivia a été la première à tomber enceinte de nos hommes. Elle ne sait pas qui est le père, évidemment. Je trouve ça terriblement excitant. Alain élèvera l’enfant comme le sien, même s’il est évident que c’est celui de Souley ou de Stephen… J’ai tellement hâte !
Je suis toute molle. J’ai été prise devant et derrière quatre fois par chaque mec. Je souris. Ils me regardent tous. Ils ont encore envie.
Je me fais coquine.
– Au premier de ces messieurs…
Je me cambre bien.
Stephen approche, la queue tendue.
J’aimerais que mon enfant soit de lui.
Il s’accroupit et me pénètre en souriant. Les autres garçons se placent devant moi, leurs bites bien à la verticale, juste sous mon nez. Je les suce tour à tour, en ondulant le bassin pour accompagner les coups de reins délicieux de Stephen derrière moi.
Souley me tient la tête et force l’entrée de ma gorge, je vois des étoiles noires mais j’essaye de le prendre le plus loin possible. Stephen accélère ses doux assauts, je souris en crachant un trop plein de salive sur la queue modeste de Laurent, qui frissonne sous ma langue mutine.
Stephen respire de plus en plus fort, je suce en prenant des poses aguicheuses pour l’exciter davantage. Alain se glisse dans ma bouche alors que Stephen se tend soudain et jouit juste au bord de ma chatte en me lutinant rapidement. Je sens le sperme chaud jaillir par à-coups dévastateurs, je me contracte pour mieux apprécier en creusant le bassin sans pudeur aucune. Souley revient dans ma bouche, je lèche son gland couleur prune en gémissant ma satisfaction.
Stephen m’enserre et m’embrasse le dos et le cou, sa bite coule en moi, je me relaxe et le laisse partir à regret. Il va rejoindre les filles qui se frottent contre lui en me regardant, joueuses. Elles savent que Stephen est mon préféré, les chères garces.
Souley passe derrière moi, Laurent prend sa place dans ma bouche.
Je le suce jusqu’à la garde.
Je suis devenue une bonne suceuse.
Et j’aime ça.
Souley me pénètre d’un coup, la levrette est dure et physique comme chaque fois qu’il me baise, le plaisir monte presque immédiatement de mes reins et je m’accroche à la chaise pour ne pas m’effondrer, me laisser violenter sur le sol, offerte à la bite noire et avide. Il se plante sans prévenir tout au fond de moi et jouit en saccades lentes, sa semence est presque brûlante, je me rends compte que je transpire abondamment et que je suis en train de sucer la queue devant moi comme si ma vie en dépendait. J’accompagne son plaisir, je suis dans du coton, j’aime cette sensation.
– Merci, tu es toujours aussi bonne.
Je ris sans pouvoir répondre, Laurent est dans ma bouche, enfoncé loin. Je bave sur mon menton.
Souley m’embrasse le cou, la joue, me presse les seins et me libère lentement. Je suis à la fois soulagée et frustrée, j’en veux plus.
Le sperme gras coule entre mes cuisses, s’accumule sur la chaise branlante. Laurent se tend dans ma bouche.
– Vite !
Il passe derrière-moi et me prend sitôt Souley sorti, secoué de spasmes délicieux – ça n’a pas traîné. Le liquide chaud m’emplit. Je me sens bien, je me sens prête à recueillir la semence de mon mari. Laurent geint faiblement, entre rire et essoufflement, comme étonné du plaisir que je peux lui donner, je suis fière de moi.
Alain m’embrasse avant de prendre sa place légitime.
Je ronronne et me cambre, il a droit à mon plus beau sourire, à ma plus belle prestation, il bande en me voyant prise par d’autres et a accepté le risque que je me fasse mettre enceinte lors de ces moments de partage des corps. J’ai hâte qu’il vienne ajouter sa contribution au mélange extrait d’hommes satisfaits qui bouillonne au fond de mon vagin.
Il me retourne sur la chaise. Je m’assieds dans la mare de sperme froid. Il sourit et me pénètre lentement, en me fixant amoureusement. Je sais qu’il a envie de mon cul. Nous en avons parlé. Tant que je ne suis pas enceinte, je veux qu’il se finisse en moi. Une fois ce cap passé… je lui ai promis une friandise spéciale… je jette un oeil à Stephen qui m’observe, allongé à côté de Sylvie qui le touche gentiment. Il sera là pour notre petite fête… mon autre amour…
Les coups de reins d’Alain se font plus puissants, ça l’excite que j’aime Stephen.
Sentant la tempête venir, nos amis se lèvent en titubant – la soirée a été chaude et fatigante – et se placent en cercle autour de nous. Des mains saisissent mes seins, une fille m’embrasse, quelqu’un me masturbe rapidement, une autre bouche vient sur la mienne, les caresses se succèdent, les baisers, je pars, Alain se crispe et gémit urgemment, agité de soubresauts violents… Il avait envie ! Je le laisse me remplir de son plaisir en embrassant Olivia longuement, incapable de savoir qui me masse les épaules, qui touche mes fesses, qui me malaxe les seins, me pince les tétons si fermement… je pars, simplement, enveloppée de coton et d’amour coquin.
Alain reste longuement en moi, bien après que sa queue ait dégonflé, bien après que nos amis nous aient laissés, là, au milieu de la pièce, pour aller se doucher à l’étage… Quoi que je puisse ressentir pour les autres, pour Stephen, ça n’enlève rien au lien spécial que je partage avec mon mari.
Et c’est beau.
 

***

Alain m’embrasse.
– Je peux aller finir la nuit chez Sylvie et Laurent ?
Je ris, un peu étonnée en rajustant ma robe. La douche m’a fait du bien.
– Tu as encore de l’énergie ?
Il sourit, un peu gêné.
– Sylvie a parié qu’elle pourrait me réveiller. Je suis curieux.
Je hoche la tête. Même si elle a maigri, Sylvie a toujours un cul bien rond, qui affole les hommes.
– Très bien. Tu me raconteras.
– Merci.
Il pose un baiser rapide sur mes lèvres avant de rejoindre Sylvie et Laurent à la porte.
Je me tourne vers Olivia et Stephen.
– Je peux rester avec vous cette nuit, du coup ?
Olivia a l’air d’un chat à qui l’on vient de présenter une souris particulièrement appétissante.
– Mon lit est le tien. Mon mari est le tien.
Je pouffe en tirant sur la fermeture éclair de ma robe. Je suis nue dessous.
– Je vous attends dans la chambre, alors…
Je fais un signe de la main à Alain et je me dirige vers l’escalier.
Je suis sûre de pouvoir réveiller Stephen bien plus vite que Sylvie n’éveille Alain..

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