Alysha,  La Plume de Florean,  Le Mariage

Le mariage d’Alysha – Chapitre 02

2. Denis

J’ouvre les yeux. Le radio-réveil indique 4h du matin. Je mets un instant à comprendre ce qui m’a réveillé. Une langue chaude parcourt les circonvolutions de mon gland.
– Mmmm ?
Je m’étire. Ma bite enfle dans la bouche nocturne.
– …Alysha ?
– Laisse-toi faire.
Sa voix est un murmure suave.
Je lutte contre le sommeil qui revient. Elle me suce lentement en me branlant pour augmenter le plaisir. Je me réveille peu à peu, ma queue durcit à chaque baiser de ses lèvres avides.
Elle soupire.
Je glisse ma main le long de son corps et trouve sa chatte ruisselante d’envie. Elle a tellement besoin ces derniers temps… Elle est en manque… Je ne lui suffis pas, je le sais. Bléry la comblait. Bléry et les hommes à qui il la donnait et moi le soir. Alysha est une ogresse.
Pour la centième fois je m’imagine aller trouver Bléry et le supplier de recommencer à enchanter et humilier Alysha, de me laisser les regarder, impuissant, heureux et malheureux à la fois.
Mais comment le faire sans avouer que je suis le futur mari mille fois cocu ?
Je bande plus fort à l’idée de voir Alysha se soumettre à lui. Il avait une manière de lui demander le pire qui m’excitait à mort. Au fond de moi, je sais que je haïssais ça. Mais je sais aussi que ma part obscure s’en délectait.
Alysha se méprend sur ma vigueur redoublée. Elle me gobe entier, jusqu’à me laper les couilles. Je sens la salive qui inonde mes poils chaque fois qu’elle ouvre la bouche pour respirer. Je me rappelle comme elle suçait Bléry. Je durcis encore sous les coups de langue avides.
Elle me lèche et m’humecte longuement avant de me prendre entre ses seins trop gros pour mon modeste sexe. Je me perds dans la faille délicieuse de sa poitrine, les sensations sont terribles de douceur, elle me suce chaque fois que je trouve la sortie entre les falaises bombées, et y sombre à nouveau, fraîchement enduit de salive grasse. L’obscurité totale accentue mes sensations. Je voudrais venir, mais elle me retient, elle brise mon rythme et les vagues de plaisir s’écrasent et meurent le long des escarpements divins, à ma grande frustration.
Elle remonte sur moi, colle sa bouche à la mienne en frottant sa chatte suintante contre ma bite dressée. Nos langues se mêlent, elle soupire et gémis, la respiration urgente, son besoin de baiser est presque oppressant, et m’excite au-delà du descriptible.
J’essaye de me relever mais elle me repousse d’une main ferme. Elle redresse, prend ma queue dans sa main et me guide en elle.
Je la pénètre rudement. Elle tressaille et m’arrête.
– Doucement… doucement…
Ma bite bat dans l’espace étroit… et je comprends soudain… elle m’a glissé dans son cul, directement.
Je remue le bassin et m’enfonce plus profondément dans le canal étroit. Elle pose ses mains sur ma poitrine. Je trouve ses seins et les presse rudement. Elle gémit, je l’imagine, la tête rejetée en arrière, la queue de Bléry dans la bouche pendant que je l’encule à la lueur rougeâtre du radio-réveil.
Elle ondule le bassin et imprime un rythme lent-rapide-rapide difficile pour moi, je manque de venir au bout d’une minute, je me colle au fond d’elle pour essayer de réduire un peu les sensations sans briser ni l’étreinte, ni son plaisir urgent.
Elle est en manque.
Je le sens dans sa fougue, dans sa manière de me faire l’amour, dans ses désirs sexuels exacerbés, dans sa façon d’aller toujours aux sensations les plus fortes et de zapper souvent les préliminaires pour elle… dans son besoin de dureté… de fessées…
Pourtant, elle m’est fidèle, même si elle continue de voir Cathy en cachette – comme si Cathy pouvait garder ça secret alors que je la lutine plusieurs fois dans la semaine. Je sais qu’Alysha est au courant. C’est parce que je sais qu’elle essaye de se racheter ainsi que j’ai accepté de baiser l’étudiante en secret.
Elle se colle à moi, ses seins contre mon torse achèvent de me réveiller.
– Viens-oh-viens-oh-viens…
C’en est trop, je ne peux plus me retenir, je viens dans le cul étroit, les lames de plaisir me vrillent les sens à mesure que je me vide, Alysha m’embrasse en me mordant les lèvres au passage et accompagne ma jouissance de ses ondulations précises, elle gémit chaque fois que ma queue se contracte et déverse son flot de sperme chaud, elle m’a appris qu’elle aime toujours mieux comme ça.
Je me détends peu à peu, je sens le sommeil qui me gagne déjà. J’aime Alysha. Je ne peux pas l’affamer ainsi. Elle a besoin de se donner à d’autres hommes. Bléry a su l’épanouir et la révéler à elle-même mieux que je n’ai jamais su le faire.
L’idée de repartir dans ce trio infernal ne me séduit pas. Mon coeur est révulsé de jalousie.
Mais si le bonheur d’Alysha est à ce prix…

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