Le mariage d’Alysha – Chapitre 01
1. Alysha
J’espionne Denis par la fenêtre entrebâillée.
Il a le pantalon baissé.
Cathy, la fille des voisins étudiante en droit à qui il donne des cours, le suce, lentement, avec soin, à demi-nue.
Il a la tête rejetée en arrière, un sourire aux lèvres. J’espère qu’il culpabilise un peu.
Elle paye les leçons ainsi. Elle a de jolis seins, et le mini-short qu’elle porte dessine des fesses qui s’arrondissent.
Je suis jalouse.
Mais c’est moi qui ai demandé à l’adolescente de proposer cet arrangement à mon futur mari. Elle ne peut rien me refuser, quand je la mets dans mon lit – et je l’y mets de temps en temps, elle a toujours faim, la petite salope.
Bien sûr, j’ai offert à Denis d’autres femmes. Elsa, la femme de Manu, pour me faire pardonner. Une nuit à trois, mémorable. Les plus gros seins que j’aie jamais vus, lourds et doux. Ou Lisa, la secrétaire de Bléry, qui est amoureuse folle de Denis. Et Cathy, souvent, à trois aussi.
Mais depuis sa demande – j’ai pleuré quand j’ai vu la bague – il devait m’être fidèle. Cet écart… c’est pour son amour-propre, sa vengeance sur moi, il ne sait pas que c’est moi qui la lui offre…
Ça me chauffe le bas-ventre de voir Cathy profiter de la queue de mon homme ainsi, j’aime et je déteste l’abandon avec lequel il se laisse faire, mais c’est ma pénitence.
Un moyen de me racheter de mon aventure avec Bléry.
J’y repense parfois.
La culotte collante d’envie liquide.
Elle se redresse lentement, j’entrevois parfois la bite luisante de salive entre ses lèvres pincées, quand elle tourne le visage. Elle déboutonne son petit short et le fait glisser le long de ses cuisses. Elle ne porte rien dessous. Je respire difficilement. Qu’est-ce qu’elle fait ?
– J’ai envie.
Denis soulève la tête. Il va la repousser, j’espère !
– Alors viens.
Viens ??? Est-ce qu’ils ont déjà baisé sans que je le sache ? En dehors de la fois où nous étions tous les trois ???
Elle grimpe sur lui, les genoux repliés sur le fauteuil, et s’enfonce d’un coup. Il gémit. Elle a une chatte étroite, je la connais bien, elle doit être mouillée à mort pour glisser ainsi sur la verge de Denis ! Mon coeur s’écrase dans ma poitrine. Il l’embrasse sur la bouche, fougueux, dans un de ces baisers qu’il ne réserve qu’à moi habituellement, elle le chevauche, parade, il lui presse les seins, les pince – comme j’aime moi ! – elle halète et couine, elle prend son pied à mes dépends !
Je serre les dents. Je ne peux pas intervenir. D’abord, parce que Cathy ne comprendrait pas. Nous sommes amantes. Je lui ai demandé cette faveur – même si je ne lui ai pas dit d’aller si loin. Ensuite parce qu’il culpabiliserait. Il serait malheureux. Et après l’épisode Bléry, même s’il n’a pas vraiment su, je n’ai aucun droit de le juger, de le priver de son plaisir.
Je me caresse en regardant les fesses de Cathy onduler sur les cuisses de Denis. Elle m’a toujours fait de l’effet. Lui aussi. Même quand Bléry me baisait, je n’ai jamais cessé d’aimer ça avec Denis.
Elle se tend et tremble de tout son jeune corps élastique. Il regarde dans ma direction sans me voir, je ne bouge pas, puis il la contemple, l’admire, la dévore des yeux. J’ai le coeur qui tambourine, les jambes tremblantes. Mes doigts fouillent ma culotte avec plus d’intensité, au rythme de leurs va-et-vient, elle en veut toujours plus, toujours plus vite, toujours plus loin.
Elle se soulève soudain, se retourne et se met à quatre pattes devant lui, le cul cambré, la chatte offerte.
– Prends-moi derrière.
Il est aux anges.
– Sûre ?
Elle sourit, mutine.
– Sûre !
Il s’agenouille et l’empale brutalement. Elle grimace à peine.
Il y a une ironie à le voir la sodomiser ici alors que c’est là que Bléry m’a prise le jour de la signature de ce contrat qui a tant pimenté ma vie – et n’a pas été loin de la briser.
Il l’encule sans prendre de gants, comme il me prend moi, je me demande s’il pense à moi, là, en voyant sa queue disparaître dans l’oeillet étriqué de la petite étudiante gourmande.
J’enfonce mes doigts plus loin et je les regarde jusqu’au bout. C’est bon et douloureux à la fois.
Il accélère, le rouge aux joues, il ne quitte pas des yeux les lobes fermes et distendus qui s’écartent au passage de sa bite raide, la petite se cambre, s’ouvre, elle couine sa joie, je connais ce son pour l’avoir maintes fois émis, ma chatte s’emplit d’un jus gras et abondant à la vue de ce spectacle et de ce qu’il me rappelle, je me masturbe toujours plus fermement, me doigte toujours plus profondément, je serre les cuisses jusqu’à m’en écraser le clito, je voudrais ouvrir davantage la fenêtre, voir mieux, participer, peut-être. Me donner à lui, me soumettre aussi, repentante, pénitente.
– Mmmmppfffff…
Denis se colle au petit cul serré et jouit sans retenue. Je souris de la jalousie soudaine qui me vrille le coeur. Il la pilonne et la pilonne encore. Il me rappelle Bléry et ses excès. Il faudra qu’il arrête lorsque nous serons mariés. J’en parlerai à Cathy.
Elle s’effondre sur le tapis, repue, il s’allonge contre elle, et profite de la sodomie jusqu’au dernier spasme.
Ce soir, ce sera mon tour.
Je me mettrai nue devant lui.
Je me mettrai à genoux, soumise.
Je le sucerai en lui disant tout mon amour, en lui disant combien je veux qu’il me baise.
Il aura du mal à bander, bien sûr, d’être venu en Cathy – il a toujours du mal après l’avoir baisée, elle le rince complètement, le vide entièrement.
Je le prendrai au creux de mes seins, je lui dirai des mots sales, des mots crus, des mots obscènes. Je le supplierai de me prendre partout.
Il bandera.
Il me baisera.
Je me mettrai sur lui et le ferai m’enculer.
C’est ce que j’aime.
Et je le prends ainsi chaque fois.
Je me caresse plus vite. Je me sens venir.
– C’est pour quand, le mariage ?
Cathy se rhabille, sans prendre la peine de s’essuyer le cul avant de remettre le mini-short. Une tache se forme bien vite sur le tissu clair.
Denis a les yeux fatigués. Il boutonne son pantalon et rajuste sa chemise.
– Le 26. Ce dimanche. J’ai hâte.
Elle sourit. Moi aussi. Mariés ! Nous serons mariés !
– J’ai envie que tu me baises ce jour-là.
J’étouffe une exclamation. La garce ! Comment ose-t-elle !!!
Il glousse.
– Tu es vraiment tordue.
Je respire mieux. Qu’ils prennent de bon temps avec ma bénédiction, c’est une chose. Elle sait que je veux bien. Mais me tromper le jour de notre mariage après avoir sacrifié ma passion avec Bléry, ça, non !
Elle s’approche de lui et glisse la main sur son pantalon.
– Allons… Ça ne t’exciterait pas de me prendre comme aujourd’hui le jour-même où tu te maries ? Costume cravate et petite maîtresse ? Je serai discrète.
Il sourit et l’embrasse.
– Je vais y réfléchir. Peut-être que si tu es très gentille avec moi…
Elle sourit à son tour.
– Oh, mais je suis une jeune fille très gentille et très obéissante…
Ils rient.
Elle lui caresse l’entrejambe ostensiblement et l’embrasse comme s’il venait d’accepter. Elle gémit et se presse contre lui.
Denis rouvre son pantalon.
– Alors si tu es très gentille et obéissante, suce-moi encore.
Cathy s’agenouille, fait descendre le boxer et le prend en bouche. Il ne s’est même pas nettoyé la queue !!!
Je me décompose.
Il ne peut pas faire ça.
Pas le jour de mon mariage.
C’est hors de question.