La Pension de Mary – Chapitre 05
Dominée
Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises !
Molière, Le Misanthrope
– Suce.
Le client est debout au milieu de la chambre aux lumières tamisées. Il ne dormait pas tout-à-fait lorsque je suis entrée, ça arrive de temps-à-autres. Il m’a laissée me déshabiller et le caresser sans rien révéler et soudain… il m’a attrapée, embrassée… ses lèvres sont douces, bien qu’il soit un peu rustre, un peu brutal… j’ai apprécié la fougue, l’ardeur… il a allumé la veilleuse… s’est levé du lit, a baissé son caleçon devant moi, a sorti sa… wow, sa queue – et quelle queue… – déjà bien en forme… bien tendue… si longue… et m’a dit « suce ».
« Suce » ???
Qui diable peut dire à une jeune fille qu’il ne voit que pour la première fois de le…sucer… d’une manière aussi… macho ? Je l’ai cherché, c’est vrai. Je suis là pour ça, c’est vrai aussi. Mais tout de même…
Je souris malgré-moi en m’agenouillant docilement à ses pieds et prends le sexe entre mes lèvres.
Le tâte de ma langue.
Il se tend. Je suis une bonne suceuse, on me l’a toujours dit. L’engin me remplit la bouche, glisse sous ma luette, veut se frayer un chemin dans ma gorge. Je hoquète. Il se retire. Je tousse, haletante, un filet de salive coule sur mes seins nus.
– N’essaye pas de respirer, avale sans déglutir. C’est meilleur pour moi.
Je n’en reviens pas ! Il me prend pour une débutante ou quoi ? Je hoche la tête et le reprends en bouche.
Et comment peut-il dire « C’est meilleur pour moi » ??? Et moi alors ? Il ne pense qu’à sa b…
Il saisit brusquement ma tête et se glisse d’un coup dans ma gorge, j’écarquille les yeux, il descend si profond, je ne savais pas que je pouvais avaler si loin ! Si je tire la langue… oui… j’atteins ses bourses ! Il me laisse au contact de son pubis un instant, j’ai besoin d’air ! Je pousse contre ses cuisses, il ôte ses doigts de mes cheveux et me libère dans un bruit de succion, un flot de salive grasse m’emplit le gosier, les joues, déborde en filets épais sur sa queue, je toussote mais il revient déjà, j’ouvre la gorge sans réfléchir et le gobe complètement à nouveau. Je mouille.
– C’est bien. Montre-moi tes seins.
J’ai la bouche pleine, le bas-ventre en feu. Ça… m’excite !? Il me parle comme si j’étais un objet et ça m’excite ?
Il remonte le long de ma langue, je reprends mon souffle, et l’avale encore.
– Tes seins. Je veux les voir.
Je me redresse et gonfle mes seins blonds, aux aréoles rose pâle, rondelets, pleins. Appétissants. Je pense à Werner. Il faudra que je les lui montre, je suis injuste envers lui. L’idée de ses yeux sur moi me vrille les reins.
– Joli.
Je le suce plus vite. J’aime qu’un homme me trouve belle. Je suis si jeune pour lui… Je l’engloutis jusqu’à la garde. Il souffle, se tend, sa queue bat au fond de ma gorge. Il ne s’y attendait pas, je reprends un peu de contrôle ! Je hoquète à nouveau en le recrachant d’un coup sec. Il me touche les seins, j’aime ça, ils sont sensibles, je pourrais venir à ces simples caresses – je me rappelle la poitrine ample d’Anita et me demande ce qu’elle ressentirait si je la touchais ainsi ? Demain matin peut-être…
– Branle-moi entre tes nibards.
Oh ! Mais pour qui il se prend, ce type ??? Et le romantisme, bordel !
Je viens pour… pour me satisfaire… mais plus subtilement que ça !
Il se colle à mes seins, le contact est doux et soyeux, j’englobe sa virilité, il donne des à-coups prononcés, comme s’il me faisait déjà l’amour. Je glisse une main sous moi et touche ma fente fondante. Les éclairs redoublent… je suis dans un état !
– Suce-moi en même temps. Ma queue est assez longue.
Le plaisir que je ressens au contact de mes doigts joueurs m’aide à accepter son ton de macho. Je rentre le menton et lèche le gland tentateur qui apparaît et disparaît dans la blondeur de ma douce poitrine. Il veut jouer. Très bien. Je vais lui laisser un souvenir tel que les autres femmes lui paraîtront fades en comparaison.
Il me masse les seins comme s’il n’en avait jamais vus, il en tâte la fermeté, en teste l’élasticité, avide, je jurerais qu’il cherche à jouir par les mains, je souris sous les assauts du plaisir partagé en lapant le dessous de son pruneau prêt à éclater, déjà.
– C’est ça, prends ton pied, tu les aimes bien dures, hein petite ? Touche-toi encore…
Je rougis malgré-moi, j’ai continué de me caresser, de plus en plus ostensiblement, et il l’a remarqué. Je ne retire pas mes doigts de ma grotte fendue, cependant. Il me regarde. Ça m’électrise.
– Attends un peu… Laisse-moi te bouffer la chatte. je vais te montrer ce que c’est que jouir.
Non mais quelle prétention ! Et quel langage ! Je ne peux pas protester, mon envie est trop forte maintenant, mais il faudra que je le lui fasse payer !
– Voyons la petite baveuse…
Je m’allonge sur le lit. Il s’agenouille devant moi, écarte mes cuisses – il est beau, yeux bleus, visage fin, lèvres épaisses, sourire à tomber, c’est ce qui m’a poussée à venir le butiner cette nuit – et repousse mes doigts avant d’y plonger le nez.
– Oh…
Sa langue parcourt le sillon étroit de mes grandes lèvres, je me suis épilée de frais, au cas où il se réveillerait… sa bouche est si chaude… il se focalise sur mon bourgeon épais, le cajole, le flatte, l’écrase, les presse et le pince. Je dois bien avouer – à contrecœur – qu’il sait y faire, le bougre.. Je m’écarte davantage, soumise, je mets mes deux mains sur ses cheveux fins, il me goûte et me dévore, son nez sur mon bouton, sa langue au creux de mes petites lèvres qui perlent abondamment leur plaisir…
– Oh…
Ses mains étirent mes seins pendant qu’il me pourlèche avec une ardeur qui m’arrache des petits cris incohérents, tout mon corps stridule, je suis incapable de dire quelle partie de son visage ou de ses mains me fait le plus vibrer, son front sur mon bouton écrasé, son nez dans mon vagin distendu et trempé de mouille mêlée de salive, ou sa langue entre les lobes de mes fesses, qui écartèle peu-à-peu ma pastille intime, déclenchant ainsi des éclairs passionnés dans mes reins, ou mes tétons dressés qu’il roule entre ses doigts joueurs….
– Ooh…
Il me lape de bas en haut, de haut en bas, ma fente passionnée est couverte de salive luisante, son visage d’ange aussi.
– Un petit coup de bite, jolie pucelle ?
Pucelle ? Je ris silencieusement. Pucelle, vraiment ! Je devrais partir, quitter la chambre maintenant, il dépasse les bornes.
Il s’est relevé. A placé sa queue dans les plis dégoulinants de mon sillon grand ouvert et le parcourt de toute la longueur de son vit turgescent. C’est divin !
– Je te la mets ou pas ?
Je gémis en m’ouvrant plus encore pour qu’il me prenne. Malgré son machisme caricatural, j’ai envie de lui. Il attend ma réponse en humectant son engin dans la fente grasse de désir.
– Oui…
Il s’invite en moi par à-coups délicats, je ferme les yeux, la chaleur inonde mon ventre, je sais qu’il regarde, sans cesser d’œuvrer pour me pénétrer complètement.
– Pas vierge, alors… dommage… mais tu vas aimer quand même, ma belle.
S’il pouvait se taire… mais non, l’excitation est là, une barre d’or pur en fusion, il pourrait me traiter de salope que je m’ouvrirais davantage sur sa queue immense.
J’en viens presque à l’espérer. Avec un peu de chance…
Il accélère le rythme, je le sens et ne le sens pas à la fois, c’est doux, mouillé, brouillé, solide et mou, nous nous accordons parfaitement, un bourdonnement haletant m’emplit les oreilles, le corps, il se penche pour m’embrasser, je le mords et le goûte, incapable de me concentrer sur le concert de sensations, je me perds sur son sexe , entre ses mains, il me possède sans ménagement, de plus en plus vite, de plus en plus loin, de plus en plus f…
– AH !
La lame de plaisir pur et cristallin me prend les reins, le ventre, me fait vibrer des cheveux aux orteils, je ne m’y attendais pas, la vague m’emporte, je lui griffe le dos, j’ai des fourmis partout, jusque dans mes membres, jusque dans mon cou, jusque dans mes lèvres. Il a ralenti, a écouté mon orgasme, je ne peux plus bouger, plus parler, épuisée, déjà. Chaque coup de reins qu’il donne ajoute à ma torpeur. Il se retire, pourtant. M’attire à lui. Me retourne. Je suis à genoux sur les draps frais, la tête dans l’oreiller, incapable de réagir. Il pose son gland entre mes fesses et pousse lentement dessus.
– Comme tu m’as l’air bien coquine… tu n’es peut-être plus vierge du cul non plus ?
J’ouvre un œil. Je devrais refuser. Bon… ce ne serait pas la première fois… mais je ne sais pas si je pourrais supporter un sexe pareil… je me cambre déjà.
– T’es une vraie cochonne, hein ?
Il trempe son sexe dans ma minette et pousse un doigt au creux de ma zone interdite, qui fond à son passage. Il joue doucement dans l’antre tandis que ses autres doigts se glissent dans mon sillon accueillant et détendu. Le contact de la main alterne avec celui de son sexe, dans un mélange savant et délicieux.
– Une belle cochonne. Je t’ai repérée tout de suite en arrivant ici. La bonne et toi, on sent que vous êtes faites pour la baise. Tu caches bien tes seins, mais ton uniforme révèle tout de ton cul, crois-moi. J’ai eu envie de toi dès le premier regard.
L’écouter m’excite. Le ton reste celui d’un rustre, mais les mots sont doux à entendre. Il retire ses mains et me saisit les hanches. Je me tends, j’ai peur d’avoir mal, mais il n’essaye pas de me… de m’explorer par derrière. Je le regrette un peu. Sa queue glisse dans mon bas-ventre jusqu’aux couilles d’une traite, un long coup de reins intransigeant, dominateur, j’ouvre grand les yeux, le souffle coupé. Il me caresse longuement les fesses, en dessine les contours les courbes tout en me prenant très lentement. Mes gémissements sont étouffés dans le coussin. Personne ne nous entendra.
– Touche-toi pendant que je te baise.
J’obéis sans protester, j’ai compris que son langage fait partie du jeu, il a un sourire dans la voix, je ferme les yeux et, tandis que mon majeur s’amuse sous moi – la peau est si douce sur ma minette – je voudrais chuchoter « baise-moi », mais je n’ose pas.
Il rit silencieusement (peut-être a-t-il deviné ?) et accélère le rythme, l’amplitude de son pilonnage, je me laisse aller, mes oreilles bourdonnent, je me sens rougir, partir à nouveau, mes cajoleries ajoutent une touche de contrôle de mon plaisir aux siennes, mais c’est quand je sens ses bourses taper contre mes doigts coquins que je décolle vraiment.
– Ohhh…
Il ne ralentit pas, le plaisir s’amoncelle, fait vibrer mon corps nu, ses abdos butent contre mon cul, un engourdissement m’envahit, je me laisse porter au bout de l’orgasme infini… Il ahane, se tend, accélère encore, je sais qu’il va venir, un regret passager s’allume au milieu de mon bien-être, il ne m’a pas entreprise par derrière… ça aurait été… intéressant ?
– Ta… bouche…
Il se retire d’un coup, un jet chaud me vrille la fesse, il vient s’agenouiller devant mon visage et m’asperge de son plaisir liquide, les yeux, le nez, j’ouvre mécaniquement la bouche, il s’y glisse et m’inonde dans un râle qui me fait fondre. Les spasmes se succèdent, je n’avale pas la semence (pas tout de suite ), elle déborde, coule le long de mes lèvres, il se masturbe lentement et tremble à chaque lampée, il a largement satisfait mes attentes, cela mérite compensation. Je serre les lèvres autour de son gland, il soupire d’aise en déversant les dernières gouttes. Il s’enfonce plus avant, pousse le sperme dans ma gorge, je déglutis en ingurgitant le liquide amer.
– C’était parfait. Je vais me retirer. Avale tout.
Ses mains parcourent mon dos, mes fesses, mes seins. Bon. Je ne vais pas le décevoir maintenant ? Autant faire le show….
Sa longue queue quitte déjà ma langue, ma bouche, un filet gras dégouline sur mon menton, il le récupère avec son sexe et m’en enduit le nez, les lèvres. C’est vraiment dégueu, mais ça me plaît !
Je fais rouler le sperme sur ma langue. Il y en a vraiment beaucoup.
– Avale.
Je hoche la tête, me mets à genoux, cuisses écartées, seins entre les mains, pointés vers lui et j’avale ostensiblement, deux gorgées grasses, gluantes, je tressaille malgré-moi.
Il me sourit.
– Tu es très belle et très… docile, ça me plaît.
Je suis épuisée. Repue. Il me tend sa queue molle, je la reprends en bouche sans y penser. J’aime ça.
– Réveille-moi à sept heures demain matin en me suçant. On recommencera si je suis satisfait.
Je souris en me relevant complètement, les jambes flageolantes. Jusqu’au bout dans le rôle du macho dominateur, hein ? Je récupère ma nuisette et ma culotte devant lui, je me fais arrogante, provocatrice, je me cambre un peu, je bombe le torse pour faire ressortir mes seins blonds. Il me regarde, l’air appréciateur. Je sors nue dans le couloir en ondulant des hanches.
– Bonne nuit.
Je souris et ferme la porte silencieusement.
A sept heures demain matin.
Pourquoi pas ?