La Plume de Florean,  Le Préparateur,  Préparateurs

Le Préparateur – Chapitre 04

Dernier jour au cabinet

– Tu n’auras qu’une seule patiente, demain, Thomas.
Je lève le nez de mon bouquin.
– Pauline revient. Je dois faire un examen complémentaire.
Je hoche la tête lentement, étonné de mon calme, je suis capable de cacher mon impatience J’ai essayé de me la sortir de la tête, sans succès. Mais je suis arrivé à la conclusion que j’avais bien réagi, que j’avais réussi à la repousser. Elle ne m’y reprendrait plus. Je saurai la gérer, cette fois.
– Je l’ai briefée. Elle veut absolument être préparée par tes mains, mais je lui ai demandé de rester… décente, cette fois. Ça va bien se passer.
– Ok, M’man. C’est mon job, de toute façon. Une patiente est une patiente.
Elle a un sourire secret et retourne se préparer en chantonnant.
Elle part en chasse pour se trouver un beau pour la soirée.
J’espère qu’elle sera discrète, je ne veux surtout pas l’entendre prendre son pied de l’autre côté de la porte ce soir alors que j’ai l’image de sa sœur nue à l’esprit…


Je bande à l’idée de revoir Pauline.
Je ne peux pas m’en empêcher ; Depuis que ma mère est entrée dans son foutu cabinet, depuis qu’elle m’a laissé seul dans la salle de préparation, je suis assailli d’images de toutes ces femmes nues, que j’ai préparées, Ingrid, Solange, Elisabeth, Yasmine et les autres… Célia, bien sûr… Pauline… son jean rouge. Ses gros seins blancs galbés. Qu’est-ce que je fous là !!!?
Je respire lentement, en essayant de débander avant d’aller demander à ma tante d’entrer. Ce qui s’est passé la semaine dernière est encore marqué au fer rouge dans ma chair. Pourquoi revient-elle si tôt ? Il faut que je débande !
J’étais si sûr hier de pouvoir gérer. Si j’ai le pantalon prêt à se déchirer d’excitation, c’est foutu !
« Pense au foot ».
Je déteste le foot. Je suis incapable de frapper correctement dans un ballon. Mon prof de maths. Un jeune prof boutonneux, aux ongles longs de guitariste, et sadique au possible. Il dézingue les élèves, aime les humilier. Les exams. Non, pas les exams, ça me fait penser à Célia nue… stop ! Le foot. Courir mouillé sous la pluie, dans la boue, se faire huer par ses potes. La douche d’après match, tous ces mecs à poil qui racontent des blagues de cul.
Ça marche. Mon pantalon est moins déformé.
J’’ouvre la porte de la salle d’attente.
Pauline n’est pas là.
Je soupire, soulagé.
Je laisse la porte entrouverte, au cas où elle arriverait (pitié, non), et je m’assieds à la fenêtre, en repensant à ma blonde Célia, tendue sous ma queue… demain peut-être… non ! Des footeux ! Du rugby ! Si Pauline arrive…
Dix minutes se passent. Quinze.
On frappe à la porte.

– Thomas ?
Elle est là. La gémellité est si parfaite. Elle porte une jupe noire et un caraco latino assorti, qui gonfle ses seins déjà larges et enflés – là encore, parfaite jumelle. Sa peau est fine, blanche, parsemée de légères taches de rousseur, c’est encore plus flagrant avec des vêtements noirs qui laissent voir si peu et deviner tant…

– Je suis en retard, désolée. Je ne t’ai pas trop manquée, mon chou ?
Sa voix est toujours très guindée.
Une voiture démarre dehors.
Je tâche d’adopter un ton professionnel, mais je suis terrorisé.

– Non, ce n’est rien.
Tant mieux pour moi, ça durera moins longtemps. Je regarde sa fiche.
« Laisse-la faire, elle sait ce dont elle a besoin. Quand elle est prête, dis-lui de me rejoindre dans le cabinet, je lui ai promis de lui laisser le temps. »
J’ai l’impression de passer mon temps à les laisser faire ! Par contre, je n’ai plus le choix : il va falloir que je satisfasse Pauline, aujourd’hui. Le fait que ma mère ne va pas débouler me rassure.. L’idée qu’elle me surprenne entre les cuisses de tante Pauline n’a rien d’attrayant !
Comment ai-je pu penser ceci ?

– C’est très gênant.

– Il ne faut pas être gêné, mon chou. Tu fais ton travail. Ton travail, c’est de me faire mouiller. Tu y es arrivé, samedi dernier… Je m’installe sur cette table ?
La fausse timidité, la fausse ingénuité, m’excitent et me terrifient. J’y suis arrivé malgré moi !!!

– Je préférerais…
Je ne vois pas comment m’en sortir. Si Pauline lui dit que je n’ai pas assuré, ma mère va être furax.
– … que tu restes habillée, cette fois… tu comprends…
Elle sourit.

– Encore ça ? Il faut au moins que j’enlève ceci…
Elle fait glisser sa jupe sur ses bas-résille.

– Je garde ma culotte ?

– S’il-te-plaît…
Elle se retourne et la fait glisser le long de ses jambes. Ses fesses sont rebondies, pâles, une peau de rousse. De dos, avec ses cheveux lâches sur les épaules, je crois réellement voir ma mère.

– Tu as dit oui ? Oups.
Elle se tourne à nouveau puis s’installe sur la table et place les pieds sur les étriers. Elle a gardé ses chaussures à talons.
J’ai le souffle coupé. Elle est magnifique. Son sexe est rasé de frais. Il suinte de cyprine. Le sillon est large, brun et rose, j’ai envie de le goûter.

– Tu permets… ? Mon haut me serre un peu trop.
Elle fait bondir ses seins du caraco. Ils sont ronds, arrogants, pleins, les pointes en sont saillantes, déjà, un bon centimètre de chair drue, elles appellent les baisers.
Je hurle intérieurement.
Est-ce que cette façon de s’exhiber est ce qui l’excite ? On dirait qu’elle se prépare à s’offrir à moi ! Si seulement la ressemblance avec ma mère n’était pas si parfaite !

– Pauline…

– Je te plais ?
Pourquoi demandent-elles toutes ça !

– Bien sûr.

– Dis-le-moi.

– Tu me plais. Si tu n’étais pas ma tante, je n’aurais qu’une envie, tu devines laquelle.
Je ne mens pas. Elle respire l’érotisme. Je ne la connaîtrais pas, je ne demanderais rien mieux que de lui donner ce qu’elle semble attendre.

– Je crois oui… Alors oublie que je suis ta tante, et approche un peu. Et sors ton truc de ton pantalon, les boutons vont exploser.
Je rougis. Je viens dans le cercle des étriers.

– Je ne préfère pas.

– Comme tu voudras…
Elle prend une de mes mains et la caresse lentement, avant de la mettre entre ses seins. Le contact est mou, je tâte les lobes sans oser vraiment, fait rouler les tétons sous mes doigts, mon ventre se tord. Penser au foot ne suffira plus.

– Embrasse-moi.

– Pauline…

– Sans la langue, juste un bécot amical.
C’est fou. Si je ne savais pas que c’était Pauline, je jurerais que c’est ma mère. Ses cheveux sont relâché, son parfum est capiteux, des arômes de vanille très prononcés, et les vêtements bien différents de ce que porte ma mère, mais sinon… les yeux pâles, la peau blond-roux, les lèvres épaisses, le sourire en coin…
Je pose un baiser chaste sur sa bouche au rouge-à-lèvres épais. Sa langue cherche la mienne. Je me recule.

– Pauline !
Elle guide mon autre main sur le corset, tendu, vers son ventre, puis sur sa fente offerte.

– Ne sois pas timide. J’ai trop attendu ce moment.
Je n’ai d’autre choix que d’obéir, en pesant ses mots. Que voulait-elle dire par « j’ai trop attendu ce moment » ?
Les lèvres s’ouvrent sous la pression de mes doigts, son sexe suinte de désir, mon majeur glisse tout seul dans l’antre chaud. Elle ne pourrait être plus prête !
Elle sourit, comme soulagée d’un grand poids.

– Oh, mon petit garçon… si tu savais… oh…
Pauline se cale mieux dans les étriers, une moiteur abondante envahit sa vulve épanouie, mes doigts dansent d’eux-mêmes, sans que je les commande vraiment. J’ai le vertige, c’est délicieux et inconvenant, je sais que c’est Pauline mais je ne peux m’empêcher de voir ma mère à sa place,

– Oui… plus vite…
Elle m’attire à elle et m’embrasse à pleine bouche, son parfum m’enivre, j’ai le nez saturé de vanille, de musc, sa langue est puissante et prédatrice, elle me dévore de l’intérieur, ses mains descendent derrière mes fesses et me collent à sa chatte éclose, pantalon contre peau, ma main est coincée, je l’extirpe en luttant encore vaguement, mais je ne peux plus reculer, je cède à son envie, je caresse ses seins mous, les malaxe fougueusement, elle comprend le message furieux de mon corps, ses doigts lestes déboutonnent mon pantalon, le baissent avec le boxer, elle saisit d’une poigne ferme ma queue rageuse, la dompte dans un gémissement qui me donne des frissons, et la plonge dans le sillon gorgé de cyprine huileuse.

– Fais-moi l’amour, mon chou…
Je pousse sur mes reins, elle fond à mon passage, le chemin est large et doux, je la sens à peine autour de mon sexe, c’est suave, moelleux, tendre, intense… elle va et vient sur les étriers, écartelée, je vais et viens dans son hymen mature, je garde les yeux ouverts, elle aussi, je tâche de me rappeler que ce n’est pas ma mère, malgré la ressemblance troublante, je n’y arrive pas tout-à-fait, c’est une vraie torture, douce et amère, je reconnais ces gémissements, ces encouragements, ce sont ceux qui ponctuent ses soirées porte-fermée, Pauline a la même voix, les mêmes intonations, la frontière entre les sœurs est dérangeante et excitante à la fois.
Les pointes de ses seins dardent sous mes paumes, nous nous embrassons à nouveau à pleine bouche, à pleine langue, la vanille est entêtante, elle geint, je soupire, je veux l’entendre se pâmer sur ma queue, je suis bien, je suis heureux de faire l’amour pour la première fois avec une telle furie, avec une telle femme, sexy, expérimentée et sans états d’âmes.
Je la baise jusqu’à la garde, jusqu’à ce que mon ventre se colle au sien, jusqu’à sentir vibrer ses tréfonds, elle dégage les pieds des étriers, enroule ses jambes autour de moi, je m’allonge sur elle, j’oublie Pauline, je ne suis que sexe et pâmoison.

– Oh… oh…
De nouveau ces gémissements que je reconnaîtrais entre mille, j’ouvre les yeux, c’est ma mère que je vois, je les ferme, de peur de perdre le moment, de perdre l’intensité, ce n’est que sa sœur, sa jumelle, ce n’est qu’une femme en manque, qui a envie de ma jeunesse, de mon ardeur, de mes caresses, de mes fouisseuses attentions, j’ouvre les yeux, elle sourit, extatique, le regard perdu, j’aime la voir ainsi, je l’embrasse avec une ardeur redoublée et sincère.

– Oh…
Elle se tend, se cabre, se crispe, elle tremble sous moi, je me plante tout au fond d’elle et ressens sa jouissance avec bonheur.

– Viens… oh viens…
Elle me griffe les fesses m’attire plus près encore, s’épanouit toujours plus à mon passage, je me sens partir, la lave bouillante me prend des couilles au ventre, ma queue explose en elle, le sperme se déverse de moi comme jamais, elle couine sous mes coups de reins spasmodique, elle m’embrasse, sauvage, affamée, reconnaissante, je ne sens plus que sa chatte autour de ma bite qui bat et bat encore, je me vide pour la première fois dans une femme, et cette amante est une vraie femme, mûre, délicieuse, adorable, aimante, libre.
J’embrasse son cou vanillé, ses joues, ses lèvres, son nez retroussé, je remue toujours bien que je sois vidé, au sens propre comme au figuré, elle me caresse le visage en m’appelant son tout petit, je caresse le sien en souriant, émerveillé de ce qui vient de se passer.
Elle me repousse doucement, nos humeurs mélangées coulent de ses cuisses sur les miennes, elle descend de la table et s’agenouille devant mon sexe poisseux encore dru, je ne peux m’empêcher de noter la ressemblance avec ma mère encore une fois quand elle le prend entre ses doigts, le porte à sa bouche, et le nettoie lentement avec sa langue, dans des baisers d’une douceur infinie.

– Mmm…
Je passe mes mains dans ses cheveux ébouriffés, elle me suce avec le sourire aux lèvres, elle me goûte et me déguste sans se hâter, je me penche pour lui tâter les seins, elle m’avale jusque dans sa gorge, je durcis à nouveau sur sa langue, elle s’enhardit, m’encourage par de longs gémissements qui me font fondre de désir, je me tends et viens sur sa langue tirée, elle recueille le jus gras et clair jusqu’à la dernière goutte et l’avale sans sourciller.
Je m’agenouille devant elle et la prend dans mes bras, j’ai un peu honte d’avoir pensé à ma mère pendant cette incroyable expérience, mais Pauline lui ressemble trop, elles devaient bien le savoir, toutes les deux, en m’attirant dans ce traquenard. Je l’embrasse et la caresse, je joue avec ses seins gonflés, elle sourit tendrement, elle a l’air fier et humble à la fois, je suis bien.
Nous restons un long moment ainsi enlacés, dans les bras l’un de l’autre.


Elle m’a remonté mon pantalon, mon boxer, m’a caressé une dernière fois la queue, m’a embrassé sur la bouche.

– Nous ne devons pas en reparler. C’était exceptionnel, dans tous les sens du terme.
J’ai hoché la tête.

– Maman va forcément savoir…
Elle m’a mis un doigt sur la bouche.

– Chtt. Je m’occupe de ça.
Je l’ai regardée se rhabiller lentement et, après un dernier baiser, disparaître dans le cabinet de ma mère.
Comment vais-je pouvoir lui faire face à nouveau ? La vision de Pauline nue emplit mon esprit. La vision de ma mère nue aussi.

Ma mère conduit la voiture.
Je n’ai pas vu Pauline repartir, je n’ai pas voulu la recroiser. Je crois qu’il va se passer un moment avant que je ne retourne chez elle.
Mon job d’été touche à sa fin.
Cela m’a appris beaucoup de choses.
Je jette un œil vers ma mère et détourne le regard aussitôt. Ses formes sont celles de Pauline. Son visage aussi. Sa jupe courte et stricte révèle les jambes de Pauline.
Elle me lance un sourire discret. Elle semble heureuse, épanouie, libérée.
A un feu rouge, elle s’est penchée vers moi et m’a déposé un baiser léger sur la joue.
Je n’ai pu m’empêcher de sentir son parfum.
Une légère fragrance vanillée.

Epilogue

Lilia et moi sommes dans la chambre d’amis, chez mon père.
Il pleut à verse. On est allongé sur le lit. Lilia semble pensive.
– Tu l’as fait avec Pauline ?
Je hausse les épaules.
– Tu l’as fait ou pas ?
– Oui.
Elle sourit et a l’air horrifié en même temps.
– C’est pas vrai !
Je hoche la tête.
– Mmm mmm.
Je n’ai pas envie de rire.
– Comment tu sais que c’était Pauline et pas… Maman ?
Elle met le doigt sur ce qui me turlupine depuis samedi.
– Maman ne ferait pas ça, quand même ?
Elle secoue ses longs cheveux bruns sans répondre. Aucun de nous deux ne peut être sûr de ce dont serait capable ma mère.
– Non. Ça ressemble à Pauline, ce genre d’attitude.
J’acquiesce.
Lilia me met la main sur la cuisse et remonte vers mon entrejambe.
– Du coup… tu peux me montrer ton oiseau… après ta tante, tu peux bien faire un plaisir à ta sœur.
Elle me charrie.
– Ok.
Je me retourne, pose mes mains sur ses seins – ils sont petits et fermes sous sa robe d’été – et l’embrasse sur la bouche. J’ai le temps de sentir sa langue contre la mienne avant qu’elle ne me donne une claque et se recule vivement, comme si je venais de la brûler au fer rouge. Elle a pâli terriblement.
– T’es MALADE !!!
J’éclate de rire en me frottant la joue.
Elle comprend et retrouve un peu de couleurs.
– Tu n’as jamais eu l’intention de…
Je secoue la tête en souriant.
– Non, grande sœur. Mais à chaque fois que tu joueras à chat avec moi, ce sera toi la souris.
Elle écarquille les yeux, manifestement impressionnée.
Je ne me laisserai plus faire.
« Montre-leur ce que tu as dans le pantalon ».
C’est exactement ce que je vais faire maintenant.

Vous pouvez trouver un sequel à ce récit avec l’histoire de Lilia dans La Préparatrice !

Leave a Reply