La Plume de Florean,  Le Préparateur,  Préparateurs

Le Préparateur – Chapitre 03

Sœurs

Lilia décroche immédiatement.

– Alors, petit frère ? Tu as bien secoué ta zézette sur Célia ?
Je suis incapable de me fâcher.

– C’est toi qui lui as dit de venir ?
Elle sourit.

– Puisque tu refuses de m’ausculter, il faut bien que j’envoie des copines pour me raconter…

– « Des » copines ?
Cette fois elle rit franchement.

– Bon, une copine, au moins… je peux t’en envoyer d’autres, si Célia ne suffit pas…

– Ecoute, Lilia, j’aimerais bien que tu n’essayes pas de me foutre la honte auprès de toutes les pétasses du Lycée, j’ai déjà assez de mal à conclure comme ça. Je vais passer pour un con à la fac dès le premier jour, avec tes conneries !
Elle semble se calmer un peu et proteste d’un air d’excuse.

– Je n’essaye pas de te ridiculiser ! Célia ne parle que de la douceur de ton petit oiseau… ! Elle m’a demandé ton numéro de portable ! Tu peux avoir toutes les filles à tes pieds, si tu te donnes un peu de mal, avec ton job.
Elle a l’air sincère. Mon cœur s’échauffe à l’idée que Célia ait aimé ce qui s’est passé entre nous.

– Et… tu lui as donné ? Mon numéro ?
Elle rit.

– Oui. Et je suis vraiment curieuse de connaître la douceur de ce petit oiseau… tu es sûr que tu ne veux pas m’en faire profiter ?

– Arrête !
Trop tard. La vision de Lilia, nue sur la table d’auscultation, sa minette brune écartelée par ma queue trempée s’impose à mon esprit.

– J’aime trop te taquiner, petit frère… un de ces samedis, tu vas me voir dans la salle d’attente, en jupette et sans soutif, et tu vas faire un arrêt cardiaque ! Ha ha !
Elle rit à gorge déployée.
Je raccroche sans répondre.
Célia a demandé mon numéro. Je mets le volume de la sonnerie au maximum, au cas où elle appellerait…


– Oh, Thomas, te voilà.
Ma mère est allongée devant la télé, sa jupe courte remonte sur ses jambes, elle porte des bas noirs soyeux qui les affinent.
Nous sommes jeudi. J’ai vu Célia, hier. On est allé se promener dans la ville. Elle m’a donné la main. C’était tendre et, pour le coup, vraiment inattendu. Elle a promis de me revoir. Elle a l’air sincère. J’espère que ce n’est pas un coup de Lilia.

– Tu voulais me voir ?
Elle se redresse, échevelée.

– Oui. Je voulais te prévenir : Pauline vient au cabinet samedi pour une consultation. Je lui ai proposé tes services, elle a accepté. Elle est toujours si tendue lorsque je l’examine…

– Tu plaisantes ?
Pauline, ma tante Pauline, sœur jumelle de ma mère ! C’est hors de question !

– Pas le moins du monde. Tu ne peux pas avoir que des petites jeunes. Madame Elisabeth revient aussi. Tu l’avais bien aimée, si je me souviens bien, et elle a mon âge.
Je proteste.

– Ce n’est pas une question d’âge, maman ! Pauline, c’est ta sœur ! Ta jumelle ! J’aurais l’impression de… de…

– Oui ?
– … de te… « préparer » toi !
Elle sourit, secrète.

– Oh. Et c’est un souci ? Je ne te plais pas suffisamment pour que tu me « prépares » ?
Elle remonte sa jupe lentement d’une main et tire son chemisier de l’autre. Ses seins se dessinent précisément sous l’étoffe grise.

– Maman !

– Oui, je vais un peu loin. Je m’excuse : Je n’avais pas vu les choses sous cet angle. Ecoute, Thomas : une patiente est une patiente, qu’elle soit de ta famille ou non. Garde ça à l’esprit.
Je pense à Ingrid. A Yasmine. Stéphanie. Célia… Elisabeth. J’imagine Pauline, si semblable à ma mère, à leur place.

– Impossible.
J’ai parlé tout haut.
Elle m’attire à elle et m’embrasse sur la joue.

– Très bien, je reporterai son rendez-vous. Mais tu la connais, quand elle a une idée en tête…

– Merci, M’man.
Je retourne dans ma chambre, toujours inquiet. L’image de Pauline sur la table d’auscultation en lingerie fine met longtemps à disparaître.


– Oh… oh… oui…
Ma mère et son beau font l’amour dans la chambre fermée. Elle en ramène un chaque vendredi ou presque. Celui-là est petit, râblé, il a l’air sorti d’un chantier de construction. Poilu. Masculin. Musclé.
J’écoute un long moment leurs soupirs mêlés.

– Ah… oui…
Les claquements d’une peau contre l’autre.
J’aime qu’elle vive ces moments. Je suis heureux pour elle.
Je reste là, l’oreille tendue. Je dois avouer que ça m’excite un peu.
Une fois, il y a longtemps, j’ai regardé par le trou de la serrure.

– Oui…
L’homme était à genoux sur le lit, sa queue tendue devant lui, elle le suçait lentement, juste le gland, sans se presser, un sourire aux lèvres.
Le lendemain soir, à table, elle m’avait dit :

– Je ne veux plus que tu m’espionnes ainsi, Thomas. C’est la dernière fois que ça arrive.
Comment avait-elle su ?
Je n’avais pu protester. Son ton calme me châtiait plus que si elle avait crié.

– Pardon, Maman.

– Il faut que tu comprennes que ce n’est pas bien. C’est privé. Une partie de ma vie où tu ne participes pas. Entendu ?
Je m’étais senti rejeté, ce jour-là, mais j’avais compris.
Nous n’en avions plus reparlé.

– Oh… oh…
Je souris. Elle est heureuse, ce soir, moins seule.
Je rentre dans ma chambre.
Célia doit m’appeler.
Je ne sais toujours pas où j’en suis avec elle, mais elle est si belle que rien que lui parler un peu me suffit, elle a eu l’air de m’en vouloir d’être plus ou moins avec moi par la seule force des caresses que nous avons partagées… je ne comprends pas vraiment, mais je ne cherche pas non plus d’explication. Elle est séduite. C’est tout ce qui compte.

Patiente 7 – Solange

– Madame Solange ?

– Oui.

– Entrez je vous prie.
Elle passe la première.
C’est une femme d’une cinquantaine d’années, très mince, presque maigre. Elle a la peau d’une rousse, ses cheveux ont une teinte auburn très prononcée. Elle a quelques rides autour de ses yeux bleu-vert, elle semble inquiète, réservée.

– Je garde ma culotte ?
Elle a un accent que je n’arrive pas à placer, un peu chantant, slave peut-être. J’ai envie de la rassurer, elle a l’air fragile, frêle.
Je consulte sa fiche.
« Sois doux. »
Ça ne m’aide pas. Je suis toujours doux !

– Si ça vous met à l’aise, oui. Soutien-gorge et culotte, c’est parfait pour moi.
J’ai l’air de maîtriser mon truc. J’ai adopté un ton professionnel. Je vais peloter une femme de trente ans mon aînée, et c’est moi qui prends un ton paternaliste.
Elle se déshabille, l’air un peu gauche, elle me sourit mais je sens sa gêne. Je ne sais pas comment je vais arriver à la détendre, ça m’inquiète franchement. J’ai une idée soudaine.

– Ne placez pas vos pieds dans les étriers. Asseyez-vous juste au bord de la table.
Elle porte un string noir élastique, qui jure avec sa peau blanc-roux, et un soutien-gorge blanc en coton, qui cache totalement de tous petits seins. Elle est vraiment très mince, son aspect si délicat, si fluet, me conforte dans mon intuition.
Elle s’assied sagement au bord de la table et laisse pendre ses jambes. Je viens tout près d’elle, j’écarte ses cuisses et la prends doucement dans mes bras. Je la berce un instant. Après un léger mouvement de recul, elle se laisse faire, je la sens se décontracter à mon contact, elle respire mon cou, se love contre moi, je vois ses yeux se fermer, ses défenses tomber.
Je caresse lentement ses cheveux épais, quelques cheveux blancs ont échappé à la teinture, mes doigts se perdent dans la chevelure, ses bras m’enlacent bientôt, nos corps se rapprochent, elle sent les fleurs des Antilles au printemps, un parfum léger et capiteux à la fois, qui sature les sens, qui appelle au voyage.
Elle écarte le visage de ma poitrine et me regarde en silence, les yeux brillants, je lui embrasse le front, délibérément lent, elle lève le menton et nos lèvres se mêlent, un baiser chaste, amical, reconnaissant.
Mes mains parcourent son corps maigre, elle a une peau de pêche, douce et rêche, soyeuse et pelucheuse, notre baiser léger se prolonge, elle suit le chemin de mes doigts, elle les épie, les observe, espère et craint leur exploration aveugle.
Mes paumes trouvent bientôt ses seins, sur l’étoffe, sous l’étoffe, ils sont mous et doux, minuscules, les mamelons épais, je suis curieux de ces sensations nouvelles, j’y reste un long moment, elle me regarde, craintive, je brise le silence, je sais ce que je dois dire, avec toute la sincérité dont je suis capable en cet instant hors du temps.

– Vous êtes belle.
Elle fond, elle me serre contre elle.

– Tu es beau. Si jeune. Si beau.
Je la serre, c’est comme si je la connaissais depuis toujours, mes mains palpent son dos, ses fesses dénudées, elle n’a plus peur, elle sait que je dis la vérité, nous nous embrassons plus fougueusement, elle s’abandonne, je m’abandonne, et quand ma mère arrive, je ne brise pas le baiser, il n’y a rien de mal dans ce que nous faisons.

– Ce sera tout, Thomas, merci.
Je souris à Solange.
Elle n’a d’yeux que pour moi.
Elle hoche la tête, j’entends son merci silencieux, je lui réponds de la même manière.
Il est difficile de briser l’étreinte. Ma mère nous laisse ce temps. Pour une fois.
Je regarde Solange disparaître dans le cabinet, et reste dans le silence de ma salle, le nez encore saturé de son parfum des îles.

Patiente 8 – Pauline !

J’ouvre la porte de la salle d’attente, les yeux encore plein d’étoiles.

– Madame… Pauline !!!

– Bonjour Thomas.
La sœur jumelle de ma mère, en jean rouge et T-shirt noir, vient me faire la bise.

– Mais… je croyais que maman avait décommandé ton rendez-vous !
Pauline sourit.
Elle a les yeux maquillés de noir, les lèvres très rouges, mais rien d’autre ne la distingue de ma mère. Même coupe de cheveux, même corps élancé aux seins fermes et rebondis, elles sont identiques jusqu’au bout des ongles. Elle s’est parfumée avec un mélange de musc et de vanille, qui forment un cocktail entêtant qui embaume la pièce entière.

– Le jour où ta mère pourra me faire changer d’avis n’est pas encore arrivé, mon chou. Tu me fais entrer ?
Je ne bouge pas.

– Tante Pauline, je ne peux pas te… te…
Elle enlève son T-shirt. Elle ne porte pas de soutif. Ses seins massifs explosent devant mes yeux.

– Qu’est-ce que tu fais ?

– Si tu ne veux pas qu’on fasse ça dans ton bureau, on fait ça ici, ça m’est égal.
Elle déboutonne son pantalon.

– Pauline !

– Je peux entrer ?
J’essaye de ne pas mater ses seins.
Je dois avouer qu’ils sont magnifiques. Si ma mère apprend que je les ai vus…

– Ok.
Elle me suit.

– Tu peux remettre ton T-shirt s’il-te-plaît ?
Elle soulève ses deux orbes blancs tachetées de roux et me les présente.

– Ils ne te plaisent pas ?

– Bien sûr que si… je veux dire… Oh, Pauline, s’il-te-plaît, c’est affreusement gênant ! C’est comme si je voyais maman nue !
Elle rit.

– Profite !
Elle me prend une main et la pose sur sa poitrine. Je la retire vivement.

– Non !
Elle hausse les épaules, espiègle.

– Comme tu voudras.
Elle remet son T-shirt. Ses seins se soulèvent délicieusement lorsqu’elle passe ses bras dans les manches.
Elle baisse son jean rouge. Elle a un string assorti.

– Qu’est-ce que…
Elle s’arrête à mi-chemin, le pantalon aux genoux. C’est très sexy. J’essaye de ne pas y penser.

– Ecoute, mon chou, je veux bien que tu n’aies pas besoin de regarder mes seins pour faire ton travail, mais il va bien falloir que tu me palpes le minou…
Je panique.

– Non !

– Non quoi ?

– Ecoute, Pauline, tu es le portrait craché de maman ! Je ne peux pas te voir nue, tu comprends, j’aurais l’impression que c’est elle ! J’ai DEJA l’impression que c’est elle !
Elle semble beaucoup s’amuser. Pas moi.

– Tu m’as déjà vue en maillot de bain. Alors en culotte, ça devrait aller.
Elle finit d’ôter son jean et me dit :

– Et avant que tu ne protestes encore, installes-toi sur la table.

– De quoi ?

– Sur la table, vite. Tu verras.
Je réfléchis très vite. Si je me mets sur la table, ça me fait gagner du temps. Peut-être que ma mère arrivera avant que je n’aie à toucher Pauline.

– D’accord.

– Tu enlèves ton jean, évidemment.

– Pardon ?

– Allez.
J’obéis, inquiet.
Je remonte bien mon boxer et m’installe sur la table. Elle me place les pieds dans les étriers et les attache avec les sangles.
Puis elle ôte son T-shirt. Elle est en string, mi-nue, devant ma queue qui enfle sans que je n’y puisse rien. Je ne peux pas bander en voyant ma tante à poil quand même !

– Qu’est-ce que tu fais !?
Elle sourit et pose ses seins massifs sur mon boxer.

– On dirait que je te fais de l’effet…
Elle a des tétons protubérants, qui font peut-être un centimètre de long, ça m’excite et me dégoûte à la fois. Le contact est formidable et terrifiant.

– Pauline… s’il-te-plaît…
J’essaye d’ôter mes pieds des étriers, mais ils sont coincés par les sangles. Je la repousse en lui prenant les épaules, elle se redresse, mes doigts glissent sur ses seins, ma queue bondit dans mon boxer, je retire mes mains comme si je m’étais brûlé.

– Je te montre juste qu’il n’y a rien de terrible à se faire toucher la culotte. Tu préfères que je te rende ta place et que je vienne sur cette table ?

– Oui !
Elle semble satisfaite.

– Une toute petite minute encore…
Elle écarte mon boxer, prend mon sexe dans sa main et le masturbe lentement au creux de sa poitrine.

– Et bien pourvu avec ça…
Le contact est trop doux, je me laisse faire, je sais que ce n’est pas ma mère, mais ma tante, ses seins m’ensorcèlent, et ce n’est que lorsqu’elle me prend dans sa bouche que je trouve la force de lutter à nouveau.

– Pauline !
Elle semble se rendre compte de ce qu’elle fait, elle me gobe un dernier coup, les lèvres écrasées autour de mon gland rougi et me laisse sortir de sa bouche brûlante, je ne peux m’empêcher de vouloir que ça continue, mais je sais que j’ai bien fait de lui demander d’arrêter.

– Pouf, tu es bon, mon chou, je me suis un peu emportée.
Elle ôte les sangles de mes pieds, je descends, chancelant, la queue douloureuse, j’ai envie qu’elle se mettre à genoux et qu’elle me finisse mais je me résonne.

– Peux-tu remettre ton T-shirt ?
Elle me tend mon jean, seins dressés, je voudrais sucer les tétons drus, pour connaître cette sensation, je détourne les yeux.

– Je suis toute mouillée, dis-donc… tu as un effet sur moi, c’est dingue. Tu veux toucher ?
Je me mords la lèvre inférieure. C’est la tempête dans mon bas-ventre. Je reboutonne mon jean.

– Non, merci.
Pauline passe son T-shirt.

– A mon tour…
Elle s’installe sur la table.
Ma mère entre.

– A ton tour, Pauline.
Je pousse un soupir de soulagement. Une minute plus tôt…

– Tu entres sans frapper ?
Ma mère sourit d’un air entendu.

– Oui. Ainsi, Thomas reste sage.

– Quand il est avec moi, tu nous laisse finir, d’accord ?
Je rougis. Que va s’imaginer ma mère ? Je les regarde, l’une face à l’autre. Elles sont si semblables que je n’ai jamais été capable de les distinguer, si ce n’est pas leurs voix, celle de Pauline est guindée, très XVIème arrondissement, celle de ma mère est plus… normale – bien que très ironique à ce moment précis.

– Très bien. Est-ce que Madame est prête pour son examen ?

– Humpf.
Pauline vient me poser un baiser sur la joue.

– A bientôt, mon chou. Rappelle-toi de ce que je t’ai dit, il n’y avait rien de mal dans ce que nous avons partagé…
Je voudrais qu’elle se taise ! Ses seins m’obsèdent !
Elle disparaît dans le cabinet, sans avoir pris la peine de remettre son jean rouge. Je tâche de ne pas mater son joli cul.
Lorsque la porte se ferme, je m’assieds sur le sol, ferme les yeux, et essaye de faire le vide.
Sans succès.
J’ai toujours le cœur qui bat la chamade et la queue tendue à rompre quand je vais ouvrir pour accueillir Elisabeth.
Je n’ai rien fait de mal, peut-être, mais manquer de se faire sucer par la sœur jumelle de sa mère n’est certainement pas la situation la plus normale à vivre par un garçon de mon âge.

Patiente 9 – Élisabeth revient

Quand j’ouvre la porte, Elisabeth est seule, toujours aussi belle, élancée. Ses cheveux bruns sont tout juste permanentés, les boucles lui tombent en cascade hypnotique sur ses épaules. Elle porte une jupe gris-souris très courte, ses cuisses croisées sont nues. Ses yeux presque noirs fixent mon entrejambe, amusés.

– C’est à vous, Madame.
Elle pose le magazine qu’elle était en train de feuilleter et me rejoint. Elle pose sa main sur la bosse qui déforme mon jean.

– Hum… tu es en forme, mon jeune ami…
Je frissonne au contact des doigts. Je vais me venir dessus. Elle porte un haut moulant blanc-cassé, un cache-cœur qui dessine ses seins à la perfection. Je ne peux en détacher les yeux.
Elle le remarque.

– Patience, tu vas les voir… ferme la porte…
Mon cœur a fait un bond. Toutes les pensées concernant Pauline s’effacent instantanément.

– C’est vrai ? Je veux dire… installez-vous, je vous en prie.
Elle secoue la tête. Elle est bien plus âgée que moi, mais si belle, si sévère… j’adore ! Autant Solange, par son attitude, demandait à être câlinée, autant Elisabeth exigeait l’obéissance totale, par un port droit, déterminé, qui ne souffrait pas la contestation. Sa présence seule était infantilisante. Elle m’aurait demandé d’aller au coin que je l’aurais fait, bordel !

– J’ai repensé à notre petite séance de la dernière fois.
Elle s’approche et me parle à l’oreille, tout doucement.

– J’aurais dû être plus… (elle pose sa main sur ma poitrine et la fait glisser jusqu’à ma ceinture)… gentille…
Elle pose un baiser léger sur ma joue.
Je déglutis en sentant ses doigts glisser dans mon pantalon et effleurer mon sexe engoncé avant de les retirer.

– Si jeune…
Elle semble pensive. Elle me caresse le visage, j’ai des points noirs devant les yeux, le souffle me manque, je suis tétanisé, je ne sais pas quoi faire.

– Déshabille-moi.
Je hoche la tête lentement, je dois être pâle, je me sens défaillir, je ne crois pas ma chance, toutes ces femmes qui m’offrent leur nudité sans que je ne fasse rien pour les séduire…
Je dénoue son cache-cœur, elle se retourne pour en ôter les manches, et me dit :

– Le soutien-gorge aussi.
Je lutte un peu avec le système d’agrafes, mais le vêtement léger finit par tomber, elle reste de dos, je crève de vouloir voir ses seins, mais je n’ose m’en saisir, les toucher, elle attrape ma main, la pose sur sa hanche et ajoute dans un souffle :

– Ma jupe.
Je trouve la fermeture éclair et la fais glisser lentement. La jupe lui tombe entre les pieds. Elle ne porte pas de culotte. Ma queue est comprimée dans mon futal, elle se cambre et se colle à moi en rejetant la tête en arrière. Je respire ses cheveux longs, son parfum m’emmène au Paradis.

– Caresse-moi partout.
Mes mains courent sur son corps, empoignent ses seins, s’en délectent, je l’embrasse dans le cou – je me penche, elle est plus petite que moi -, je la mordille, je me repais de sa peau, de son odeur, de sa mûre nudité. Les lobes larges bondissent entre mes doigts, ils sont aussi doux que ceux de Pauline, mais plus gros, Elisabeth est une ogresse, tout en elle est démesuré, ma main droite parcours le corps tendu pendant qu’elle déboutonne hâtivement mon pantalon et se saisit de mon sexe qu’elle cale entre ses fesses larges, et je plonge mes doigts dans sa fente distendue, trempée, qui s’ouvre et accueille majeur, index et annulaire jusqu’à la paume.
Elle soupire, tourne la tête vers moi et me mange la bouche en souriant toujours, le rythme de ma main est lent, je découvre ses plis intimes et m’émerveille des douces sensations de ma queue entre ses fesses nues.
Nous partageons de longue minutes irréelles, où seul le bruit de mes doigts fouillant son hymen dégoulinant brise le silence. Elle se tend finalement en gémissant contre ma bouche et se détend aussitôt, elle rompt le baiser et s’affaisse, se retourne, s’agenouille devant mon sexe érigé en monument à sa beauté, elle me montre ses seins larges et amples, les aréoles sont minuscules, presque de la taille de ses tétons noirs dressés, je les chéris du regard, ils sont magnifiques, bien plus beaux que ce que j’avais fantasmé
Elle secoue la tête, l’air attendri et étonné à la fois.

– Si je m‘attendais…
Elle ne finit pas sa phrase et me prend entièrement dans sa bouche, sa langue en parcourt le chemin du gland aux couilles, elle donne deux coups de menton prononcés, c’est plus que ce que je peux endurer, je jouis dans sa gorge, secoué de spasmes délicieux et douloureux. Surprise, elle amorce un mouvement de recul alors que le sperme se déverse en petits jets nerveux dans sa bouche, mais elle se reprend et continue à me sucer jusqu’à ce que la dernière secousse m’agite, un sourire dans les yeux.
Elle me lèche le gland avec douceur pour recueillir l’ultime goutte de plaisir, et avale ostensiblement ma semence, avant de remonter mon slip et de reboutonner mon pantalon.

– Et bon, avec ça.
Elle se relève et m’embrasse les lèvres, je lui caresse les seins, elle me serre dans ses bras.
C’est ainsi que nous trouve ma mère, qui, une fois n’est pas coutume, reste silencieuse et attend la fin de notre étreinte, un air de douceur infinie sur le visage.


– Pauline est une garce.
Je rentre dans la maison, en essayant de ne pas regarder ma mère.
Ses formes m’évoquent celles de ma tante. Je me demande si elle aussi a des tétons aussi drus, des seins aussi doux… Si ses fesses sont aussi bien faites… Si sa bouche est aussi douce…
Je ne peux pas m’en empêcher. C’est horrible, je voudrais faire sortir toutes ces voix de ma tête.

– Je suis désolée, mon petit. Je ne savais pas que ce serait aussi dur pour toi.
Je la regarde. Dans les yeux. Elle a l’air sincère.

– C’est rien, M’man. Tu as raison : une patiente est une patiente. C’est surtout dur parce que j’ai l’impression que c’était toi qui… qui…
Elle me sourit d’un air compréhensif.

– Viens.
Elle me pose un baiser sur la joue, rassurante.

– Ne pense plus à Pauline, pense plutôt à Elisabeth. Elle avait l’air très tendre avec toi.
Ce souvenir m’apaise.
Ma mère sait toujours trouver les bons mots.


Célia est nue, sur le lit.
Nous sommes chez elle.
Ses parents ne sont pas là, mais ils peuvent arriver à tout moment.
Elle est toujours aussi belle, toujours aussi blonde, ses cuisses écartées laissent en pleine lumière son sexe tendu à rompre, avec ce petit bonbon rosé et bombé qui trône en trophée juste au creux des plis lisses.
Elle m’a ôté mon pantalon, je bande comme un mort.
Elle me sourit, mais elle a toujours cette expression un peu étonnée, un peu dégoûtée, elle se surprend encore à avoir envie de moi, de mes câlins. Je ne suis pas le prince charmant beau et riche qu’elle pensait un jour faire craquer. C’est elle qui a craqué, et elle l’accepte mal, mais n’y peut rien. Pour l’instant.

– Je ne veux pas qu’on fasse l’amour.
Je hoche la tête, je le sais.

– Juste ce que tu m’as fait la dernière fois. S’il-te-plaît.
Le monde lui appartient, mais elle me dit « S’il-te-plaît » à moi !

– Je t’aime, Célia.
La phrase m’a échappé. Elle va me rire au nez.

– Je t’aime aussi. Caresse-moi.
J’approche. Elle était sincère !!!
« Montre-lui ce que tu as dans le pantalon ».
La phrase résonne dans ma tête.
Nous ferons l’amour quand elle sera prête – si j’en suis capable. En attendant, ce substitut est bien plus que ce que j’étais en droit d’espérer avec la belle Célia… je m’en contenterai.

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