La colocataire – Chapitre 06
Elle soulève sa jupette.
Elle ne porte pas de culotte.
Son chemisier blanc à carreaux est ouvert sur ses seins citrons.
– Je te dérange ?
Je suis en train de réviser, les premiers examens ont eu lieu hier, la fenêtre est ouverte, la nuit est calme et chaude, il est déjà tard.
Je m’étire.
– Mmmh mmmh. Ces cours me rendent fou de toutes façons. Tu veux faire l’amour ?
Cela fait deux semaines maintenant que Becky se partage entre Clément, son mec, et moi, son… son ami, son amant. Elle vient parfois seule, parfois avec lui, on la saute à deux, elle nous baise, elle est insatiable, et reconnaissante de nos caresses, toujours prête à nous sucer, ou à écarter les jambes à la moindre occasion.
Je ne m’en plains pas, je ne m’en lasse pas.
Elle me sourit, l’air incertain. Ses taches de rousseur ont foncé, avec le soleil d’été, et sa peau a pris une teinte bronzée qui accentue le roux de ses cheveux.
– Oui et non.
Elle s’agenouille devant moi, ses mains entrent en action, mon survêtement tombe à mes pieds, mon boxer aussi, elle me masturbe bientôt sans hâte, une expression pensive sur le visage.
– Quoi alors ? dis-je, plus soulagé par ses caresses que je ne veux bien le montrer.
Elle presse ses lèvres sur mon gland, un air de vénération dans les yeux.
– Clément veut… veut… il veut…
Je fronce les sourcils, ça ne lui ressemble pas d’hésiter comme ça.
– Quoi ? Il te quitte ?
Elle sourit et me lèche la queue avec délicatesse.
– Non. Il veut… me prendre par derrière. Que je lui offre mon « petit trou » comme il dit.
L’idée m’excite. Mon coeur s’emballe, un reste de jalousie m’étreint.
– Et tu vas le faire ?
Elle hoche la tête, l’air absent.
– Mais d’abord toi. Si tu veux bien.
Elle me met quelque chose dans la main.
Du gel intime.
Je n’ose comprendre.
Sa langue parcourt mon gland, elle soupire.
– D’abord moi quoi ?
Elle me regarde et sourit.
– Je veux que tu me le fasses en premier. Tu es doux. Je sais que tu feras attention et que si ça me fait mal, tu arrêteras. Je veux essayer avant de me donner à Clément. Tu veux bien… me… me prendre par là ?
Elle m’embrasse sur la bouche et, sans attendre ma réponse, se met à quatre pattes sur la moquette, jupe relevée sur ses fesses nues.
– Viens.
Elle s’offre à moi, tout simplement, comme ça, sans chichi. Je lui souris, je me lève, queue tendue, comme dans un rêve, et me place derrière elle. Je pose le gel intime à portée de main.
– Doucement, hein ?
– Tu me connais…
Je prends ses fesses dans mes mains et les caresse avec tendresse. Elle s’aplatit sur la moquette, en gardant le cul en l’air. Je trempe mon sexe dans sa petite chatte épilée, qui m’accueille sans peine, elle mouille comme jamais. Rebecca gémit, se fait plaisir sur mon dard, elle est à ma merci, elle se donne entièrement, avec une confiance aveugle. Son anus est rose et délicat, tendu, souple, j’y presse mon pouce enduit d’un peu de salive grasse, il s’ouvre comme une fleur, mon doigt y plonge, Becky est gourmande, elle se contracte, l’enserre, et soupire d’aise. La levrette se prolonge, Rebecca se cambre sur ma bite, sur mon pouce, elle respire de plus en plus fort, gémit et geint plaintivement, et, le souffle court, me demande bientôt:
– Mmmmmh…. C’est le moment, viens, viens, prends-moi complètement.
J’ouvre le tube de gel et lui en enduit la fleur encore vierge, qui se contracte d’anticipation. J’en badigeonne une noisette sur mon sexe rouge et enflé, qui brille bientôt dans la lumière tamisée..
– Oooh.
A peine ai-je pressé mon gland contre son petit trou qu’il est englouti, et disparaît complètement. Je n’ai pas à pousser, Rebecca le fait pour moi, elle s’empale, cherche à me happer, le canal est mince mais je m’y engouffre totalement, le plaisir est intense, c’est si petit, si étroit, si serré…
– Ooooh… oooh…. Sean…. Sean…
J’écarte ses fesses avec mes deux mains, hypnotisé par la vision de ma queue plongée dans les chairs vierges de ma Becky, j’accélère le rythme de mes coups de reins, puis monte lui caresser les seins, ces deux petits citrons pointus aux tétons épais, qui dardent bientôt dans mes paumes.
Rebecca s’affale sous mon poids, elle est allongée contre le sol, je l’ai suivie, je la pilonne littéralement, la cloue contre la moquette à coups de queue dans le cul, elle crie et gémit, elle ne respire plus, et se tend soudain, catatonique, en geignant de bonheur.
Je n’ai jamais ressenti une telle excitation, je plonge dans ses tréfonds et décharge mon sperme en saccades violentes et libératrices, elle m’encourage en criant mon prénom, je hurle le sien, je suis un animal, je ne suis que jouissance.
Les derniers spasmes me déchirent le ventre, je suis toujours au fond d’elle quand je m’allonge sur son dos, elle tourne la tête sur le côté et nous nous embrassons passionnément.
– Merci.
J’ai chuchoté.
– Non,c ‘est moi. C’était… c’était… curieux. Différent. Divin.
Je ne dis rien. Je suis flatté.
Je retire mon sexe mou de ses fesses moites et poisseuses.
Elle sourit et se retourne doucement.
M’enserre dans ses bras.
– Tu n’es avec personne encore ?
Je suis pris de court par la question.
– Non.
Elle m’embrasse.
– Je t’ai pour moi toute seule alors.
Je lui rends son baiser. Ses bras sont doux autour de moi.
– Personne ne te plaît, dans la classe ?
Je souris.
– Si. Christine. Mais elle ne voudra jamais.
Becky dégage un bras et attrape mon sexe d’un air absent.
– Christine ? C’est une gamine.
– Je sais. C’est ce qui me plaît chez elle.
Nous nous embrassons longuement.
– Si elle savait comme tu baises bien, elle payerait pour partager ton lit.
Je ne réponds pas, ses baisers m’enivrent, ses caresses aussi.
– Je veux que tu sois là, lorsque Clément me sodomisera.
Becky et ses lubies.
– Pas de problème.
Elle hoche la tête.
– Tu es trop gentil avec moi. Je vais réfléchir à une récompense pour toi.
Je ris. Comme si lui faire l’amour à sa demande n’était pas une récompense suffisante…