L'Emoi d'Ana,  La Plume de Florean

L’Emoi d’Ana – Epilogue

Nous sommes nus, dans la baignoire. J’ai son sexe dans ma main, que je caresse lentement. Le contact de l’eau le rend doux, suave, mystérieux.
– Et si je m’installais avec toi ?
Il sourit, gêné.
– Tes parents…
J’imagine la réaction de mon père. De ma mère. Oh.
– On leur dit. Je t’aime. Tu m’aimes. On s’installe. Tu m’aimes, hein ?
Son sexe bat sous mes doigts.
– Oui.
– Alors pas de honte à avoir.
Il dodeline de la tête, pensif.
– Ana… tu as tout juste 18 ans. Je t’ai vue naître. Comment ta mère va réagir ?
Je le masturbe en silence. L’embrasse. Il prend mes seins ronds entre ses mains et en flatte les mamelons, en tire les tétons pour les faire durcir.
Il a raison, bien sûr. Dans un gémissement, je murmure:
– J’aimerais tellement que tout le monde sache…
Il hoche à nouveau la tête, compréhensif.
Ses mains plongent dans l’eau chaude, cherchent ma fente et s’y attardent.
-Il faut voir le bon côté des choses, dit-il dans entre deux baisers. Ce que nous faisons a un parfum d’interdit très excitant…
Je me rappelle de la première fois où je l’ai sucé, dans cette loge de théâtre. De la remise de l’université. Du moment où il m’a prise dans ma chambre, chez moi. De mon petit strip-tease et de ma fellation à Alban.
Plus qu’un flirt avec l’interdit.
Mais c’est moi qui pose les limites. Son sexe est terriblement présent entre mes mains. Son excitation est maximale. J’en profite.
– Mmmm. Tu es dans le vrai. Mais il n’y a qu’un moyen de le savoir…
– C’est-à-dire ?
– Tu verras… En parlant d’interdits, Alban m’a proposé la botte.
Il ne semble pas surpris, mais son sexe fait un bond sous mes doigts. Excité à cette idée ?
– Oh. Je t’avais dit que tu lui plaisais.
J’exerce une pression modéré sous son gland. Il ferme les yeux.
– ça ne te dérange pas que j’envisage de coucher avec lui ?
– Parce que c’est le cas ?
J’hésite avant de répondre. Je ne me suis pas vraiment posé la question. Je minaude.
-Peut-être…
Il se penche vers moi, m’embrasse tendrement, et se lève, debout dans la baignoire. Son corps leste dégouline d’eau mousseuse. Son sexe est dressé, au-dessus de moi. Il le prend dans sa main et me le présente. Je me soulève et le happe d’un trait sans cesser de le fixer des yeux.
– Si c’est ce qui te fait plaisir, me dit-il dans un souffle, si tu veux te faire Alban, alors ça ne me pose pas de problèmes.
Il fait aller et venir son sexe dans ma bouche. Je le suce studieusement, secrètement heureuse qu’il ne soit pas jaloux, et suffisamment amoureux pour me laisser papillonner à droite et à gauche.
Ma langue se fait plus pressante sur son gland, je l’avale et le recrache en gémissant urgemment, il respire plus vite.
– Du moment où tu me racontes tout…
Il se tend, l’éjaculation me surprend, elle explose, soudaine, au fond de ma gorge, je hoquète piteusement mais le garde en bouche, je tousse le sperme chaud par le nez, et je ris, je ris de plaisir et de bonheur, en continuant de le sucer, m’étouffant à moitié.
C’est MON homme !

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