L’initiation de Mina – Chapitre 06
Le téléphone sonna. Je soulevai la couette et décrochai, l’esprit embrumé.
– Mmh ? Allô ?
– Sex-shop de la rue de la Mantille, dans deux heures.
Je me réveillai d’un coup.
– Mina ?
Elle avait déjà raccroché.
Qu’avait-elle dit ? Dans deux heures, sex-shop, rue de la Mantille ? Je jetai un oeil à ma montre. Il serait à peine onze heures du matin. C’était ouvert, à cette heure-là, les sex-shop ?
Je me lavai et m’habillai rapidement., le coeur battant. Après l’épisode avec Flo, la brune mariée aux gros seins, je n’avais pratiquement pas revu Mina cette semaine – on avait juste déjeuné un midi ensemble, où elle m’avait proposé de se faire un autre mec dans les toilettes. J’avais refusé, et, docile, elle avait disparu sous la table et m’avait sucé la bite pendant que le serveur apportait les plats. J’avais fait comme si de rien n’était, et le serveur aussi, mais j’étais sûr qu’il avait remarqué la nappe qui bougeait sur mon pantalon…
Mina avait gardé ma semence en bouche en remontant de sous la table et en avait recraché un filet sur son poisson, comme un assaisonnement. Elle avait ensuite dégusté son plat gorgé de sperme en me regardant, yeux brillants et mutins. J’étais sorti du restau sur un petit nuage !
L’idée du sex-shop était venue de moi. J’appréhendais un peu ce qui allait se passer, mais voir Mina s’acheter un godemiché m’excitait… je bandais déjà !
J’arrivai au sex-shop cinq minutes avant l’heure et y entrai. Mina n’y était pas. Je fis un tour des rayons étroits, parcourant rapidement les titres évocateurs – et parfois drôles – des DVD en vente. Le rideau de perles de l’entrée tintinnabula, et Mina entra.
– Bonjour, les hommes…!
Elle portait une longue veste en cuir noir très serrée, qu’elle déboutonna lentement en se dirigeant droit vers le rayon des godemichés. Elle m’aperçut, me sourit, me fit un clin d’oeil, et fit glisser sa veste au sol, à mes pieds.
J’eus le souffle coupé.
Elle portait une mini-jupe plissée noire ras-du cul, des bas de résille noire très serrée qui s’arrêtaient, façon dim-up, à mi-cuisse, un chemisier à col triangulaire, décolleté et presque transparent sur un soutien-gorge noir demi-lune, qui exposait ses tétons en réhaussant ses seins.
Elle s’arrêta devant les godes, et les tâta un à un. Les quelques clients masculins se rapprochèrent, sans en avoir l’air. Mina faisait mine de branler le plus gros des godes exposés, qui ressemblait à un sexe en plastique, couleur chair, veiné, au gland énorme.
– Celui-ci me plaît bien, dit-elle au vendeur, qui avait maintenant un prétexte tout trouvé pour venir lui parler.
– C’est pour consommer tout de suite ? demanda-t-il en la reluquant d’une manière salace.
Ma petite salope regarda les clients tour à tour.
– Hum, ça vous dirait de me voir me rentrer ce joli joujou dans mon petit minou, messieurs ? Venez, approchez, mais si vous me matez, je veux vous voir vous branler, OK ?
Elle se tourna, se pencha en avant, et fit glisser son string le long de ses petites jambes fines. Les clients vinrent former un demi-cercle autour d’elle, et sortirent leurs bites, un à un.
– ça, c’est de la pute de luxe !*
Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine. Je les imitai, excité, troublé, jaloux.
– Mmmh…
Elle engouffra le gode dans sa bouche, le recouvrit d’une salive épaisse, écumeuse, et, se mit à genoux. Elle descendit le gode le long de ses seins, découverts comme par magie – je ne l’avais pas vue déboutonner son chemisier – et nous regarda tour à tour.
– Mmmh… regardez-moi ces grosses queues…
– Vas-y, pouffiasse, fais-nous la totale.
Elle approcha sa langue de plusieurs bites, sans les toucher. Lorsqu’elle passa devant la mienne, je sentis le souffle chaud de sa bouche m’électriser, ma queue battit sous son nez, elle sourit en y accrochant son string léger, et passa au type suivant, genoux à terre, cul bien en vue sous sa jupe soulevée. Les autres gars m’observaient, jaloux de voir le morceau de tissu pendouiller de ma bite, ils pensaient sans doute qu’elle m’avait choisi pour la baiser – ce qui n’était pas faux.
– Mmmmh… il fait chauuuud…
Elle s’écarta lentement, yeux mi-clos, s’assit sur le sol, contre l’étal de godemichés, et, chatte ouverte, se caressa avec le sexe de latex, qu’elle fit passer plusieurs fois à l’entrée de sa vulve, luisante de mouille, avant de l’y enfoncer lentement.
Les types se masturbaient, et je m’aperçus que je faisais de même, hypnotisé par la beauté de ma petite salope, qui se tortillait de plaisir, et semblait avoir oublié notre présence.
– Ah… aah;.. ahh… ah…. mmh…. c’est gros… gros…
Le sexe plastique taille XL disparut totalement dans la petite chatte sauvage, les gémissements de ma belle nous enivraient, nous nous rapprochâmes encore d’elle, formant un cercle étroit. Deux types s’agenouillèrent à côté de Mina, se branlant juste au-dessus de son ventre nu, de ses seins à peine couverts par le soutif demi-lune, et éjaculèrent en jets blanchâtres sur son corps offert. Mina sourit, attrapa l’une des bites souillées et la branla gentiment, laissant couler le sperme le long de son pouce, le long de ses doigts. Deux autres branleurs s’enhardirent, et vinrent peloter ma belle, qui les laissa faire.
Je serrai les dents. Je lui avais dit d’allumer les mecs, pas de…
– Mmmh… attendez, oooh… ouh, pas trop vite, mmmh… regardez-moi les garçons, ça m’exciiiite…!
Le gode toujours bien enfoncé dans la chatte, elle se mit à quatre pattes, la tête contre les godes exposés sur le rayon miroitant, et présenta son beau petit cul blanc aux hommes excités. Les deux essorés se relevèrent, laissant la place à deux autres, qui ne tardèrent pas à caresser les lobes soyeux avec leurs pines gonflées. Elle glissa une main sous son ventre, saisit les boules de son joujou et continua à se l’enfiler avec lenteur.
– Mmmh, gémit Mina en haletant comme une chienne, on touche, mmmh… on caresse… oh oui…. mais on ne pénètre pas…
J’étais là, debout, queue à la main, me branlant malgré tout, regardant tous ces types s’astiquer en matant ma nana, ça me tordait le coeur, les boyaux, et les couilles. Un des types se plaça juste derrière elle, glissa sa bite entre les lobes étroit, et se branla avec. Mina l’accompagna jusqu’à ce qu’il éjecte une jute glaireuse qui stria la jupette relevée et le tatouage (MON tatouage !!!) de gouttes blanc-crème. Il se dégagea et laissa la place à un autre qui l’imita, en donnant de grand coups de reins sur le cul offert, simulant une sodomie si parfaitement que je crus un instant qu’il l’avait réellement pénétrée.
– Oh la salope la salope la salooope…
– Mmmhhh… mmmh…. oui… mmmh…
Je n’en pouvais plus de jalousie. Je voulais la prendre ici, devant tous, pour montrer qu’elle était à moi. Je m’agenouillai à la suite du gars, mais Mina s’en aperçut, et me refusa ce plaisir. Elle se releva en me regardant d’un air mutin. Il ne restait plus que moi et le vendeur qui n’avions pas eu notre compte. Les autres formaient toujours un cercle de voyeurs silencieux, la plupart avait encore la pine à la main et se la caressaient gentiment. Elle regarda le jeune vendeur en souriant, à moitié nue, débraillée, du sperme sur le ventre, sur le sein droit, sur le cul.
– Mmmh… jeune homme… vendez-vous des cravaches ?
Le vendeur hocha la tête avidement, et fourragea un instant dans un tiroir sous le rayon des godes.
– Voilà la belle. T’en veux un coup sur le cul ?
Elle sourit de manière coquine et la lui prit des mains. Elle en testa la raideur, la solidité, et me la tendit.
– C’est pour ma punition.
Je fronçais les sourcils, ridicule, à genoux devant elle, bite à la main, une envie rageuse de la baiser sur place m’étreignant le ventre, presque incontrôlable. Je pris la cravache, craignant le pire.
– Quelle punition ?
Son sourire s’élargit.
– Celle que je vais mériter, tu ne crois pas ?
Elle se pencha à 90 degrés vers le pantalon du vendeur, saisit sa bite entre ses doigts et la goba en trois coups de menton. Elle se cambra juste devant moi, me présentant son cul couvert de jute .
– Mmmh… Mmmmh…
Elle suçait en gémissant, remuant toujours le gode dans ses entrailles, je me sentis trahi, sali. La cravache s’abattit sur les lobes blancs, j’avais fouetté dans un éclair de rage et de jalousie. Elle se cabra, et gémit plus fort, aspirant la bite plus profondément, le guidant dans sa gorge, déclenchant une rage plus terrible en moi encore. Je la fouettai à nouveau, oublieux des types qui avaient repris leur masturbation, n’ayant d’yeux que pour les striures rouges qui zébraient peu à peu les fesses délicates, suivant le rythme de ses gémissements de douleur et de plaisir qui ponctuaient les caresses mordantes de la cravache.
– Mmmh oui… AH… oui… AH ! OUI !
Le vendeur vint trop tôt, aspergeant le visage de ma douce de sa semence qui jaillit en saccades qu’elle recueillit sur sa langue.
– Pour toi, le gode et la cravache, c’est graaaatos’ ! dit-il en riant, secouant sa bite sur la langue pointue qui cherchait les dernières gouttes précieuses.
Elle se cambra de plus belle, la cravache tomba une dernière fois sur les fesses nues. Je la saisis par les hanches, retirai le godemiché de son sexe et la pénétrai sans douceur, la baisant avec une frénésie enragée, à peine conscient des regards des clients du sex-shop, de l’environnement glauque, des DVD et des godes qui jonchaient le sol. Je plaçai la cravache entre les dents de ma belle et tirai en arrière, comme si je lui avais posé un mors de jument, je ne voulais pas lui donner de plaisir, juste prendre le mien.
La délivrance vint enfin, puissante et terrible, une jouissance sauvage d’homme trahi, je lui emplis la chatte de mon sperme brûlant, essayant de retrouver le calme qui m’avait quitté, sans succès. Je retirai mon sexe de sa moule glabre, et, sans un regard pour elle, je me rhabillai et quittai le sex-shop.
– Attends-moi !
Je ne me retournai pas. Je passai le rideau, et courut dans la rue, épuisé, vidé, trahi.
A nouveau trahi. Et cette fois, ce n’était pas un accident.