Historiettes,  La Plume de Florean

Le 77ème – Chapitre 3

L’ascenseur de verre

Cette fois, il me laisse m’agenouiller sans protester.
La conversation m’a calmée un peu, mais mon coeur tape fort dans ma poitrine lorsque j’écarte les pans du pantalon et que je découvre la queue veineuse qui a fait se pâmer toutes les femmes qui ont pu la chevaucher.
La taille et l’épaisseur de l’engin…!
L’érection est solide, puissante, entière, la bête semble rugir silencieusement, elle bat sous mes doigts, le gland doux enflé appelle ma bouche, j’en salive d’envie.
Ulysse me regarde apposer la langue  sous le pruneau satiné. Il frissonne de plaisir, sans me quitter des yeux, je fais le show, les hommes aiment voir une femme les consommer, gourmande, appliquée, voir la langue s’aplatir et suivre les chemins sinueux jusqu’à la pointe gourmande, je le déguste sans hâte, à peine consciente des étages qui se succèdent, de la lente vibration de la cabine ascendante.
Je n’essaye pas de le prendre dans ma bouche, je le laisse profiter du spectacle de ma langue qui lèche, titille, s’enroule et se déroule le long de sa turgescence délicieuse. Il ne me presse pas, pas encore.
Je serre les genoux, les cuisses, mes deux mains autour du sexe tendu s’activent, cherchent son plaisir, déclenchent le mien, le lui apportent sur un plateau – lorsqu’il soulèvera ma jupe, il pourra m’empaler d’un coup s’il le souhaite, je suis déjà prête, trempée, ouverte… Je tremble un peu tant mon envie se fait pressante.
– Vous ne portez pas de culotte ?
Je secoue la tête négativement sans cesser de le sucer, la bouche pleine d’une salive épaisse, qui dégouline parfois le long de mon menton, je n’arrive pas à faire passer son gland au-delà de ma luette, je le veux, pourtant, c’est Ulysse Walrus, il a le droit au meilleur de moi ! Je force, tire la langue, ouvre la gorge, il s’y engouffre à peine que je recule, par réflexe, en inondant un peu plus mon chemisier de salive abondante.
– Jolie chatte. J’aime.
Je lèche la queue dressée des bourses au bourgeon enflé à craquer, en essayant de comprendre: comment peut-il savoir que je suis épilée et que je n’ai plus de string ?
Mon regard se pose alors sur l’un des miroirs… qui reflète le dessous de ma jupe d’un manière très détaillée… j’écarte les cuisses sans cesser de le flatter de la langue et aperçois mon abricot fendu et humide d’envie… Une caméra ? Il doit y avoir une caméra sur le sol…
Je glisse ma main droite sur mon minou, j’en écarte les lèvres, les caresse, les fais vivre pour ses seuls yeux tout en l’aspirant de toutes mes forces jusque dans ma gorge…
– Joli… oushhhh…
Il se tend.
C’est ma victoire.
Il réagit à mes attentions.
J’essaye encore, plus loin, plus profond, j’ai du mal à respirer, à retrouver mon souffle, mais je veux…
Je ne sais pas comment… je me suis penchée presque à l’horizontale… sa queue glisse soudain dans mon oesophage, un long serpent avide, je me colle à son pubis, un sabre dans la gorge… Mon corps lutte… Je cherche à ne pas déglutir… Des larmes coulent sur mes joues… Je remonte lentement, oublieuse de ses gémissements désordonnés… Je crache une salive mousseuse sur le sexe luisant en inspirant comme si ma vie en dépendait, puis je recommence, tête et gorge alignées, pour un festin de reine.
– Waw…waw…wawwww….
Il se tend dans ma bouche, je griffe et mord au passage de la queue massive, il prend son plaisir en regardant mes doigts chercher le mien dans mes profondeurs intimes.
Je ne pourrai pas continuer longtemps, mes hauts-le-coeur sont à la limite du supportable lorsque je le recrache, il le sent, ou alors il a trop envie d’autre chose, parce qu’il me relève – j’ai de la bave sur le menton, et partout sur le haut de mon chemisier – et m’embrasse à pleine bouche.
Je le masturbe à deux mains, en petits gestes précis, il grimace, je souris.
Je guide son sexe sous ma jupe.
Le glisse le long de ma fente trempée.
Le soulagement est immédiat, puissant.
L’envie devient féroce.
Nous sommes au 40ème étage.
Je pousse sur sa queue, qui écartèle mes chairs.
– Oh…
Il hésite.
Je m’enfonce.
– Je voulais vous goûter.
Je l’embrasse et m’empale encore, de plus en plus loin, de plus en plus fort.
– Pas… oh….de préliminaires.
Il hoche la tête et m’embroche jusqu’à la garde.
Mon plaisir explose.


Nous dépassons le 60ème étage. La lumière éclate au dehors alors que la cabine transparente se retrouve soudain dans l’azur, nous projette dans le ciel, au sens propre et au sens figuré, je suis dans l’ascenseur de verre de Charlie, Wonka me trousse avec un sucre d’orge pervers, j’entrouvre les yeux. Je suis soufflée par la vue imprenable et vertigineuse sur la mégalopole, 180 mètres plus bas, nous filons vers le soleil, je ne veux pas m’arrêter avant d’atteindre les étoiles…
Son sexe est si long, si épais…
Je le sens vivre en moi, vibrer, s’ébattre, ce cheval sauvage que je peux à peine dompter…
Je crie sans discontinuer sous les coups de boutoir assassins, il a ses mains sur mes seins, ma veste est tombée au sol, mon chemisier est ouvert, les boutons arrachés, mon soutif est relevé, et l’homme le plus puissant du monde – dans tous les sens du terme, pour moi, en cet instant – m’embrasse en transperçant mes chairs intimes dans une danse des plaisirs si féroce qu’ils en deviennent presque douloureux.
Cet homme est mon bijou, le ciel son écrin.
Il me serre et me lutine, m’étreint et me fouille, me pilonne et me caresse, sa bouche contre la mienne, ses mains sur mes hanches, mes fesses, mes seins, il me baise complètement, accorde son plaisir au mien, répond à mon urgent besoin par son attention soutenue et son indéniable talent à satisfaire une femme.
Le sexe chauffé au rouge écartèle ma chatte engourdie, la lubrifie, la cajole, la dresse, la dévore, la rend aussi sensible et brûlante que le derrière rougi d’une gourgandine à qui l’on vient d’administrer une fessée.
Mon coeur va s’arrêter, je le sais, je ne peux supporter ses coups de reins plus longtemps, ses doigts qui pincent les tétons de mes seins nus, sa langue qui darde sur la mienne, ses yeux qui me charment alors même que je lui appartiens corps et âme.
La cabine ralentit.
Ulysse se cale tout au fond de moi, je tremble de tous mes membres ainsi empalée, prête à le supplier pour qu’il se retire, pour qu’il reste, pour qu’il m’achève…
Il ne bouge plus.
Le soleil me chauffe le dos à travers la cabine transparente.
Les chiffres de feu du compteur indiquent que nous arrivons au pinacle, au 77ème…
…je suis prête.

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