La fille de la douche – Chapitre 1
Camping, après la plage, direction les douches. Elles sont toutes occupées. Une jeune fille brune attend la suivante.
Je sors mon bouquin et prends mon mal en patience. Ce n’est pas comme si c’était inattendu, huit douches pour tout le camping, normal que ça coince.
– Il y a déjà un embouteillage !
Je lève la tête de mon livre. La jeune fille me regarde, un sourire franc sur les lèvres.
Je hoche la tête et réponds:
– Comme toujours. Il faut savoir être patient, ici.
Elle rit. Ses yeux bruns sont joyeux. Elle a un bronzage déjà bien foncé, et une jolie bouche qui laisse voir ses dents même lorsqu’elle ne parle pas. Je ne sais pas ce qui me prend, mais j’ajoute:
– Il ne nous reste plus qu’à prendre notre douche ensemble, ça fera gagner du temps.
Elle rit encore.
– C’est une idée.
Je souris, et retourne à mon livre.
Une minute passe, une douche se libère, un gars en sort, encore tout mouillé, une serviette autour de lui, et la jeune fille avance pour prendre sa place. Elle se retourne avant d’entrer et me dit:
– Vous venez ?
La surprise – le choc – doit se lire sur mon visage, parce qu’elle rit à nouveau, et me fait signe de la suivre.
– Venez vite avant que quelqu’un nous voie…
Elle a raison. Je la suis.
J’entre dans la douche, elle ferme le loquet, pose sa trousse de toilette, sa serviette, et entreprend de se déshabiller. Son short tombe. Son T-shirt. Sa culotte. Son soutif.
Ses seins sont ronds comme des pommes, bronzés aussi. Sa minette est poilue et fournie, mais sur une surface très étroite. Quel âge a-t-elle ?
Je sens l’érection poindre, et me maudis ! Pas maintenant, par pitié !
– Vous ne vous déshabillez pas ? Vous savez, c’est mieux pour se doucher.
Elle est nue, devant moi, et me parle comme si c’était la chose la plus naturelle au monde.
– Je… c’est embarrassant…
– Allons, ne soyez pas timide !
Elle me déshabille méthodiquement, sans hésiter. Mon T-shirt. Mon bermuda de plage. Mon maillot de bain.
Mon sexe est droit et tendu devant elle. Elle sourit en coin.
– Oh.
Je rougis certainement.
– Je suis désolé…
Elle hausse les épaules. Ses tétons dardent, elle a un peu la chair de poule dans la fraîcheur de la douche.
– Ne le soyez pas, c’est naturel et plutôt flatteur, je peux voir que je vous fais de l’effet.
– C’est un euphémisme… je veux dire… vous êtes… euh… jolie, quoi.
Elle ricane gentiment, se tourne et entre dans le compartiment exigu séparant la douche du vestiaire à vêtements.
Ses fesses sont blanches sous sa taille très mince, pas une once de graisse. Fines, étroites, fermes. Appétissantes. Je déglutis. Ma queue se tend davantage.
Je la suis sous la douche, maladroitement, j’essaye de ne pas la mater, de ne pas la toucher, et d’viter que mon sexe ne se colle à elle involontairement… mais c’est dur.
Elle fait couler l’eau – délicieusement chaude – et se shampouine avec vigueur, puis se rince les cheveux. Ses seins ruisselants sont rondelets, une forme parfaite, des tétons brunis par le soleil, ils me plaisent.
– Savonnez-moi.
– Pardon ?
– Savonnez-moi, vous êtes là, autant que vous serviez à quelque chose !
Je prends le savon, le fais mousser dans mes mains et lui en enduis le cou, les épaules, le dos… je marche sur des oeufs, j’essaye d’éviter que mes gestes ne soient mal interprétés, mais ils restent caressants.
– Vous avez les mains douces.
– Merci.
Elle se tourne et me tend ses seins, en se cambrant légèrement.
– Vous aimez mes seins ?
Je hoche la tête silencieusement.
Je bande, je ne suis plus qu’une bite tendue, mes pensées ‘affolent au contact de sa peau.
Je la savonne longuement, ses tétons dardent sous mes paumes, mon érection devient douloureuse. Ses seins ne tiennent pas tout à fait dans mes mains, ils sont plus gros que je ne l’aurais cru, je me régale de les caresser.
– Tant que vous y êtes… savonnez-moi le bas aussi.
Je déglutis et lui savonne les fesses et le minou, qui s’entrouvre sous mes doigts. Elle se laisse faire en souriant, sans me quitter des yeux. Mes doigts effleurent son clitoris. Ses grandes lèvres. Je n ‘ose pas explorer davantage. Elle ne semble pas s’en rendre compte, ou ne pas s’en soucier.
– A votre tour, maintenant. Juste un instant.
Elle se rince abondamment et me passe le shampooing. Je me lave les cheveux dans un état second, conscient – et un peu honteux – de ma queue tendue devant moi, qui bat, parfois, quand je ne peux retenir les spasmes d’excitation qui me vrillent le ventre.
– Laissez-vous faire.
Ses mains savonneuses me caressent le cou, les épaules, le dos. Je me rince la tête. Elle me découvre avec ses doigts fins. Je tremble un peu, de désir, de plaisir, de peur que ça s’arrête.
– Tournez-vous.
J’obéis. J’ai envie de la prendre dans mes bras, de l’embrasser, de me coller à elle, de la prendre, debout sous la douche. Je respire difficilement.
Après un passage langoureux sur mon torse et mon ventre, elle se saisit de mon sexe et l’enduit de savon mousseux, dans un geste plus qu’équivoque. Je gémis douloureusement, et ferme les yeux de plaisir. Le soulagement est si intense !
– Je ne vais tout de même pas vous laisser comme ça…
Elle sourit et commence à me masturber avec fermeté, elle enserre ma queue de ses deux mains et tire dessus comme si sa vie en dépendait, dans de grands gestes lents et caressants. Je me mets à haleter, j’ouvre les yeux et la regarde, je me délecte de la vue de ses seins ronds, de sa minette touffue… Elle colle mon gland contre son ventre tout en me branlant de plus en plus vite. Elle accélère encore, et m’encourage en souriant.
– Allez, c’est ça, venez dans mes doigts…
Je me mords les lèvres en sentant la lame de la jouissance me percer le ventre, j’explose entre ses mains, elle recule un peu, mais laisse le sperme gicler sur son ventre et accompagne mes spasmes de plaisir par des petits ricanements satisfaits. Elle me secoue jusqu’à la dernière goutte qu’elle recueille sur son pouce en gloussant, avant de le rincer sous l’eau.
Je la regarde d’un air gêné, mais reconnaissant.
– Merci.
Elle rit.
– C’est tout naturel, je vous ai attiré ici, je n’allais pas vous laisser en plan.
Elle rince le sperme qui macule son ventre et se touche le minou d’un air absent.
Sa voix est plus aigüe lorsqu’elle dit:
– Ouh, je suis toute mouillée maintenant.
Je n’ose rien dire, mais je suis flatté.
Je me lave à nouveau, et nous nous rhabillons en silence.
En sortant elle se tourne et me dit :
– Merci, c’était très sympa. S’il y a la queue, demain, attendez-moi, ça nous fera gagner du temps.
Je souris en la regardant partir. Ses petites fesses se balancent de manière agréable.
J’espère soudain qu’il y aura du monde aux douches demain…