Historiettes,  La Plume de Florean

La fille de la douche – Chapitre 2

Toute la journée, à la plage, je n’ai pensé qu’à ça.
Revoir la fille de la douche.
J’ai des étoiles dans les yeux en y repensant.
Et je bande, ce qui est un peu gênant, sur une plage, je dissimule comme je peux, je me baigne, beaucoup, je cherche les courants froids en plongeant avec masque et tuba, mais je bande, trop, toujours.
Et je pense à elle.


Quand j’arrive à la douche, à la même heure que la veille, il y a déjà du monde, mais elle n’est pas là.
Je prends mon mal en patience, j’ai le coeur qui bat.
Les douches se vident et se remplissent, c’est bientôt mon tour.
Et soudain, la voilà, elle goutte, ses cheveux sont trempés: elle sort d’une douche.
Mon coeur se brise.
Elle me voit, et a un sourire d’excuse.
– Oh, j’aurais dû vous attendre un peu… je suis désolée. Demain peut-être ?
Je hoche la tête en souriant.
– Ce n’est rien, je n’espérais pas… je veux dire… si, mais…
Je m’embrouille, je rougis, une mère et sa fille sont juste derrière moi, je ne peux pas m’exprimer honnêtement sans révéler que cette jeunette, hier m’a fait perdre la tête !
Une nouvelle douche se libère, c’est mon tour.
Elle sourit toujours, curieuse.
– Demain sera très bien, merci.
J’entre dans la douche.
J’ai envie de chialer !


Je me déshabille, vidé, j’ai l’impression d’avoir été tabassé, j’ai le corps qui ne réagit plus, toute l’adrénaline accumulée aujourd’hui s’est évaporée.
Je fais couler la douche. Me place dessous, c’est chaud, c’est bon.
On cogne à la porte.
Une voix de fille annonce:
– C’est moi. Je crois que j’ai oublié mon shampooing…
C’est elle ! Je me précipite.
J’entrouvre, nu.
La fille est là, elle se glisse dans le vestiaire et me sourit.
– Oh, mais suis-je bête, je n’étais pas dans cette cabine-là…
Elle ouvre la serviette qui la couvre. Elle est nue dessous.
– J’ai bien vu que vous étiez triste de m’avoir loupée.
Elle m’attrape par la main et m’attire sous la douche dont l’eau coule toujours.
– M… merci.
Elle rit.
– Il n’y a pas de quoi, j’aime vos yeux quand ils tombent sur mes seins.
Je m’aperçois que c’est justement ce que je suis en train de faire et rougis, embarrassé. Mais comment faire autrement de les mater, ils sont si bronzés, si pointus, si galbés… en harmonie avec son corps fin et… appétissant.
Elle attrape le savon et s’en enduit les mains. L’eau coule dans ses cheveux, sur son nez et sa bouche. Elle est très jolie. Je me penche pour l’embrasser. Elle recule avant que nos lèvres se rencontrent, et sourit, amusée. Ses dents sont comme des perles.
– Tût tût, pas de bisou sur la bouche, cher inconnu.
Je suis dérouté.
– Désolé, je ne voulais pas vous… vous…
Elle fixe mon sexe en érection et penche la tête de côté avant de sourire en coin. C’est vrai que je ne suis pas très crédible. Je ne veux rien tant que de croquer ses lèvres pleines, de sentir sa langue framboise contre la mienne, de respirer son parfum, sa féminité, sa jeunesse.
– Allez, tournez-vous, que je vous savonne le dos.
J’obéis.
Ses mains m’enduisent de savon mousseux, m’effleurent le dos, courent de mes épaules à mes fesses. Je ferme les yeux, attentif à ce frottage si particulier.
– Reculez.
Elle a chuchoté. Je fais un petit pas en arrière. L’eau coule librement sur mon corps, me rince. Elle se serre contre moi, je sens ses petits seins bien pleins sur mes reins, elle est bien plus petite que moi. Elle savonne mes abdominaux, ma poitrine, mon sexe, et les rince, en enfouissant sa tête contre mon dos. Le contact de son corps, de ses cheveux, me coupe le souffle, j’espère sentir ses lèvres mais elle ne va pas jusque-là.
– Laissez-vous faire.
Ses deux mains s’enroulent sur ma queue dressée, et entreprennent de la caresser lentement, elles passent tour à tour sur mon gland, le flattent, le titillent, l’enserrent soudain avant de le relâcher et de m’astiquer méthodiquement.
Je passe mes bras derrière moi et pose mes mains sur ses fesses, elle ne proteste pas, au contraire, elle enfouit encore plus son visage contre mes omoplates et se tend, en me branlant plus vite.
Je m’oublie dans les volutes de plaisir, je me sens partir, ses fesses sont fermes sous mes doigts, mais elle s’écarte bientôt et chuchote à nouveau:
– Tournez-vous, je veux vous voir venir.
Je ne respire plus quand elle s’agenouille juste devant moi, le regard fixé sur mon sexe, qu’elle masturbe activement, par grands à-coups terriblement bons. Elle halète, je m’aperçois que sa main est plongée entre ses cuisses, et qu’elle se touche sans me quitter des yeux, en souriant, l’air ailleurs, elle cherche sa propre jouissance en se repaissant de la mienne. J’admire ses forme, sa sveltesse, ses hanches étroites, ses petits seins ronds…
– Aaah…
Elle me sent venir, dirige mon gland vers sa poitrine, et y accueille le sperme épais qui jaillit en saccades incontrôlables, j’ai des étoiles noires qui volètent devant les yeux, je me consume entre ses doigts, la couvre de jets blanchâtres qui se découpent en contrastes clairs sur le galbe de ses seins bronzés. L’extase se lit sur son visage fin quand elle gémit dans un murmure, j’entends le claquement humide de ses doigts qui fourragent son vagin, elle couine presque silencieusement sans quitter des yeux mon sexe rougi qu’elle serre avec force entre son pouce et son index.
Elle se relève en souriant secrètement, oublieuse du sperme qui coule de sa poitrine aux tétons dressés, elle m’embrasse sur la joue, et, sans un mot, s’enroule dans sa serviette sans s’essuyer et quitte la cabine, que je referme en titubant légèrement.
Je n’ai même pas le temps de protester, je voudrais qu’elle reste, je voudrais la serrer dans mes bras, la remercier, l’embrasser… Je ne connais toujours pas son prénom… ni elle le mien. Une infinie frustration se mêle à l’infini plaisir.
Je reste longuement sous l’eau chaude, en me demandant si elle sera à nouveau là demain.

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