La fille de la douche – Chapitre 3
Je suis rentré de la plage plus tôt aujourd’hui.
La fille de la douche m’attendait, enveloppée dans une grande serviette verte.
– Bonjour.
Elle me fait un bisou sur la joue.
– Vous venez ?
Il n’y a personne dans les douches, les quatre sont libres.
– Avec joie.
Nous nous enfermons dans la cabine exigüe. Elle déroule sa serviette et me présente sa nudité, ses petits seins bronzés aux pointes noires, drues, son sexe fin, épilé de frais. J’apprécie la vue, et l’attention.
Elle m’ôte mon bermuda léger et mon maillot, je suis encore tout salé de la plage, poisseux.
Je bande déjà.
– Oh.
Elle me pousse vers l’espace du bac à douche, je m’adosse au carrelage, elle sourit et me prend entre ses mains.
Je lui caresse les seins, les malaxe, j’en étire les pointes qui roulent aisément entre mes doigts.
Elle m’embrasse délicatement le torse. Ses cheveux me chatouillent agréablement.
– Il n’y a personne à cette heure-ci…
Elle a chuchoté.
– On pourrait tout faire ici…
A mon tour de sourire. J’admire son talent pour me titiller. Dans ces moments volés, je lui appartiens totalement.
Je suis à sa merci.
Elle s’agenouille.
Me lèche la hampe sur tout son long, doucement, en teste la saveur, en respire le parfum de sable et de sel mêlés. Je glisse sur sa langue tendue, ses lèvres se referment sur mon gland enflé, sa gorge s’ouvre, m’accueille lentement, elle ne me quitte pas des yeux jusqu’à ce qu’elle m’ait avalé jusqu’à la garde, et me retient, là, bien au chaud, avant de remonter, sans hâte, une expression coquine dans le regard.
Elle renouvelle l’exercice, une deux, trois fois, respire un instant en retenant un haut-le-coeur, puis repart à l’assaut de mon mât de cocagne, elle l’engloutit, l’aspire, se l’engouffre tout entier en gémissant silencieusement à mesure que ses inhibitions tombent, à mesure que son excitation monte.
– Je pars demain, vous savez.
J’ouvre les yeux, surpris- j’étais parti sans m’en rendre compte. Elle lit le déchirement sur mon visage, et me fait une léchouille affectueuse sur la queue qui luit de sa salive épaisse.
– Vous êtes mignon. Je ne veux pas que vous soyez triste.
Elle se relève.
Actionne la douche.
– Vous sentez les algues.
Je ricane doucement et attrape le savon.
– Laissez-moi faire.
Elle me savonne de la tête aux pieds, ça sent soudain la lavande dans la petite cabine étroite, l’eau est chaude, elle m’embrasse sur les joues, sur le torse, elle s’attarde sur les contours de mon sexe tendu, s’amuse de mes soupirs urgents.
– Rincez-vous.
J’obéis. Elle me tend le savon, je comprends que c’est mon tour, j’explore son corps sous prétexte de l’enduire de mousse parfumée, elle se tend au passage de mes doigts sur son chaton timide, elle s’arc-boute lorsque je tripote ses fesses, elle se love contre moi lorsque je presse ses mamelons farouches, je la rince.
– Vous allez me manquer aussi.
Ses lèvres effleurent les miennes.
Elle s’adosse au carrelage.
Me prend les mains.
M’attire à elle.
– Venez.
Elle écarte les cuisses.
J’ai le coeur qui cogne dans la poitrine.
Le souffle coupé.
Déjà, elle trempe mon sexe dans sa fente lisse, qui m’accueille comme un vieil ami, je glisse en elle, elle ouvre sa fleur, je viens la butiner, la lutiner, elle est étroite mais douce, j’explore ses tréfonds intimes, elle s’accroche à mes épaules, je la porte, la pilonne contre le carrelage ruisselant, elle respire profondément dans mon cou, elle se tend contre moi, serre les cuisses autour de mon bassin, je suis perdu au fond de son con nubile, ses seins sont pressés contre mon corps, je la serre, la sens, je la baise comme si ma vie en dépendait.
Un liquide chaud coule entre mes jambes, l’eau continue de couler sur nous, je me demande combien de fois elle a fait l’amour déjà, je l’embrasse dans le cou, je la lime en rythme, elle est légère comme une plume dans mes bras, elle m’embrasse bientôt à pleine bouche, oublieuse de l’endroit, oublieuse du bruit que nous faisons, oublieuse des gens qui peuvent être là, juste derrière, à m’écouter la posséder si profondément.
Elle tremble et frissonne bientôt sous le coup de la jouissance, ses gémissements sont audibles, je ris en imaginant le campeur qui passerait par là, elle m’emprisonne au coeur de son sexe ruisselant, et m’embrasse à nouveau, je me perds dans le doux parfum de sa peau ensoleillée. Elle se relâche bientôt, mes coups de reins se font moins bourrus, plus délicats.
– Merci.
Je lui ai parlé à l’oreille.
Elle me serre contre elle.
– C’est moi.
Je la libère, la repose au sol, je me baisse, ma bite est toujours au fond d’elle, nous sommes tous les deux réticents à briser notre étreinte.
– Vous n’êtes pas venus ?
Je souris en secouant la tête.
– Ce n’est pas grave, c’est votre plaisir qui m’importait.
– Vous êtes mignon.
Elle me repousse, je frissonne lorsque ma queue, trempée de cyprine, sort de son sillon étroit, elle s’agenouille et me gobe, d’un coup, jusqu’à la garde, et me recrache tout aussi vite.
– Venez dans ma bouche.
Je caresse ses cheveux bruns en la guidant sur ma verge, elle me masturbe hâtivement, langue tendue, elle m’aspire, m’expulse, me pompe, me suce, me lèche, me branle, affamée, excitée.
Je viens d’un coup, le sperme s’agglutine en jets gras sur ses dents et son palais, elle avale, gorgée après gorgée, jet après jet, un sourire maniaque aux lèvres, elle accompagne ma jouissance par des geignements et des encouragements, la semence coule sur son menton, sur ses seins, s’y congèle, elle est radieuse, je suis… amoureux !
Je grave l’image de cette jeune fille dont j’ignore toujours le prénom dans ma mémoire, seins tendus à craquer, langue tirée, sperme sur le visage, sourire extatique aux lèvres.
Je reviens à la douche le lendemain soir, un vague espoir au coeur.
Elle n’est pas là.
J’attends.
Longtemps.
Très longtemps.
Elle ne viendra pas.
Je rentre dans la douche.
Ouvre ma trousse de toilette.
Prends le savon.
Un morceau de papier tombe au sol.
Je le ramasse.
Le déplie, les mains tremblantes.
Deux mots, et un numéro de téléphone portable.
« Appelez-moi »