La Plume de Florean,  One-Shot

La Demoiselle et son hochet

Edbd / FloreanMC

NOTA : L’idée de ce texte revient à Edbd, qui l’avait écrit en une prose assez poétique, cela faisait penser à une fable. Avec son autorisation, j’ai effectué cette petite transformation – le texte est globalement le même, avec certains petits changements qui j’espère ne choqueront pas Edbd ! – Florean

Pour les adolescents du coin Justin est un « grand », ils l’admirent .
Pensez donc, il a 18 ans ; il sait tout ; il a tout vu, dans ses expériences contées ils se mirent.
D’ailleurs il en parle sans se faire prier,
Et conte sa passionnante vie aux jeunes garçons émerveillés.

Bien sûr, il en sait long sur  les femmes .
Il en connaît « bien » une, qu’il qualifie de gente dame.
Mais la pauvrette, par les hommes déçue,
D’orgasmes n’a jamais connu,
Ne pouvant aux bras des hommes conclure
Tant ceux-ci sont brutaux, empressés, trop durs.
Un manque de préliminaires et de caresses,
Qui dans un état de langueur frustrée constamment la laisse.

Les gamins ne comprennent rien à ces propos
Et demandent des précisions à leur mentor,
Qui, bien que n’étant pas un butor,
A du mal à expliquer la féminine jouissance
A cet auditoire puceau depuis la naissance

«Elle n’arrive pas à jouir, quoi, vous comprenez ? »
Les garçons acquiescent, n’osant pas de son récit le détourner.

« Elle a tout essayé pour se laisser aller,
Même sa copine Titine , qui aime bien les filles, et ça n’a rien donné. »

Mais notre orateur est un malin, il en connaît des choses,
Il a conseillé à son amie de chercher le plaisir solitaire,
A l’aide d’un godemiché, cet objet sans mystère.
Elle pourra, nue, pénétrer ses plis intimes et roses,
Chercher le plaisir qui lui échappe, lentement,
Et l’apprivoiser certainement.

Les adolescents hochent la tête pour signifier qu’ils comprennent,
En vérité, pas tant que ça, mais, captivés et haletants,
De frôler un excitant mystère ils ont le sentiment.
Notre conteur continue son histoire, récoltant leurs sourires pour sa peine.

Justin  lui-même conduisit son amie  chez un vendeur spécialisé,
Qui proposa monts, merveilles et godemichés.
« Nous avons en magasin ce modèle souple et profilé,
Dont beaucoup de clientes m’ont vanté l’efficacité»
Effectivement l’objet est de bonne figure, souple, court et fin,
Mais peut-être un peu juste pour satisfaire sa faim.
Elle l’achète mais revient bien vite
Dans le magasin de fausses bites.

 » Qu’est ce qui ne va pas ?, s’enquiert le vendeur
 » Eh bien la bête  est vraiment trop courte », rétorque-t-elle sans fausse candeur.
Portons au crédit du marchand une capacité d’adaptation
Qui montre, sans conteste, du plaisir féminin, sa compréhension.

 » Je peux vous proposer ce modèle un peu plus long,
Les clientes me vantent sans cesse
Son allonge, sa douceur, ses caresses
Et dans leur chair alanguie le concert de sensations. »
La dame acquiesce, elle l’achète,
Le découvre et le touche.
Il est long ; fin et flexible,
Et, après l’avoir mis en bouche,
L’introduit, lentement, dans la chatte sa cible.
Mais elle n’est toujours pas à la fête.

Le vendeur sourit en voyant la dame revenir,
Les clientes coriaces, c’est son grand plaisir,
« Ce ne va toujours pas. Cela  ne  ressemble pas assez à l’homme, j’en voudrais un couleur chair,
Long et ferme, souple, mais puissant, au gland gonflé, ainsi que le fer. »
Elle fait allusion au rouge bourgeonnement
Qui l’extrémité du sexe masculin orne si bellement.
« Ouvrez votre hymen, belle dame, »
Déclare le larron
En ôtant son pantalon,
« J’ai ce qu’il faut pour qu’il se pâme. »
La belle baisse sa culotte,
Et la verge de l’homme, tendue, introduit dans sa grotte,
Il est long et fin, souple et ferme,
Et certainement gonflé de sperme,
Parfois doux comme la pluie,
Parfois dur comme la pierre,
Elle baise enfin,
Hurle et crie, geint et gémit,
Sous les coups de l’orgasme qui vient,
Elle ne veut pas se taire.
Comblée,
Rassasiée,
Elle s’agenouille,
La queue embrasse, aspire, pompe, suce habilement,
Et pour finir en vide les couilles,
En avale la jouissance goulûment.

Justin termine son récit en regrettant seulement
D’avoir mené la copine dans les bras du coquin,
D’avoir gâché, de son conte, la fin,
En ne devenant pas tout simplement de l’amie, l’amant.

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