Le Réveillon d’Arthur – Chapitre 1
Suite de T(an)tation – si vous ne l’avez pas lu je vous conseille de vous y mettre, par ici 😉
Arthur – Retrouvailles avec Tata
— Arthur, va ouvrir à ta tante, Mélissa et Annie sont arrivées !
Je cours presque vers la porte tant j’ai hâte. Mon père remet une bûche dans la cheminée et me suit. Il a préparé le repas de midi, ça sent les épices dans toute la maison.
J’ai faim.
De nourriture, mais pas que.
J’ouvre.
Mélissa, ma petite cousine – et un peu plus depuis le printemps – me saute au cou. Elle a de la neige partout sur les vêtements.
— Arthur !
Elle m’embrasse sur les joues, je sens son corps fin contre le mien, comme une promesse à peine voilée.
— Salut Méli, tu as bonne mine !
Elle sourit et s’écarte pour faire la bise à mon père. Ma tante Annie entre à son tour. Je reste sans voix.
Elle est magnifique, le visage rougi par le froid et la neige, un sourire secret aux lèvres. Elle ouvre son manteau et révèle son ventre arrondi par la grossesse.
— Bonjour Arthur…
Elle me fait quatre bises appuyées. J’ai le coeur qui tremble.
J’avais peur qu’elle ne veuille plus de moi. Ses mains furtivement posées sur mes hanches, en une caresse discrète, me rassurent.
— Tu as encore grandi ! Et ces épaules, mon dieu, tu deviens un bel homme !
Elle me serre brièvement contre elle. Son parfum m’enivre, l’odeur de sa peau, la fraîcheur qui émane d’elle…
Je souris bêtement en fermant la porte d’entrée sur la neige abondante en ce mois de décembre.
Je regarde ma cousine et ma tante se débarrasser de leurs manteaux et bonnets trempés. Mélissa rit aux bons mots de mon père, ses cheveux dorés ont repoussé depuis mai, ils sont coupés en un carré court et ravissant. Tata ajuste sa tunique sur son ventre rond en me souriant tendrement.
Elle est enceinte de 7 mois et demi.
Possiblement de moi.
— Tu me montres ma chambre, Arthur ?
La petite note sucrée dans sa voix me donne des bouffées de chaleur. Vite !
J’attrape sa valise et la suit à l’étage, les yeux sur ses fesses amples.
Mélissa est toujours avec mon père qui lui fait visiter la maison. Ils parlent du bac réussi brillamment par ma cousine et de ses études de psy.
Parfait.
Je pose la valise près du lit. Elle ferme la porte derrière elle.
— Viens-là…
Elle me tend les bras, je l’enlace, elle se serre contre moi et m’embrasse à pleine bouche. Elle tremble un peu.
— Si fougueux…
Ses mains passent sous mon pull et me tâtent avec gourmandise. Le baiser s’éternise, sa langue fouille ma bouche, je la caresse des fesses aux seins – tendus, lourds, énormes – encouragé par le fait qu’elle m’agrippe l’entrejambe et presse ma queue tendue à travers le tissu du jean.
— Ouh… tu m’as manqué, Arthur.
— Tu m’as manqué aussi, Tata !
— Je vois ça…
Elle passe la main dans mon pantalon et se saisit du manche avide avec un plaisir manifeste. Elle me plante un baiser langoureux en gémissant discrètement. Je me retiens pour ne pas venir entre ses doigts, mais c’est difficile.
Je ne lâche plus ses seins. Elle finit par rompre le baiser, hors d’haleine, les joues rouges. J’ai la tête qui tourne.
Elle retire sa main à contrecoeur, relève sa tunique et me montre son ventre nu.
— Le résultat de nos coquineries de mai… comment tu me trouves ? Pas trop grosse ?
Je ne sais pas comment répondre.
— Non ! Tu es magnifique… vraiment magnifique !
Elle sourit.
— Flatteur ! Attends de m’avoir vue nue… je ressemble à un petit éléphant.
Il faut que je le dise…
— Hem… Tata… je suis désolé pour… pour le bébé…
Elle rit en me serrant contre elle.
— Ne le sois pas ! Tu sais, il y a toujours une chance pour que le bébé soit de Vincent au final… mais je préfère espérer que c’est la résultante de nos grosses bêtises de la semaine où tu es venu chez moi – et en moi…Tu as réveillé mon corps, ma libido, mon imagination en terme de sexe… et mon couple !
Elle soulève sa tunique un peu plus et me montre ses seins, qui débordent de son soutien-gorge.
— Vincent les adore – et tu vas les adorer aussi. Je coule comme une fontaine dès qu’on les touche… j’ai hâte que nous ayons un petit moment tranquille tous les deux, mon chéri.
Je me penche et embrasse les lobes pâles. Elle me laisse faire, une main dans mes cheveux. Des voix résonnent dans l’escalier. Elle se rhabille à la hâte en se mordant les lèvres.
— Mmm… une vraie fontaine dans ma petite culotte… mais il faut patienter… Tout à l’heure, mon Arthur.
Je hoche la tête en ouvrant la porte.
Je bande comme un pendu.
Méli grimpe les dernières marches. Elle est toute essoufflée quand elle me prend par la main.
— J’ai visité le bas, tu me fais visiter le haut ? Maman, Thomas m’a dit que le repas de midi était quasiment prêt, si tu veux grignoter un peu.
— J’y vais.
Annie me caresse une dernière fois du regard et descend les escaliers. Mélissa me tire par la main jusqu’à ma chambre et ferme la porte derrière elle.