En famille,  La Plume de Florean,  Le réveillon d'Arthur

Le réveillon d’Arthur – Chapitre 5

Arthur – Dans le parking

Le trajet entre chez moi et la zone commerciale est assez court, mais il y a du monde sur la route.
Tata me pose la main sur la cuisse pendant que je joue avec l’embrayage et l’accélérateur entre embouteillages et feux rouges. Elle me la caresse en remontant vers l’entrejambe.
– Je suis contente que Méli soit restée avec ton père.
– Ah ?
La main de Tata se fait plus précise. Je bande à nouveau.
– Mmm mmm. Je voulais passer un moment seule avec toi.
Elle me presse les couilles tendrement.
Je me mords la lèvre et manque de louper l’entrée du parking. Il y a du peuple !
– On ne sera pas vraiment seuls, Tata.
Je me gare dans le sous-sol, pas loin des escalators, coup de bol.J’arrête le moteur et me tourne vers Annie, qui me dévore des yeux.
– Tu es sûre que tu veux faire des courses ? Il y a tellement de monde, tu vas être crevée, avec le bébé et tout…
Elle sourit en pressant ma queue qui enfle dans mon jean.
– Embrasse-moi.
Je me penche vers elle. Nos langues s’entremêlent. Le baiser est fougueux, passionné. J’attrape un de ses seins gros et dur comme un melon sous son pull, elle agrippe ma main et pour que je le presse fort entre mes doigts.
Un coup de klaxon nous fait sursauter.
Je regarde dans le rétro.
Ce n’était pas pour nous.
Elle rit.
– Pfouuu… j’ai l’impression d’être amoureuse pour la première fois ! Tu me fais un effet…
Je lui embrasse les lèvres.
– Merci. Alors, sûre que tu veux aller en courses ?
Elle secoue la tête en souriant avec tendresse. Sa main monte vers ma joue et la caresse.
– Oh, Arthur… je ne veux pas vraiment faire des courses… juste être avec toi un petit moment. Tu veux bien offrir ça à ta tante préférée ?
Je ris, flatté malgré moi.
– Bien sûr !
Je sors et vais lui ouvrir la portière.
Elle reste assise et lève la tête vers moi.
– Ouvre ton pantalon et approche.
J’écarquille les yeux.
– Pardon ?
– Approche, tiens-toi debout, la portière te cache.
Je regarde tout autour. Personne à proximité.
– Tata…
– Tu perds du temps…
J’obéis.
Elle baisse ma braguette, fouille dans mon slip et parvient à sortir ma queue dressée.
– Si quelqu’un vient, j’arrête, promis.
Elle me gobe lentement.
– Mmm… la saveur est intéressante… tu as presque le goût d’une femme…
Je cesse de respirer. Je ne me suis pas nettoyé après Mélissa… je dois avoir son odeur partout sur ma queue ! Quel con !
Mais Tata n’a pas l’air de se poser de questions… Sa langue me parcourt de haut en bas, tour à tour vorace, caressante, légère, frétillante, insistante…
J’ai les yeux partout à la fois, l’oreille aux aguets… ce qui ne m’empêche pas d’apprécier la pipe en sous-sol, le risque me fait bander davantage… Tata le sent et s’enhardit, elle me prend au fond de sa gorge jusqu’à m’en lécher les couilles avant de remonter centimètre par centimètre… je baisse les yeux un instant, elle me dévisage, la bouche déformée par la bite tendue, je voudrais la prendre en photo, si bandante, si féminine, si femme…
Des voix résonnent dans l’escalator tout proche.
– Tata !
Je me retire en urgence, mais elle me retient et m’avale à nouveau. Je tourne la tête, coeur battant, et aperçois déjà le caddie d’une famille qui se dirige vers nous.
– Tata ! On va nous voir !
Elle me relâche dans un bruit de succion et rit en silence pendant que je me rhabille discrètement. Ma queue est pleine de salive grasse et chaude, mais je ne prends pas le temps de m’essuyer. Elle sort de la voiture en s’agrippant à moi, les joues rouges, le regard brillant.
– Merci, mon petit chéri… on continuera ailleurs ?
Je hoche la tête et avance vers les escalators en titubant légèrement.
– Donne-moi la main.
J’hésite un instant.
– Et si on nous surprend la main dans la main ? Ce serait bizarre, non ?
Elle croise ses doigts dans les miens.
– Qui me connaît, ici ? Et puis tu ne fais qu’accompagner ta vieille tante à des courses, il n’y a rien de mal…
On avance vers la galerie au rythme des escaliers roulants.
On ne la connaît peut-être pas, mais moi, si… Et si des potes me voient main dans la main avec une femme enceinte, je n’ai pas fini de me faire charrier.
Tata m’embrasse sur le bout des lèvres et nous rejoignons la foule des jours de fête.

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