En famille,  La Plume de Florean,  Le réveillon d'Arthur

Le réveillon d’Arthur – Chapitre 11

Le Réveillon – Santé, Arthur

La fête va commencer.
Papa lève son verre et nous nous apprêtons tous à trinquer.
— Joyeux Noël !
Tata est superbe, dans une robe claire qui lui colle au corps et qui fait ressortir de manière spectaculaire ses seins ronds de femme enceinte aux mamelons boursouflés, d’autant qu’elle n’a pas mis de soutif… Ils pointent sous le tissu fin et élastique semi-transparent, bruns, appétissants.
Mélissa n’est pas en reste.
Elle est dans une robe dorée, moulante, au décolleté pigeonnant sur des épaules nues, et elle non plus n’a rien dessous. Papa la mate du coin de l’oeil, je ne peux que le comprendre… chaque fois que Méli se penche, le tissu dessine son cul étroit et ses petits nichons comme une seconde peau brillante, un véritable hymne à la femme, un appel au sexe.
Tata trinque avec moi, sa coupe de jus de fruits contre ma coupe de champagne.
— À notre soirée, notre nuit, à consommer sans modération !
Elle me fait un clin d’oeil.
Mon père fait tinter son verre contre celui de Méli et répète le toast d’Annie sans en comprendre le double-sens.
— Exactement ! À notre soirée, notre nuit, à consommer sans modération ! Tchin !
Méli pouffe et trinque avec moi.
— À mon cousin préféré ! Tchin !
— À ma cousine et ma tante préférées…!
— Santé !
On boit en silence, puis les rires et la musique commencent.
Faut pas trop que je picole…
Tata me couve des yeux.
On va passer une bonne soirée…


Annie s’étire. Je finis de débarrasser les derniers couverts pendant que Méli et papa se chargent de faire la plonge de ce qui n’a pas pu être rangé dans le lave-vaisselle, dans la cuisine.
— Je vais monter me brosser les dents. Tu me rejoins dans ma chambre ?
Je souris.
— Dès que la voie est libre.
Elle jette un oeil vers la cuisine d’où s’échappent les bruits d’assiettes et de couverts qui s’entrechoquent.
— Tu n’as pas trop bu ? Tu vas pouvoir t’occuper de moi ?
J’ai un peu bu, mais rien ne pourrait m’empêcher de la sauter ce soir.
— Je ne pense qu’à ça…
Elle rit.
— Oh… et à quoi, précisément ?
J’ai le coeur qui fait un saut. L’alcool dans mon sang me délie la langue.
— Et bien… à te prendre à quatre pattes, par derrière, comme tu me l’as promis.
Elle pouffe et me caresse la joue.
— Rejoins-moi vite, alors, que je tienne ma promesse…
Je hoche la tête en la regardant s’éloigner vers la cuisine, mes yeux sur son cul ample et rebondi, moulé par la robe trop serrée et transparente.


Annie est en train de discuter avec papa et Méli.
Je termine de débarrasser en tremblant légèrement, un sourire extatique aux lèvres.
Je bande.

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