En famille,  La Plume de Florean,  T(an)tation

T(an)tation – Chapitre 8

Je souris dans mon demi-sommeil, mais je n’ouvre pas les yeux. Des lèvres effleurent les miennes. Une langue pointe et darde, discrète, molle, contre ma bouche. Une main cherche mon caleçon, le trouve, le fouille, en tire ma queue endormie et la caresse avec délicatesse.
Je ne sais pas encore si c’est Méli ou Annie qui m’embrasse, qui me branle du bout des doigts. Ma respiration devient plus profonde à mesure que mon sexe enfle et durcit, ma visiteuse du matin me saisit bientôt à pleine main et cherche à me faire venir prématurément, manifestement… J’ouvre la bouche, ma langue happe la sienne. Annie. Définitivement. Elle accélère le rythme. Elle veut mon sperme, c’est certain.
Mais c’est hors de question. Je veux davantage, aujourd’hui, je veux baiser une femme. Deux, même, si je peux, si tant est qu’on puisse appeler Méli une femme. Après tout, si c’est ce qu’elles veulent, je vais le leur donner.
– Tu vas finir par croire que je ne pense qu’à ça…
J’ouvre un oeil et je souris.
Elle est en nuisette courte qui ne cache pas grand chose dans la lumière du matin.
– B’jour.
Je jette un regard inquiet vers la porte. Si quelqu’un entre…
Elle rit silencieusement.
– J’ai fermé à clé. Je suis toute à toi. Fais-moi une place.
– Mmm… tu viens sur moi ?
Elle rit encore.
– Oh, Monsieur Arthur a des idées, ce matin ? Très bien.
Elle soulève la couette et s’allonge sur moi.
Mon coeur manque plusieurs battements. Elle soulève sa nuisette. Ma queue est coincée entre son ventre ferme et le mien. Je respire plus vite. On va le faire ! On va le faire !
Je glisse mes mains sur ses seins – mous, gros, doux, aux tétons drus – et les malaxe à même la peau. Elle gémit et m’embrasse à pleine bouche. Elle remonte légèrement le bassin jusqu’à ce que mon érection sous en contact avec…
Elle sourit et me chuchote à l’oreille:
– Quel dommage que j’aie remis une culotte ce matin.
Je suis essoufflé tellement j’ai envie. Je ne pense pas droit. Mes mains descendent jusqu’au cul rebondi et passent sous le tissu.
Elle a les fesses fermes et fraîches. Annie se soulève sur les coudes et ondule le bassin en frottant sa chatte brûlante contre ma pine.
Je pousse sur la culotte et libère le cul magnifique que je malaxe de plus belle.
– Enlève-la…
Elle feule.
– Ne me tente pas…
– S’il-te-plaît…
– Allons, mon neveu coquin, profite de ce que je te donne… par exemple… ceci…
Elle écarte encore les cuisses et frotte le coton humide contre ma bite, je sens le sexe qui s’ouvre, l’envie bouillante, elle halète, je geins, la torture est terrible.
– Oh…
Elle accélère le rythme, je comprends qu’elle se masturbe sur moi, qu’elle ne cherche pas mon plaisir mais le sien, mes mains plongent entre ses fesses, mes doigts trouvent la fente trempée et grasse et la caressent sans oser y pénétrer.
Elle se tend.
– Arthur !
Mon majeur glisse dans l’espace élastique, distendu. Des étoiles explosent dans mes yeux. Elle cesse de respirer en ondulant le cul pour que j’aille plus loin.
– Oh… Arthur…
Elle m’embrasse et serre soudain les jambes en couinant silencieusement. Mes doigts sont écrasés mais je les enfonce au maximum dans la chatte contractée.
– Arthur… Arthur… Ar…thuuur…
Elle se détend doucement, le souffle court et pose à nouveau ses lèvres sur les miennes.
– C’était… inattendu.
Je retire mes doigts en tremblant légèrement.
Elle disparaît sous la couette, sa langue parcourt mon corps jusqu’au nombril puis elle me happe d’un coup , me guide au fond de sa gorge, c’est chaud, profond, mouillé, doux et dur à la fois… Elle monte et descend sur ma queue tendue à craquer en respirant bruyamment, elle l’avale et l’aspire comme si sa vie en dépendait. Je voudrais tenir, refuser de venir jusqu’à ce qu’elle m’offre sa chatte mais je ne peux pas… Je passe mes mains sous la couette et les cale sur ses cheveux, j’accompagne ses coups de menton, elle s’enhardit, me branle en me suçant ardemment, le plaisir monte de mes reins, je le retiens au maximum…
– Ouuush…
Je maintiens fermement la tête d’Annie sur ma bite pendant que je me vide dans sa gorge, elle hoquète mais avale la semence gorgée après gorgée, les spasmes semblent durer une éternité, elle gargouille bientôt et lutte pour se libérer, mais je m’empale plus loin, jusqu’à ce qu’elle se relève de force en toussant et en crachant, le visage rouge, les seins gonflés sous la nuisette entrouverte. Du sperme coule de son nez, de ses lèvres, elle respire difficilement mais finit par sourire.
– Petit salaud !
Elle rit en récupérant les amas glaireux, qu’elle porte à sa bouche ostensiblement. Elle se penche sur ma queue et la lèche en me regardant l’admirer.
– Je ne l’ai pas volé, c’est vrai. Tu as faim ?
Je souris en hochant la tête.
Elle m’aspire comme un spaghetti et tire encore quelques gouttes du gland flapi.
– Alors… à table.
Elle remonte lascivement le long de mon corps, elle m’embrasse et m’escalade, jusqu’à placer ses genoux de chaque côté de ma tête. Sa culotte a disparu. Je contemple la chatte à nu, juste sous mon nez, la touffe de poils brun, les lèvres épilées, entrouvertes, suintant de filets d’un liquide blanchâtre aggloméré. Elle mouille pour moi !
Je lève les yeux alors qu’Annie retire sa nuisette. Tout est magnifique en elle, son ventre plat, les globes énormes de ses nichons ses lèvres pulpeuses, son petit nez, ses yeux rieurs…
– …régale-toi.
Elle attrape ma tête et me la colle contre sa chatte.
Je suis au Paradis, la bouche gorgée de mouille salée, le nez perdu dans les poils noirs frisés, les mains tantôt sur les seins matures, tantôt sur le cul rond et ferme.
Je découvre.
Le bouton épais et charnu qui darde sous ma lèvre supérieure. L’antre gras et vaste que je pénètre profondément avec la langue quand elle ne me force pas à goûter, par des coups de reins précis, son anus étroit et finement plissé, d’une saveur marquée, épicée.
Je bande à nouveau, je ne sais comment, mais je lape, lèche, mordille, embrasse et bois sa féminité jusqu’à l’ivresse.
Elle écrase soudain sa chatte contre ma bouche et l’y frotte par petits à-coups rapides en gémissant trop fort – on va nous entendre, c’est sûr.
Elle accentue l’amplitude de son mouvement de balancier en se branlant d’une main et m’asperge -dans un cri aigu et divin – d’un liquide abondant qui jaillit soudain de je-ne-sais-où et déborde sur mes lèvres, m’emplit les narines, coule sur mes dents, ma langue, mon menton… Je bois la liqueur dorée sans rechigner, en tirant sur ma queue comme un forcené.
Le jaillissement incroyable se tarit. Annie respire difficilement et s’allonge, tremblante, à mes côtés. Sa main remplace la mienne sur mon sexe dressé, caressante, amoureuse, presque.
Elle contemple mon visage collant, souillé de mouille.
– Dé…désolée pour ça… Ça faisait une éternité que ça ne m’était plus arrivé… Pas comme ça.
Je l’embrasse.
– Oh non, c’était génial. Tu ne veux pas qu’on…
Elle me met un doigt sur les lèvres.
– Pas encore. Mais… peut-être que….
Elle passe au-dessus de moi.
Attrape ma queue.
Et la fait glisser dans les plis humides de sa chatte.
Je ne respire plus.
Alors…
…tout doucement…
…elle s’empale sur moi…
…jusqu’à m’engloutir totalement…
…elle presse son bassin contre le mien…
…c’est infiniment doux…
…chaud…
…plein…
…excitant…
…délicieux…
…elle remonte tout aussi lentement…
…et me fait ressortir.
J’ouvre les yeux, désespéré.
– Non !
Mais elle se lève déjà en souriant tendrement.
– Arthur…
Elle passe sa nuisette, ses seins se soulèvent délicieusement, j’ai envie d’elle, ma queue est en feu.
– Tata, s’il-te-plaît !
Elle rit gentiment.
– C’était juste pour te remercier.
Me remercier ?
– Mais…?
Elle se dirige vers la porte et tourne la clé silencieusement.
– Ce n’était pas le moment, Arthur. Si je le fais avec toi… et je n’en suis pas sûre… je veux que ce soit parfait. Garde la culotte.
Elle entrouvre la porte et jette un oeil à l’extérieur.
Avant de sortir elle se retourne.
– Oh… et sache que, si on le fait… je n’ai aucun tabou… tu viens prendre ton petit déj ?
Elle sort sur la pointe des pieds et referme derrière elle.
Je suis à la fois désespéré et émerveillé, j’ai touché du doigt le Nirvâna – et pas que du doigt – mais ce n’était pas assez, j’en veux plus !
Sa dernière phrase résonne à mes oreilles.
Elle n’a « aucun tabou » ?
Qu’a-t-elle voulu dire ?
Quand même pas…
Oh…

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