En famille,  La Plume de Florean,  T(an)tation

T(an)tation – Chapitre 14

La plage de Cap-Nud

La voiture enfile les lacets de la montagne. Ma tante conduit.
Son amie, Betty, est assise à l’arrière avec moi, on discute de choses et d’autres.
Elle est…
Waw.
Juste sublime.
C’est une belle femme aux cheveux blonds, de l’âge de ma tante (ou un peu plus, peut-être), bronzée, le visage ouvert et amical, un petit nez en trompette, de grands yeux d’un bleu pâle indéfinissable. Elle est vêtue d’un paréo qui laisse plus que deviner des seins bien pleins, bien ronds et un corps fin, énergique, tonique. Son cou altier domine des épaules nues et délicates, que l’on a juste envie de couvrir de baisers…
Quand elle sourit, ses lèvres se ferment en une moue timide qui réveille un dragon dans mon ventre.
Elle flirte ouvertement avec moi, pose parfois sa main sur ma cuisse pour ponctuer une de ses anecdotes, ou fait mine de remonter son paréo et tend ainsi le tissu fin sur ses seins que je mate l’air de rien – ce dont elle s’aperçoit évidemment.
Elle ne porte rien dessous, ses mamelons roux foncé sont visibles par transparence – un mec ne résiste jamais à ça, et je ne fais pas exception. Je veux juste les voir !
Je croise parfois le regard de Tata dans le rétroviseur, elle a les yeux rieurs, je joue l’innocent avant de revenir au flot de paroles incessants de Betty, qui bat des cils et se mordille les lèvres juste ce qu’il faut pour capter toute mon attention.
– Tu es déjà allé à Cap-Nud ?
Je secoue la tête.
– Jamais.
Elle rit en me posant trois doigts sur le bras. Elle les maintient quelques secondes de plus que nécessaire.
– Annie a voulu te faire la surprise, alors ?
Ma tante opine du chef.
– Arthur va adorer, j’en suis sûre.
Betty pose sa main sur ma cuisse et la remonte en une caresse à peine déguisée.
– Oh, ça, je n’en doute pas.
– C’est un bel endroit ?
Elle sourit.
– Grande plage, eau transparente, un peu fraîche à cette époque, mais les habitués n’y vont pas pour se baigner, juste pour le soleil et des dunes désertes.
– Ça me va.
Betty fait un clin d’oeil à ma tante.
– Ça lui va. Il est parfait, ce petit.
Elle tire sur son paréo, comme pour se placer plus confortablement, jambes croisées sur la banquette. Le tissu fin ainsi tendu descend le décolleté de quelques centimètres. Je déglutis discrètement en matant du coin de l’oeil. La ceinture de sécurité qui passe entre ses seins moule les deux melons fermes et dorés. Et je réalise soudain qu’elle n’a pas la marque du maillot sur ses épaules… avec un peu de chance, elle fait du seins-nus… je vais les voir…
Elle remarque mon trouble et sourit de manière équivoque.
Je le lis dans ses yeux bleus et rieurs… Elle va me les montrer !


La plage est immense, pratiquement déserte. Il fait bon, chaud mais pas trop, un petit vent adoucit la morsure du soleil. Le sable est tellement fin que j’ai du mal à avancer, avec les sacs sur le dos et la glacière dans la main droite.
– Par ici.
Je suis Annie et Betty à travers les dunes dorées. Elles ont enlevé leurs escarpins et marchent pied nu. C’est très sensuel.
L’océan Atlantique, au loin, est agité par de violents rouleaux qui rugissent leur colère. Pas bon pour la baignade.
Ma tante s’arrête dans un petit coin bordé de dunes hautes.
– Voilà. On sera bien, ici. Pose tout là.
J’obtempère.
Les deux femmes sortent les nattes et les serviettes et les étalent sur le sable. Annie se redresse et me tourne le dos.
– Arthur, tu peux m’aider avec ma robe mon chéri ? Elle est un peu serrée…
– Bien sûr.
Je tire sur la fermeture-éclair très fine et révèle un dos nu, couvert de transpiration. J’adore.
– Merci.
Elle se retourne, sourit, et fait glisser lentement la robe d’été sur le sable. Des gouttes de sueur perlent au creux de ses seins nus.
J’ai envie de les caresser, mais pas devant la copine… ou alors…
– Tu veux… tu veux que je te mette de la crème solaire ?
Elle sourit en coin, pas dupe, mais Betty me prend par l’épaule avant qu’elle ne réponde.
– J’ai aussi besoin d’aide, jeune homme.
Elle lève les bras et attend.
– Je… pour le paréo ?
Elle hausse un sourcil.
– Timide ? Je peux le garder, si tu préfères ?
– Oh non, non !
Elle s’approche presque à me coller. Une érection pointe sous mon bermuda. Je me mets à prier. Pas maintenant, pas au moment où je vais me mettre en maillot !
– Alors…
Elle me montre son paréo en tendant les index des deux mains.
Je desserre le noeud juste entre les seins, effleurant les lobes fermes au passage. Elle sourit.
– Tut tut. On ne touche pas.
– Pardon.
J’écarte les pans du paréo – je bande – et l’enlève complètement.
Les seins explosent à ma vue, aussi beaux, fermes, drus et frais que ce que j’imaginais. Je ne m’attendais pas cependant à contempler une chatte blonde aux poils courts aussi. Elle est totalement nue dessous !
J’écarquille les yeux, surpris et ravi à la fois.
Elle rit.
– Annie ne t’a pas dit que Cap-Nud est une plage naturiste ?
Ma tante m’embrasse sur la joue.
– C’est toujours mieux avec la surprise. Et je sais soigner les hommes… Tu veux bien m’enlever mon bas de maillot ?
– Je… ok.
Je me penche et ôte le bout de tissu blanc. Sa fente épilée de frais s’offre aux rayons du soleil matinal.
Je me redresse, la queue en feu. Il faut me comprendre. Je suis seul, avec deux femmes nues, au milieu des dunes désertes, la mer au loin.
Waw.
Betty me regarde un sourire en coin.
– À ton tour. Tu permets ?
Elle tend les bras et passe ses pouces dans mon bermuda, qu’elle fait descendre lentement sans me quitter des yeux. Je tremble.
– Laisse-toi faire…
Ses pouces passent dans l’élastique de mon maillot de bain. Elle le baisse d’un coup sec.
Ma bite tendue bondit et lui touche le ventre.
Elle recule, surprise.
– Ouh !
Je ne sais plus où me foutre tellement j’ai honte.
– Dé… désolé !
Elle rit.
– On peut dire que je l’ai bien cherché ! Bel engin.
J’essaye de cacher ma queue qui enfle encore sans que je puisse rien y faire. J’enlève complètement le maillot en regardant partout. Personne sur la plage. C’est toujours ça.
Annie glousse.
– Ne t’excuse pas, mon chéri, il est habituel pour les hommes d’avoir des érections dans la culture naturiste. Personne n’y fait attention, ni les hommes, ni les femmes, ne t’inquiète pas.
Betty étale sa serviette et s’allonge sur le ventre. Son cul est ferme, bombé et étroit. Je me mords la lèvre. Jamais je ne vais pouvoir débander.
Ma tante me passe la crème solaire.
– Tiens, tu as bien mérité une petite compensation. Tu m’en mets ?
Je suis au milieu des dunes, pénis à l’horizontale, le gland rouge d’excitation, et deux femmes mûres, à poil, ont l’air de trouver ça totalement normal. J’hallucine juste.
Bon.
Je ravale ma honte et je saisis le tube de crème.
– Ok.
Elle sourit.
– D’abord le dos, ensuite le devant.
Je transpire.
Elle veut m’achever ou quoi ?
Je prends une noix de crème au creux de ma main et l’étale sur la peau brûlante.

Leave a Reply