En famille,  La Plume de Florean,  T(an)tation

T(an)tation – Chapitre 19

Dernier soir

J’ai passé le reste de l’après’m à la rivière.
Seul.
J’ai pioncé au soleil, un lézard au printemps, sur un rocher plat.
Je me suis baigné, si on peut appeler le fait de s’immerger cinq minutes dans une eau gelée « se baigner ».
J’ai lu un peu.
Et j’ai pensé, beaucoup.
Toutes ces nanas, ces femmes, qui se jettent sur moi…
J’ai sauté ma cousine ici-même. Et pris sa copine nymphomane par derrière – waw. Betty m’a promis la même chose, avant mon départ, ou lors des prochaines vacances, si je veux. Elle a encore essayé, dans la douche, elle s’est plaquée contre le carrelage, a écarté les fesses et m’a dit de la prendre, là, devant Alicia, collée à moi, ses seins pleins contre mon dos, sa main autour de ma bite.
Mais je bandais juste trop mou.
Maintenant, je pourrais.
Rien que d’y penser, je durcis.
C’était bien, c’était bon. Incroyable. Impensable il y a une semaine seulement. Je devrais être aux anges.
Mais il me manque la seule que je veux vraiment.
Tata.
Annie.
Ses fesses amples et rebondies. Sa taille fine. Sa chatte rasée. Ses seins lourds et bien faits…
Je bande.
Il me la faut, je-la-veux.
Je ramasse ma serviette et mon sac.
Si elle rentre avant Vincent et Méli, je la supplierai de venir dans mon lit. Ou moi dans le sien.


J’entends la voiture.
Je regarde par la fenêtre, le coeur battant.
Elle, enfin.
Je grimace. Vincent est là aussi.
Tata sort de la voiture, talons hauts, jupe courte, veste à épaulettes sur un top qui plonge entre ses seins.
Je cours jusqu’à la porte. Vincent va garer la voiture dans le garage. Je n’ai que cinq minutes.
Elle entre.
Ferme la porte.
Me voit.
Sourit.
– Betty m’a appelée, vous vous êtes bien am…
Je la prends dans mes bras et l’embrasse à pleine bouche.
– Ar…thur…
Je presse un sein dans ma main, colle mon bassin contre le sien. Elle doit sentir la bosse de ma queue sur sa fente.
– Embrasse-moi.
– Vincent… Vincent va entrer…!
Je la fixe, l’air coquin – j’espère.
– Tu aimes le risque.
Elle hausse les sourcils, un sourire dans les yeux. Elle hoche la tête. Je l’embrasse fougueusement, sa langue fouille ma bouche, nos dents s’entrechoquent, mes mains cherchent son cul, ses seins, les pelotent, les malaxent, les caressent.
On entend les pas de Vincent sur le gravier.
Je m’écarte, le souffle court. Un pas vers ma chambre. Deux. Je la tire par la main.
– Tata… Viens. Maintenant.
Elle chuchote:
– Non… non… ce… ce soir. Promis. Minuit. Rejoins-moi dans ma chambre…
Elle a le visage presque angoissé.
– Tu viendras ?
J’acquiesce comme la porte s’ouvre.
– Minuit.
Je me sauve dans le couloir.
La queue en feu.
Ce soir, minuit.
Puis j’écarquille les yeux.
Dans sa CHAMBRE ???


À table.
Tata nous sert – du poisson grillé, des patates sautées – elle s’est mise à l’aise pour la soirée, son short d’éponge rose qui moule ses fesses, qui rentre dans sa chatte, son T-shirt Snoopy gris, seins nus dessous qui se dessinent parfaitement. Je me demande si elle mouille, si ça se verrait entre ses cuisses si les écartait devant nous.
Elle me frôle, m’effleure, me respire, je me demande comment Mélissa, assise à côté de moi, une main sous la table sur ma jambe, et Vincent, assis en face, ne s’en aperçoivent pas.
Vincent la mate, lui caresse la croupe quand elle passe. Annie lui sourit amoureusement et me jette des regards prometteurs en coin. Je bande, mais Mélissa s’occupe de ça lorsque ses parents regardent ailleurs. Elle flatte de la main la forme oblongue de ma queue à travers mon bermuda, et appuie juste là où il faut.
La conversation est joyeuse, légère. On rit beaucoup.
Annie sourit secrètement, me dévisage lorsque je parle, ses yeux plein de promesses. Son pied nu caresse le mien, et ce simple contact me fait atteindre de nouveaux sommets, me fait espérer qu’elle me laissera me glisser, nu, le long de des jambes, qu’elle m’accueillera dans sa chatte, qu’elle me laissera soulager ce désir sourd qui emplit mon bas-ventre chaque fois que son pied remonte un tant soit peu sur ma cheville.
J’ai hâte.


Méli me prend par la main, à peine sorti de table.
– Viens.
Ses yeux brillent. Elle sourit, avide.
Elle m’attire dans sa chambre.
– Pousse le verrou.
J’obéis.
Elle se déshabille – ça prend un instant, elle ne porte pas de sous-vêtements. Elle me prend dans ses bras et serre son petit corps nu contre moi.
– Je suis un peu jalouse, tu sais…
Mon coeur s’arrête. Elle sait. C’est sûr.
– Jalouse ?
Ma voix est mal assurée.
Les mains de Méli courent sur mon bermuda, l’ouvrent et se referment sur ma queue douloureuse d’avoir trop bandé.
Le soulagement est immense.
– Je t’envoie Alicia pour passer un peu de bon temps et tu en profites un peu plus que ce que j’aurais imaginé… Par derrière, non mais, vilain garçon… avec deux filles, en plus… un vrai tombeur… mon tombeur à moi…
Elle sourit et baisse mon bermuda et mon caleçon, en serrant toujours ma bite enflée entre ses doigts frais.
Je l’embrasse, incapable de penser.
Elle écarte les cuisses et me guide entre ses lèvres glabres, debout, au milieu de la pièce.
Je la pénètre dans un bruit de succion délicieux. Elle gémit.
Elle me pousse jusqu’au lit, en marchant maladroitement, un crabe bizarre, un animal à quatre pieds et deux corps, deux têtes, mêlées dans un baiser rageur, enflammé.
C’est trop bon.
Il ne faut pas que je vienne. Je veux pouvoir sauter Annie dans trois heures. Si je jouis, c’est foutu.
Elle se met au-dessus de moi et entame une danse du ventre sur ma queue dressée, ses petits seins pointés vers le ciel, la respiration haute, ponctuée de cris discrets – ses parents ne sont pas loin – mais urgents.
Je regarde mon sexe fendre les lèvres roses, c’est pur, c’est beau, c’est bon.
Elle s’affale soudain et contracte les cuisses en tremblant de tout son corps. Une chaleur humide coule sur mes couilles, puis entre mes fesses. Elle respire par à-coups précipités, en m’embrassant partout.
– Trop… tu es… bon…
Je souris.
– Toi aussi…
Elle m’aspire la bouche entre les lèvres.
– Je… je ne sais pas si je… pourrai. Je ne te garantis rien…
Je souris encore.
– Si tu pourras quoi ?
Elle se relève lourdement et me glisse hors de sa chatte. Ma bite est luisante, gluante de ses liquides.
J’adore.
Elle plie les genoux et me place entre ses fesses, en regardant le plafond.
J’ouvre grand les yeux.
– Tu n’es pas obligée !
Elle sourit et murmure:
– Pas question qu’Alicia te donne plus que moi…
Elle appuie d’un coup sec sur ma queue poisseuse. J’arrête de respirer. Mon gland disparaît dans le petit trou plissé.
– Mmmooh…
Je ne bouge plus.
Elle me fait coulisser en elle, remonte et me cale mieux avant de me pousser plus loin, toujours plus loin, le visage entre plaisir et douleur.
Je bande juste.
– Mmm… oh… mmm…
Un dernier « plop » et elle se redresse complètement. Mes couilles butent contre son cul. Elle m’a englouti tout entier.
Elle ondule lentement le bassin, un sourire aux lèvres, les yeux fermés, la tête rejetée en arrière, les mains sur ma poitrine.
– Oh… viens… oh…
Elle accélère le rythme. Je l’admire. Ses cheveux courts, son petit nez, ses seins menus, pointus, dressés, sa chatte épilée d’où coule un filet argenté, ses cuisses fermes… mon sexe qui ramone l’anus étroit…
– Oh… viens dedans… derrière… viens…
Elle se cambre et accélère le rythme, la bouche entrouverte, la langue repliée, qui semble goûter un mets délicieux…
– Tu es bon… bon… bon…
Sa respiration devient saccadée, hachée, je donne des coups de reins pour l’accompagner, la pilonner, la défoncer, je deviens sauvage, incontrôlable, des râles rauques échappent de sa gorge, elle s’affale sur moi, s’enfonce d’un coup, et me mordille l’oreille en y murmurant la douce chanson de sa jouissance redoublée.
Je ne peux pas tenir.
Je la renverse, je passe dessus, la bite calée dans la pastille souple et rougie par le frottement.
Elle plie les genoux, cuisses écartées, place ses doigts sur sa chatte épilée et les y fait pénétrer.
Je les sens à travers la fine paroi qui sépare le vagin du rectum. Durs. Caressants. Je ne peux pas tenir. Je la pistonne trois fois et j’explose dans son cul, sans retenue.
Elle serre les fesses à chaque spasme en gémissant, j’ai des étoiles dans la tête, dans le corps, dans les yeux, chaque jet m’arrache les couilles de plaisir, je la remplis, je me vide d’une quantité de sperme impressionnante, incroyable, délicieuse.
Je me penche. Elle m’attrape par les épaules et m’attire à elle.
Un dernier jet.
Encore un.
Des petits spasmes.
Chaque fois elle se tend, contracte le cul comme pour extraire tout le jus de mon sexe.
Elle m’embrasse.
Je suis épuisé.
Elle me caresse le visage en me regardant, amoureuse, timide.
– Je ne veux pas que tu partes.
Je hoche la tête.
– Je ne veux pas partir.
Elle ondule le cul sur ma bite qui ramollit peu à peu.
– C’est bon, comme ça. Encore.
Je souris.
– Hi hi. Il faudra attendre un peu.
Mon coeur se crispe.
Et merde.
Tata.
Je suis foutu.
Mélissa a fermé les yeux.
– Dors avec moi.
Je secoue la tête.
– Tes parents trouveraient ça bizarre, non, que je dorme dans la chambre de ma cousine… dans son lit…
Elle opine du chef.
– Mmm mmm. Reste un peu ?
On se câline longuement.
J’en oublie presque que dans deux heures, Tata va m’attendre et que je ne pourrai pas la satisfaire.
Quel con.


Minuit approche.
Je n’y vais pas, ce n’est pas possible.
Je suis dans ma chambre, je mate des nanas à poil sur mon phone pour essayer de faire redémarrer ma queue, mais rien à faire, c’est le calme plat, Mélissa m’a vidé les bourses pour la nuit.
Je n’y vais pas.
Je ne peux pas !
Minuit approche, bordel.

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