En famille,  La Plume de Florean,  T(an)tation

T(an)tation – Chapitre 21

Elle aime le risque.

Minuit.
Je vais aller voir Tata, lui expliquer que je ne peux pas, que Betty et Alicia m’ont rincé, que demain, si elle veut, avant mon départ…
C’est ça.


J’ouvre silencieusement la porte de ma chambre. Quelques pas feutrés dans le couloir. La chambre d’Annie est entrouverte. Au-delà, c’est le noir total.
J’entends Tata chuchoter:
– (Viens, mais pas de bruit.)
Elle devait me guetter.
J’entre comme une ombre.
– (Par ici.)
Elle chuchote toujours.
Je tâtonne dans le noir.
Je trouve le bord du lit, le remonte, une main d’Annie agrippe la mienne, elle m’attire à elle.
– (Embrasse-moi.)
Je peux bien faire ça. Juste une galoche avant de lui dire.
Je me penche et colle mes lèvres aux siennes, elle gémit dans un soupir en me donnant sa langue.
Le baiser dure une éternité, j’ai l’impression de voler. Quand nos bouches se séparent, elle enserre mon cou dans ses bras et murmure à mon oreille:
– (On ne doit pas faire de bruit, Vincent dort.)
J’écarquille les yeux.
De quoi ???
Elle desserre son étreinte et glisse une main sur mes couilles qu’elle presse avec douceur.
– (Caresse-moi.)
Je reste collé à elle et je dis dans un souffle:
– (Vincent est dans le lit ?)
J’entends son sourire.
– (Ne t’en fais pas, il dort comme une pierre… et… tu l’as dit toi-même… j’aime le risque… caresse-moi, mon chéri.)
Elle presse mes bourses un peu plus fort. Je suis en érection miraculeusement. Ma tante est tordue. Moi aussi, apparemment.
– (Et…et s’il se réveille ?)
Elle sourit contre ma joue.
– (Ça me fait un effet… mmm… il suffit d’être discrets…)
Elle lâche mes couilles et me tire la queue.
– (…viens dans ma bouche… caresse-moi partout… j’ai envie…)
Je cède.
Je me relève très lentement et me place près de la tête du lit. Je sens qu’elle se soulève, qu’elle se cale mieux sur son oreiller dont les plumes crissent bruyamment. Je me baisse à hauteur de son visage et…
…sa langue enveloppe soudain ma bite douloureuse d’une fraîcheur délicieuse.
– (Mmm…)
Je laisse glisser ma main droite le long de ses cheveux jusqu’à son épaule. Elle frissonne. Pas de couverture. Je descends vers ses seins, nus, que je flatte tour à tour. Ils paraissent encore plus énormes dans le noir total. Elle me gobe et m’avale. Je pince les tétons épais qui dardent, l’un après l’autre, lentement, fermement, entre deux caresses.
– Mmmmf….
Je me crispe dans la bouche brûlante, sans oser continuer à la palper. Le soupir d’Annie était trop fort, elle va réveiller Vincent !
Elle me pompe plus vite. Je reprends mon exploration lente, sans oser respirer.
L’obscurité décuple mes sens.
Le parfum d’Annie, mêlé à l’odeur de son corps plantureux, un mélange de fleurs d’automne et de musc salé qui m’enivre.
Le frottement de son corps sur le drap, de ses cheveux sur l’oreiller.
Sa langue qui tourne, lèche, titille.
Les bruits de succion de sa bouche qui avale, avide, les craquements de sa gorge lorsqu’elle me pousse à en forcer l’entrée.
Le contact soyeux de sa peau sous mes doigts qui glissent sur le ventre plat, qui écartent les plis serrés de sa chatte.
Le clapotis discret de mon majeur qui la pénètre.
– (Mmm…!)
Elle s’accroche à ma queue et m’attire plus bas, elle s’étend sur le lit, je suis tordu, un genou sur le matelas du côté gauche, la jambe tendue qui me maintient à peu près debout du côté droit, ma main droite qui fourrage la chatte infiniment douce, la main gauche contre le montant du lit pour conserver mon équilibre – manquerait plus que je tombe et que je réveille Vincent – et mon sexe bien calé dans la bouche de ma tante.
Elle écarte les cuisses et les resserre, les écarte, les resserre, en émettant des gargouillements satisfaits. Mes doigts nagent dans la mouille grasse et abondante, je sens à peine les bords des lèvres douces lorsque je sors mon majeur des profondeurs insondables.
Je me penche, conscient que je risque de me casser le gueule, je me plie, je pose ma joue contre une cuisse brûlante et parcours le chemin qui reste jusqu’au triangle épilé. J’en lèche le pourtour et me gorge du plaisir salé, qui coule autour de mon doigt fouisseur. J’enveloppe la perle boursouflée qui darde sous ma langue et je l’aspire entre mes lèvres. Annie se pâme. Je souris. Elle suce. Moi aussi.
Je glisse.
Mon genou se retrouve dans le vide, je me rattrape tout juste en étouffant une exclamation. Tata rit silencieusement.
– (Viens. Maintenant.)
Je me redresse et passe au-dessus d’elle avec mille précautions. Je place ma queue dans les lèvres trempées. Elle soulève la tête et m’embrasse.
– (Viens.)
Je proteste pour la forme.
– (Et si Vincent se réveille ?)
Elle sourit contre mes lèvres.
– (Je le sentirai.)
Je ne cache pas mon étonnement.
– (Comment ça ?)
Elle me caresse le nez avec le sien.
– (Je tiens son sexe dans ma main. S’il durcit, je saurai.)
Mon coeur manque plusieurs battements.
– (De quoi ???)
Elle tient la bite de mon oncle alors que je m’apprête à la sauter dans leur lit ? La peur me vrille la poitrine, et… j’ai du mal à le croire… mon excitation s’accroît ! Ce risque est insensé, mais il m’excite plus que tout ce qui s’est passé depuis le début du séjour. Ma respiration s’accélère. Je veux la posséder, maintenant.
Tata se méprend sur mon hésitation. Elle pose ses lèvres sur les miennes.
– (Ne t’inquiète pas tant… viens…)
Je rends le baiser, le coeur battant, et je pousse doucement sur mes reins.
Je pénètre Annie.
Millimètre par millimètre.
Mon sexe affamé d’elle glisse dans le vagin offert, large, trempé, sans la moindre résistance, je plonge dans ce clapotis doux à peine audible, lentement, pour mieux sentir, et pour ne pas venir prématurément. L’idée qu’elle caresse son mari endormi en même temps me booste, accentue mon érection, mon envie.
Je sens sa chatte se contracter autour de mon sexe tendu à craquer.
Je suis au fond d’elle.
– (Oh, merci…. mmm…)
Elle me prend les lèvres, sa langue pointue fouille ma bouche. Nous ne sommes plus qu’un corps, qu’un être de plaisir intense, je ne suis qu’une pine bandée dans une chatte fendue, c’est la fusion totale, éperdue, nous ne faisons plus qu’un.
Je la serre dans mes bras et je la pilonne très lentement, par petits à-coups, elle gémit silencieusement, elle accompagne mes coups de reins par une ondulation (oh, si légère !) de son bassin, je me perds complètement dans un torrent de sensations nouvelles.
Je me soulève sur un bras et malaxe ses seins – trempés de sueur – en appréciant leur mollesse généreuse, leur poids, leur rondeur.
Ma main descends sur son ventre plat, jusqu’à la fente épilée, je pose mon majeur sur le clitoris enflé qui s’y cache à peine. Elle frissonne de plaisir.
– (Oh… oui… continue…)
– (Mmm…)
Je suis tordu, je m’appuie sur mon coude gauche, en équilibre précaire au bord du matelas, et je la masturbe tout en accentuant la vitesse de mes va-et-vient.
Elle remue la tête de droite à gauche, de gauche à droite, la respiration haute, elle donne des coups de hanches, ouvre sa chatte, ses cuisses, pour que j’aille plus loin, plus fort.
Le lit remue.
Je sens le bras gauche de Tata qui s’active et je comprends qu’elle branle Vincent, inconsciemment. J’accélère autant que possible, je n’arrive pas à croire le risque que nous prenons, il n’y a aucun moyen pour que Vincent ne se réveille pas et ne nous trouve, tous les deux, en train de baiser sous son nez.
Et le pire, c’est que mon envie est décuplée, mon plaisir aussi.
Annie relève les genoux. Je retire une main trempée de sa fente et me cambre légèrement pour la prendre plus confortablement. Pas de doute, sa main gauche branle bien la bite de Vincent. Je me demande si elle le fait exprès pour le réveiller. Ou pire. S’il ne dort pas du tout, si il sait ce qu’elle fait avec moi, s’il s’agit d’un de leurs jeux amoureux.
Et je m’en tape.
Je ramone la chatte inondée sans me soucier d’être discret, le sommier grince, la main droite d’Annie me griffe le dos, le plaisir augmente d’un cran, mon bide va exploser.
– (Ne… viens… mmm… pas… dedans… je ne… mmm… prends… pas la… pilule…)
Mais c’est trop tard.
– (Arthur…?)
Je donne trois grand coups de bite et je décharge en elle, tout ce que j’ai, je geins douloureusement tellement c’est bon, tellement c’est au-delà de ce que j’ai pu ressentir avec Méli, Alicia, Betty.
– (Oh, Arthur, non…)
Elle m’accompagne, me serre contre elle, me mord l’épaule, le cou, les lèvres. Sa main gauche est poisseuse, je le remarque à peine, je continue de me vider les bourses dans l’antre soudain brûlant, en essayant d’aller au plus profond d’elle. Nos baisers sont féroces et passionnés.
La tempête passe.
Je prends conscience de ses mains dans mes cheveux. De l’humidité grasse entre nos cuisses. De ses seins, écrasés sous moi. De ses jambes, lovées autour de mes mollets. De ses lèvres et de son nez, contre les miennes, contre le mien.
Elle sourit.
– (Tu n’aurais pas dû…)
Je lui caresse le visage dans l’obscurité.
– (Je suis désolé…)
Elle m’interrompt d’un baiser.
-(Chuuut… ce n’est rien… mon petit chéri…)
– (Tata… merci… merci, c’est…)
Nouveau baiser.
– (Je ne veux pas que tu partes, aujourd’hui…)
Je secoue la tête.
– (Moi non plus…)
Elle me serre contre elle.
Vincent se retourne dans le lit. Je me crispe. Il ne dit rien.
Tata m’embrasse amoureusement.
Peut-être qu’il dort.
Peut-être.


Je sors du lit en silence et passe la porte jusque dans le couloir.
Je passe par la salle de bains et me nettoie, les yeux explosés par la lumière.
Waw.
Ce que je viens de vivre restera à jamais dans ma mémoire.
Cette nuit particulière.
Tout cette semaine.
Waw.
Je regagne mon lit en silence, sans allumer.
Mélissa est là, elle dort.
Je me sens un peu coupable, je lui dirai que j’étais sorti, dans la nuit, profiter de la dernière soirée ici.
Je me glisse dans les draps et me love contre elle.
Elle ne se réveille pas.
Je la rejoins dans le sommeil.

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