365 – Chapitre 09
10 janvier – Complices
Ma cousine Aurélie m’ouvre la porte.
– Ah, te voilà enfin.
Elle sourit.
Ses cheveux bruns sont détachés, c’est rare, elle a l’habitude de se faire une queue de cheval très sage. Et elle m’attire à elle et me fait la bise très chaleureusement.
– Euh… tu voulais me voir ?
– Qu’est-ce que tu as fait avec William, coquine ?
William ?
Oh.
Waw.
J’avais presque oublié, déjà.
Cette semaine a été incroyable.
Je souris, gênée.
– Oh… il t’a dit ?
Elle hoche la tête en se mordillant la lèvre. Elle me prend la main affectueusement.
– Je ne savais pas que tu étais aussi… libérée.
Je rougis.
– C’est compliqué.
Je lui raconte tout. Le réveillon où Clément m’a plaquée. Ma vengeance. Les mecs depuis dix jours.
– Tu veux te faire un mec par jour ???
Elle semble impressionnée.
Sonnée, presque.
Je serre les poings, la rage au cœur. J’en veux toujours à Clément et Sandrine. Je me demande s’ils baiseront, aujourd’hui. Ma voix est toute petite quand je réponds. J’ai l’impression d’être une enfant capricieuse.
– Si je peux, oui. Et pour le moment, je m’y suis tenue. L’autre jour, avec William… c’était improvisé. Je venais juste pleurer sur ton épaule et…
– C’est mon mec.
Mon cœur manque un battement.
Deux.
– Quoi ? Oh… Aurélie… je suis désolée.
Elle me prend par la main et m’attire vers sa chambre.
– Pourquoi, désolée ? Je ne t’en veux pas… Il est là. Il part ce soir. Est-ce que…
Elle hésite. J’ai peur de comprendre ce qu’elle veut.
– Oui ?
Elle m’embrasse sur la joue et chuchote :
– Est-ce que tu veux le sucer avec moi ? C’est notre fantasme à tous les deux et…
Je pose la main sur la poignée de la porte.
– Oui.
Elle écarquille les yeux et elle me serre dans ses bras.
– Merci.
J’ai le cœur qui bat la chamade.
– On y va ?
Elle hoche la tête.
– Attends.
Elle enlève son pull. Elle ne porte pas de soutien-gorge. Ses seins sont énormes par rapport aux miens, elle a les mamelons enflés et foncés, j’ai immédiatement envie de les toucher, pour voir ce que c’est que d’avoir une poitrine pareille.
J’ai du mal à cacher mon trouble.
– Autant qu’il sache tout de suite ce qui l’attend. Viens-là.
Elle m’ôte mon pull.
Je me laisse faire.
Elle dénoue mon cache-cœur léger puis me retourne pour dégrafer mon soutif. Elle me l’enlève lentement et me regarde, l’air appréciateur.
– Tu es très belle.
– Toi aussi.
Elle pose un baiser léger sur mes lèvres.
La première fois que j’embrasse une fille.
Ma cousine.
Je pose mes mains sur ses seins lourds.
Une première, aussi.
– Très belle.
Elle sourit.
– Cette fois, on y va.
On ouvre la porte toutes les deux.
Je tousse un peu de sperme par le nez et en avale une troisième lampée.
La queue de William est dure dans sa main, il a joui sur les seins amples d’Aurélie – qui sourit, sauvage – puis l’a dirigée vers ma bouche en éjaculant de gros pâtons blanc-crème.
Aurélie est nue, j’ai encore ma culotte.
Je ne sais pas si j’aurais aimé les voir baiser.
Un peu, sans doute.
La gêne l’aurait peut-être emporté sur la curiosité.
Peut-être.
Il guide sa bite vers la bouche de ma cousine en nous regardant nous battre pour le boire.
Je récupère la semence sur ma lèvre supérieure avec l’index et la fourre sur ma langue.
J’aime son goût.
Aurélie me passe le manche de chair que j’avale le plus loin possible.
Il bat encore, se déverse encore, en veut encore.
Moi aussi.
Moi aussi, bordel.
Aurélie s’essuie les cheveux – on a pris la douche ensemble.
– Pour un prochain mec, j’aimerais être là. Je peux en trouver pour toi, si tu veux. Pour nous.
Je la regarde sans répondre directement.
– Et William ?
Elle sourit.
– Oh, il est loin, et on ne se revoit pas avant les prochaines vacances, alors…
Je découvre ma cousine.
J’imagine qu’elle me découvre aussi.
Je hoche la tête.
– Ok. Complices ?
Elle me serre dans ses bras et m’embrasse sur la joue. J’ai conscience de la lourdeur de ses seins contre les miens.
– Complices.
L’étreinte se prolonge.
J’apprécie.