Florean
365,  La Plume de Florean

365 – Chapitre 02

2 janvier. Chez ma cousine Aurélie.

Je n’ai pas vraiment compris comment j’ai fait pour le second.
J’allais chez ma cousine Aurélie, qui a un an de plus que moi, pour pleurer un peu sur son épaule et peut-être lui dire ma folle résolution, quand j’ai croisé un garçon devant sa porte. Il venait de sonner.
– Bonjour, j’ai dit.
– B’jour.
Il avait l’air timide. Moi aussi. Il était mignon. J’ai tout de suite vu que je lui plaisais.
La porte s’est ouverte, Aurélie nous a accueillis en s’exclamant, ravie:
– Oh, William, Sophie, entrez, entrez.
Je suis entrée, il m’a suivie, un peu trop près de moi, j’ai souri intérieurement.
Il se trouve que William est un copain de vacances d’Aurélie, de passage à Paris, elle m’avait parlé de lui et montré des photos, mais le gars plein d’acné qui s’était trouvé dessus n’avait aucune ressemblance avec le jeune homme gracile qui était devant moi aujourd’hui.
J’avais regretté être vêtue d’un jean en stretch et d’un gros pull moche, mais pas longtemps. Les yeux de William parcouraient mes courbes élastiques. J’avais tombé le pull très vite, et dessous je ne portais qu’un haut blanc cassé sans manches, très serré, qui n’était rien d’autre qu’un sous-vêtement un peu joli et très décolleté.
Et puis Aurélie avait eu ce coup-de-fil. Elle devait aller chercher ma tante à la gare, trop de neige, trop de verglas, elle n’en aurait que pour un quart d’heure, soit on restait ici, soit on l’accompagnait.
– On va t’attendre.
Mon coeur battait la chamade dans ma poitrine. Mes mains tremblaient. Mais ma voix n’avait pas trahi ma peur. Ou peut-être un peu.

***
 
– Alors comme ça… tu es la cousine d’Aurélie ?
La voix de William est faussement légère. J’entends les coups sourds dans sa poitrine.
– Allonge-toi sur le lit.
Il écarquille les yeux.
– Pardon ?
J’enlève mon haut. Je ne porte pas de soutif dessous.
– Vite.
Il hoche la tête soudain aphone. Il obéit.
Je souris, beaucoup plus nerveuse que je ne saurais l’avouer, mais j’ouvre sa braguette sans hésiter – ni trembler.
Une de ses mains passe sur mon épaule, mon torse, cherche un de mes seins. Je le laisse faire en glissant mes doigts dans son boxer.
Son sexe se raidit à mon contact. Il est long et épais. Plus long et plus épais que celui du voisin hier, en tout cas. Je le libère complètement et ne le quitte pas des yeux pendant que je le masturbe lentement. La queue est rosée, presque imberbe, le gland a une couleur de prune très mûre. Je m’attends presque à le trouver sucré sous ma langue, si j’ose aller jusque-là.
Ses deux mains sont sur mes seins maintenant. Elles sont douces et fermes. La caresse est agréable, elle me détend, ma nervosité reflue.
Je le branle plus fort, du pubis au gland, je monte et descends en respirant tout près de la queue tendue. Il sent bon. J’approche mes lèvres, comme pour le goûter. Il se tend. J’accélère. La salive me monte à la bouche.
– Vite…
Mes mains se font pressantes, elles s’activent sur le sexe dressé, rougi de plaisir, je pose un baiser sous le gland, surprise du parfum épicé de l’engin, il gémit, je tends la langue juste pour voir, juste une fois, comme ça, pour connaître…
Il donne un coup de rein et entre entier dans ma bouche, je suis surprise, je me recule, mais le goût est là maintenant, la limite est franchie, je m’approche à nouveau et le lèche encore, je me fais coquine.
Ses doigts pressent furieusement mes tétons, ça me fait un peu mal.
– Plus doux…
Il comprend et m’empaume la poitrine, ça me soulage, je le suce un peu plus loin, sans cesser d’agiter le pénis tendu.
– Attention…
C’est chou, il me prévient. Un bon point pour lui. Il serre les poings et jouit dans un râle incontrôlé, je me recule, la semence jaillit sur mes seins, coule le long de mes doigts, je le branle sans discontinuer, en essayant de suivre son rythme. Sa respiration devient saccadée, presque douloureuse, il ferme les yeux alors que s’échappent les dernières gouttes de plaisir dégoulinant.
Je me penche et embrasse le méat distendu, juste pour voir quel goût il a… il reste immobile, il me regarde maintenant, les yeux souriants, reconnaissants.
Je remonte un peu et lui pose un baiser sur les lèvres.
– Merci…
Je souris en coin en constatant le désir qui tiraille mon ventre, la moiteur du creux de ma culotte. J’ai hâte d’y mettre les doigts, pour voir – ou un peu plus que ça.
– Merci à toi.
J’attrape un mouchoir en papier sur la table de nuit d’Aurélie et me nettoie la main.
Il se rhabille non sans caresser – et embrasser – mes seins souillés une dernière fois.
– Tu es belle.
– Merci.
Je m’essuie rapidement et remets mon haut et mon pull.
Il me demande:
– On pourra se revoir ?
Je hausse les épaules.
– Je ne sais pas. Donne-moi ton 06, je t’appellerai.
On entend Aurélie ouvrir la porte.
– Je suis sur Paris jusqu’au 8.
Je hoche la tête.
– Peut-être avant le 8, alors…
Aurélie et ma tante entrent dans la chambre.
– Nous n’avons pas été trop longues ?
Je fais la bise à ma tante. Ma joue colle un peu. Une goutte oubliée ? Je rougis malgré-moi.
– Non, juste ce qu’il faut.
William sourit. Je vais rester plus longtemps que prévu, finalement.
 
***
 
Je suis chez moi. Je viens d’avoir ma mère au téléphone, ils rentrent dans 4 jours, il fait soleil, mon petit frère va bien, il aime la neige.
Je ne lui ai pas dit quel genre d’activités je pratique ces jours-ci.
Je me caresse lentement. En repensant à mon après-midi avec William, à notre moment volé mais aussi après, aux regards échangés et aux baisers discrets – je l’ai laissé me bécoter à loisir – j’ai le ventre qui se tord agréablement. Mon minou est très sensible. Très humide aussi. Je souris. Comme c’était inattendu, ça a été plus facile. Et comme il me plaisait, ça m’a paru moins artificiel qu’avec le voisin.
Je me détends, mes doigts savent ce qu’il faut faire, je les laisse me guider.
Je revois la longue queue qui explose entre mes doigts. Je me rappelle de sa saveur sur ma langue. J’ai aimé ça, aujourd’hui. Je suis contente.
Plus que 363.

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